Juillet 2008 : Xavier et Paule Tingry, de St Léger Magnazeix (87), nous ramènent ces clichés de la 6e rencontre des communes de France aux noms burlesques. Cette année, les festivités ont lieu dans le Berry, à Vatan (36).
Au programme : défilé burlesque en ville, fête champêtre, Assemblée Générale des Maires, marché gourmand, produits des terroirs, groupes folkloriques...

 

  

 

Le tour de France aux noms burlesques présage le rire et la convivialité partout où il passe car la truculence des mots et le succulent des mets sont deux choses qui vont de pair. Vatan reçoit en 2008.

Un tour de France toponymique, gastronomique et comique : ce tryptique champêtre associant des noms de communes burlesques, des spécialités culinaires et la convivialité de nos régions, entre dans la complète définition de ce que constitue un terroir : un lieu, une langue, un accent, des hommes.
C'est dans cet esprit que l'idée du groupement des communes aux noms burlesques et chantants est née.
Ici, aucune place n'est faite à la grossièreté.
Profiter de son nom pour se faire un nom.

La fête se fera dans le décor paradisiaque du jardin d'agrément, là où il fait bon vivre, où l'on entend l'eau du Pozon chanter, les oiseaux gazouiller, dans un cadre de verdure rayonnant.

 

Arnac la Poste : Nous sommes des Arnacois et non des Arnaqueurs !

 

 

Soyez Marans en Charente Maritime.
Corps-Nuds vous déhabille.
Folles, j'en raffole... !
Montéton, si intime et chaleureux, qu'on l'appelle la pointe du désir.

 

Saint Arnac : un saint inconnu à Rome

pour voir la carte de France

 

A Andouillé (35), des andouilles, il y en a plus à y passer qu'à y rester.

 

notre reporter posant devant le stand d'Arnac la Poste (87)

 

les stands de Bouzillé (49) et Beaufou (85)

 

Cassaniouze (15)

 

Cocumont (47)

 

Folles (87)

 

le stand de Latronche (19) : Vatan si tu fais Latronche.

 

Marans (17)

 

Montéton (47)

 

Saint Arnac (66)

 

Saint Lys (31)

 

Quand deux moustachus se rencontrent... A droite, notre reporter ;O)
A gauche, Patrick Lasseube, président du groupement des communes aux noms burlesques

 

Vinsobres (26)

 

 

défilé de la délégation d'Arnac la Poste

 

 

 

 

L'an prochain, en 2009, rendez-vous est pris à Bouzillé (49).
Sur ce nom curieux, voici la légende de François Rabelais :

"On était dans une année de disette et l'énorme appétit du géant Gargantua contribuait à affamer la contrée. Devant les plaintes de ses pauvres sujets affamés, il décida : "Pour moi, dorénavant, je ne me nourrirai que de terre et ne boirai que de l'eau, mais pas l'eau de la Loire, car elle est un peu fade."

Or un jour que Gargantua, bien repu, bien abreuvé, bien lesté, s'en revenait à pas lents le long de la Loire, en songeant quand même aux ripailles d'antan, il fut tiré de ses profondes méditations par la vue de deux armées prêtes à en venir aux mains. Il s'informa : c'étaient les gens de St Florent-le Vieil et ceux de Liré qui allaient se battre pour un sujet des plus graves. Les deux bourgs se disputaient l'honneur d'être situés à égale distance de Nantes et d'Angers. Le litige durait depuis longtemps.

Les Chicanous avaient rempli des rames de papier timbré et n'avaient fait, comme toujours, qu'embrouiller l'affaire ; de part et d'autre, des géomètres experts avaient, pendant des mois, traîné leurs chaînes sur toutes les grèves de la Loire, mais ils n'avaient pu tomber d'accord. Enfin la contestation s'était envenimée, la discussion avait dégénéré en dispute, et maintenant, on allait s'en remettre au sort des armes. Ayant ouï le cas, Gargantua dit : "Mes amis, tout ce carnage est inutile ; en trois minutes, je me charge de vous mettre d'accord et de faire ce qu'aucun géomètre n'a pu faire."

Aussitôt, ouvrant son énorme compas, il posa le pied gauche sur St Pierre de Nantes, le pied droit sur St Maurice d'Angers, et rabattant son haut de chausses, juste au milieu, avec une précision mathématique, il déposa... Tout le monde cria alors : "Bouse y est !"

La commune de Bouzillé était née.

 

  

 

 

 

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