l'église Saint-Léger de St Maixent l'Ecole

 

 

Il n'en reste que les ruines. Elle fut construite à la fin du VIIe s. dans le but de recueillir les reliques de Saint Léger, abbé de Saint Maixent (v.656-v. 662). C’est l’une des plus anciennes cryptes de France. Condamnée au XVIIe s., elle fut redécouverte en 1875 et classée monument historique en 1879.

 

Saint Maixent - intérieur de l'église
crypte de saint Maixent et saint Léger

 

 

 

 

porte se trouvant à l'intérieur de l'église Saint-Léger - recto

 

verso - 5 mai 1944

 

L’accès se fait par deux rampes, l’une avec escalier, l’autre non accessible. Deux couloirs parallèles voûtés occupent toute la longueur. Ils débouchent sur une salle rectangulaire séparée par une rangée de trois puissants piliers carrés d’où partent des arcs en plein cintre qui prennent appui sur la simple imposte des piliers.
Le tombeau de Saint Léger devait se trouver derrière l’autel. A proximité se trouve un autre tombeau avec un couvercle en dos d’âne datant du XIIIe. Sous le boudin qui l’agrémente, on peut lire l’inscription suivante :
"UNIVERSI CHRISTI FIDELIBUS AD QUOS PRESENS PAGINA PERVENERIT BENEDICTUS DEI GRATIA ABBAS TOTAQUE CONGRECAII"
"A TOUS LES FIDELES DU CHRIST A QUI CE PRESENT TEXTE PARVIENDRA. BENOIT ABBE PAR LA GRACE DE DIEU ET TOUTE SA COMMUNAUTE"

 

à gauche, les ruines de St Léger - à droite, l'abbatiale

 

 

 

Il est possible que la crypte ait servi de sépulcre. Dans l’abside à droite et également sur la voûte, il subsiste quelques vestiges de peinture : feuillage et fruits, un évêque ou un abbé bénissant et un aigle noir. Au sud, un 3° passage aujourd’hui inaccessible rejoignait l’abbatiale.

 

 

 

l'abbatiale de St Maixent l'Ecole

 

 

Elle date des Xlle et XVlle s. et l'on peut la visiter intérieurement.

 

l'abbatiale

 

L’origine de l’église se perd dans les ténèbres de l’époque mérovingienne. L’extension du monastère, après la mort de Saint Maixent, amena les religieux à construire une église pour leur usage personnel et à abandonner celle de Saint Saturnin à la population civile.

 

 

Une église, on l'a vu, existait à St Maixent au VIe s. car en 683 le corps de Saint Léger y fut déposé. Elle abritait également les reliques de Saint Maixent. Détruite par les Normands, cette église primitive fut réédifiée au Xe s.
Cette réédification peut se situer en 940 et 950 et elle fut l’oeuvre de EBLES, évêque de Limoges et abbé de Saint Maixent, sous le vocable de Saint Sauveur.

Au Xle siècle apparaît un nouvel édifice qui lui-même disparaît à la suite d’un des trois incendies qui, à la fin de ce siècle, ravagent le monastère.
L’église est de nouveau reconstruite au Xlle siècle (de 1107 à 1134).

 

 

Au XVe s., le choeur, les transepts, le clocher sont élevés. 
Au XVe s., des réparations sont faites et le clocher est achevé. La flèche est cependant arrêtée à une hauteur d’environ 9 m.

Au XVIe s., la destruction de l’édifice est presque totale, elle est le fait de bandes protestantes. Pendant plus de 100 ans, l’intérieur de l’église ne fut qu’un amas de décombres, le choeur était ouvert à toutes les intempéries.

 

 

Le 21 mai 1670, la première pierre de la reconstruction est posée. L'exécution en est confiée à François Le Duc, dit "Toscane", maître entrepreneur et architecte normand. L’église est reconstruite dans le style gothique.

 

 

Enfin, le 30 août 1682, l’église de Saint Maixent, complètement achevée, est consacrée par l’évêque de Poitiers.
En 1793, elle sert de lieu de réunion à la Société Populaire, puis de Temple de la Raison, puis de magasin à fourrage.
En 1803, elle est réouverte au culte. La restauration date de 1845. La flèche ne fut achevée qu’en 1888.

 

 

Source : http://www.saint-maixent-lecole.fr/

 

 

 

 

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