Son but est de regrouper les familles au plan communal. Elles sont représentées au plan départemental et national en fédérations sous le nom de Famille Rurale.
En 1966, 95 familles sont adhérentes pour une population de 650 habitants. Le prêt de matériel est très demandé, c’est pourquoi l’association s’équipe d’un motoculteur et d’une machine à tricoter, dite "la machine à tuer les nerfs !"
Le motoculteur sera en partie payé par un emprunt à la Caisse d’Epargne et par la recette, deux années de suite, d’un stand à l’occasion de la Fête des Boudins. Il aura une grosse panne en 1975 mais sera de nouveau en service en 1976.
le
Courrier de l'Ouest - Juin 1966
15 mamans de la localité se voyaient
remettre par M. Leray, maire, la médaille de
la Famille Française.
Fait exceptionnel, cette fête était
présidée par Mme Veuve Baudry, qui
fêtera ses 100 ans le 1er novembre
prochain.
N'ayant jamais quitté sa commune natale,
l'alerte centenaire était amenée
à la mairie par les soins de M. le Maire qui
la conduisit à son fauteuil face aux futures
décorées. L'oeil vif, le teint
rosé, la tête ornée de la
coiffe de Cholet, Mme Baudry sourit aux mamans
qu'elle reconnaît dans l'assistance.
De nombreuses personnalités locales sont
également présentes, notamment M.
Boisdron, adjoint, dont l'épouse va recevoir
la médaille d'argent, le conseil municipal
au complet, MM. Godier président de
l'association familiale, Pierre Brin
vice-président, Mme Guimbretière
secrétaire, M. Régis Morille
trésorier. On doit en effet l'initiative de
ces décorations à l'association
familiale locale. A noter également : Mme
Gefflot, directrice de l'école publique,
soeur Marie de Jésus, directrice de
l'école privée, l'abbé
Gallard, curé.
M. Leray prononce une courte allocution dans
laquelle il remercie la vénérable
doyenne d'avoir accepté de présider,
ainsi que M. le curé, la soeur
infirmière, et l'association familiale pour
la préparation de cette
cérémonie. Il exprime la gratitude de
toute la population et forme le voeu que St
Léger reste une belle et grande famille.
Il épingle ensuite la médaille
d’argent à Mmes Boisdron, née
Godet Marie, et Lefort, née Barré
Marie-Louise. Reçoivent ensuite la
médaille de bronze : Mmes Audusseau,
née Barré
Marie-Thérèse, Augereau, née
Rousselot Yvonne, Bancillon, née Chollet
Renée, Boudault, née Boisdron Denise,
Brin, née Thomazeau Germaine, David,
née Cousseau Marie-Josèphe, Grasset,
née Terrien Marie-Madeleine, Landreau,
née Lefort Jeanine, Lumineau, née
Merlet Marie-Rose, Pasquet, née Richard
Marie-Thérèse, Poupine, née
Priou Marie-Josèphe, Sauvestre, née
Rousselot Jeanne, Villeneuve, née Landreau
Renée.
Avant de terminer la cérémonie, M. le
Maire remet une gerbe de roses à la
centenaire et invite l'assistance à partager
le vin d'honneur offert par la municipalité.
M. Leray donne rendez-vous à tous pour
fêter le 1er novembre prochain les 100 ans de
Mme Baudry."
En 1968, Roger Godier toujours président, les vice-présidents sont Marie Boisdron et Pierre Brin, la secrétaire Marie-Thérèse Bizon et le trésorier Régis Morille. Un service d’aide ménagère est lancé cette année-là, mais vite suspendu car il n’y a pas de demande. Au cours de cette même année 1968, durant l’été, une garderie va fonctionner avec des jeunes filles bénévoles et sera remplacée par la Ruche en 1973.
L’arrivée de nouvelles familles en 1969 dans le lotissement de l’Etang crée plus de besoins et divers services sont mis en place :
En 1970, c’est la mise en place d’un service d’aide familiale, rattaché à celui du May sur Evre, avec pour responsable Jeanne Sauvestre. Pendant plusieurs années, des ventes d’oranges seront organisées au profit de jeunes handicapés.
