l'église St. Léger de Bohan

(...) Le square arboré, au centre duquel se dresse un énorme tilleul planté pour le centenaire de la Belgique, rappelle l'ancien cimetière. Le presbytère actuel, construit en 1853, a été converti en logement par la commune. Le financement de la construction de cette église incomba pour un tiers à la communauté de Bohan, un tiers aux moines de l'abbaye de Laval-Dieu a Monthermé, un tiers au seigneur.

Le clocher culmine à 30 m. L'église est construite en pierre de schiste du pays locale et les encadrements des fenêtres, de style roman, sont constituées de pierres de France jaune, extraite de la carrière de Don-le-Mesnil, près de Charleville.

La flèche de l'église est surmontée d'un coq restauré dans les années 1970. Il était en mauvais état parce que, lors des mariages, les chasseurs s'amusaient à le cribler de plombs... Aujourd'hui, on tire encore à chaque mariage à l'église de Bohan, on ne tire plus sur le coq, mais vers la Semois, à coté de la "Pierre de Mariage", avec un petit canon, pour célébrer le mariage.

Une seule nef, sobre, et un mobilier simple reflètent la pauvreté de la commune et les effets des inondations pendant les siècles. On disait d'ailleurs des habitants : "A Bohan, pauvres gens, pot au feu, rien dedans."
Quelques tableaux sont signés "Renon Letellier de Charleville - 1827" : la Transfiguration, l'Assomption, saint Léger". De l'époque de sa construction, l'église possède un calice en argent doré, sur lequel est représenté saint Léger en habit d'évêque.

Dans le clocher, jusqu'à la guerre de 1940-1945, il y avait deux cloches. Elles étaient actionnées à l'aide de cordes à partir du porche. Actuellement, elles sont trois et électrifiées.
La première et la plus grosse, fondue en 1860, fut enlevée par les Allemands en 1943. Elle fut remplacée en 1949. Elle comporte l'inscription : "Je remplace ma soeur fondue en 1860 et enlevée pendant la guerre en 1943 - parrain : Armand Husson, bourgmestre - marraine : sa dame, Juliette Godart".

Avant la construction des écoles, en 1865, le conseil communal se réunissait au premier étage de la tour de l'église, ce qui entraîna parfois des frictions avec les curés, notamment au sujet de la possession des clés du sanctuaire. (...)"

Source et lien pour poursuivre la visite : http://www.bohan.be

 

la légende de l'Ours de Bohan

 

 

 

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