Sous l’impulsion de Madeleine Rondeau, la Ruche naît en 1973, la population enfantine ayant fortement augmenté. En 1975, une trentaine d’enfants de 3 à 7 ans s’y retrouvent chaque jour en juillet et août, encadrés par les monitrices Lucienne Augereau, Brigitte Bizon, Marie-Jo Augereau et Marie-Annick Tellier. Les enfants déjeunent chez eux. Une expérience est tentée de servir sur place un repas fourni par un restaurateur de St Christophe et servi par Marie-Louise Lefort et Marie-Thérèse Audusseau.
On reconnaît : Marie-Annick Tellier / Lucienne Augereau / Brigitte Bizon / Céline Bizon / Christophe Baron / Jean-Pierre Fillaudeau / Raphaël Roux / Yannick Garnier / Gildas Garnier / Magalie Garnier / Nicole Roux / Benoît You / Jacky Garnier / Stéphane Samoreau / Yannick Chiron / Marie-Andrée Roux / Laurence Damart / Christine Roux / Lydie Samoreau / Patricia Garnier / Sophie Samson.
On reconnaît : Lucienne Augereau / Daniel Fillaudeau / François-Xavier Braud / Laurence Braud / Christine Ferchaud / Bénédicte Pineau / Gildas Garnier / Magalie Garnier / Yannick Garnier / Sophie Buchet / Christelle Rondeau / Nicole Roux / Benoît You / Jacky Garnier / Catherine Penot / Laurence Damart / Marie-Andrée Roux / Yannick Chiron / Vincent Pineau / Carole Bourasseau / Mickaël Cicard / Lydie Samoreau / Céline Bizon / Jean-Michel Garnier / Alain Roux / Patricia Garnier / Mickaël Mary.
Un accord est passé
avec le Comité Animation Enfance de Cholet pour accueillir en
journées complètes les enfants de 7 à 14 ans. Le
transport est pris en charge par l’Association familiale et le
CAE, avec une aide de la CAF.
Parallèlement, à la demande de familles qui
désirent une ruche avec cantine, des enfants de moins de 7 ans
sont accueillis au centre aéré du château de la
Tremblaie à Cholet.
En 1975, un club
féminin propose aux femmes des rencontres une fois par mois
pour discuter sur des sujets divers : fabrication de jouets,
décoration de la maison… C’est aussi le
démarrage de cours de couture.
En 1975 toujours, on compte 96 familles adhérentes. Le montant
annuel de l’adhésion était de 25 F en
1976.
En 1979, le conseil d’administration démissionne, étant donné le peu d’intérêt de la population. La municipalité déplore l’absence d’activités socio culturelles à St Léger, indispensables au vu de l’évolution démographique (+ de 2000 habitants prévus pour 1983). Elle veut surtout éviter que la commune devienne une cité dortoir.
L’idée d’un Centre Social est lancée. Un dossier est déposé auprès de la CAF et de la mairie. Une enquête est effectuée dans chaque foyer, soit 450 familles, pour recenser les besoins : activités, permanences. De nombreuses personnes acceptent de prendre des responsabilités.
Au vu du dossier et de la volonté des habitants, la CAF accepte de financer ce petit Centre Social à titre expérimental. La mairie donne également son accord pour financer et pallier au manque de structures pour les activités enfance au cours de l’année 1980. Un centre aéré et une ruche pourront ainsi fonctionner en juillet. L’animation du mercredi et la garde d’enfants (baby-sitting) sont mises en place ainsi qu’un labo-photo.
Ont été
reconnus : Frédéric Barreau, avec son chapeau / Magalie
Girault / Peggy Boisiaud / Blandine Audusseau / Laëtitia
Georganidis / Xavier Villeneuve / Laurent Migneau / Christophe Vittet
et sa casquette / Thibault Esnard / Arnaud Chabot / Manuella
Chauvière / Anne-Laure Migneau / Frédérique
Sadrin / Romain Esnard.
L’animatrice était Véronique
Audusseau.
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