expansion de la commune depuis 1970

 

Dans les ouvrages “Visages de Saint Léger” parus respectivement en 2001 et 2003, les Amis de Léo ont tenté de retracer, grâce aux anciens plans, l’évolution de la commune, avant et depuis sa création en 1863 :

- En 2001, le Tome 1 montrait le bourg avant le percement des grandes voies de communication vers Cholet, Saint Macaire, Beaupréau et Le May, puis lorsque ces routes ont été réalisées. vers le site concerné

- En 2003, le Tome 2 montrait l’expansion de la commune, tant par le bourg que par son territoire, réalisée grâce aux échanges de terrain consentis avec les communes voisines, notamment Cholet. vers le site concerné

Ici nous allons nous rendre compte de l’important essor de la commune depuis 1970, après la réalisation de nombreux lotissements, zones artisanales, équipements et aménagements publics.

Comme toutes les communes de la couronne choletaise, Saint Léger s'agrandit. En 35 ans, la superficie du bourg est multipliée par 17. Des zones industrielles sont créées le long de la déviation de l'axe Cholet-Beaupréau.

 

Voici en 5 secteurs les différentes étapes de cette expansion

1 - nord-est

autour de l'étang

2 - nord

vers Beaupréau

3 - est

le Landreau (jonction avec le hameau du Bas St Léger)

4 - sud-ouest

la salle polyvalente, les terrains de sport

5 - sud-est

la gare du Petit Anjou

 

 


 

 

1- nord-est : autour de l'étang limité par la rue d'Anjou et l'allée des Bois

 

 

Les lotissements ont été réalisés en deux ou trois tranches. La durée des travaux s'échelonne entre deux et cinq ans.
Autrefois, l'accès aux fermes du Chêne-Souche et des Rues se faisait par le Chemin Vert. Depuis, deux petites rues, portant le nom de ces borderies, donnent accès par la rue de l'Étoile. De chaque côté, des particuliers ont acheté des terrains et construit leurs maisons.
Plus à l'est, le long de la rue de l'Étoile (jadis rue de l'Étang ou ancienne route de Cholet, encore appelée route du Pontreau) s'élèvent sans discontinuité des constructions individuelles, jusqu'au lieu-dit le Bois Joli.

 

Extraits des bulletins municipaux concernant les 2 premiers lotissements privés et le premier lotissement communal

 

1965

"Le conseil serait désireux de voir s'ouvrir des possibilités d'achat de terrain pour nos jeunes ménages, afin qu'ils puissent rester dans leur commune. Un problème de lotissement est ouvert. Espérons une solution sans trop tarder."

 

1966

"Le conseil municipal a mis avis favorable à l'implantation d'un lotissement privé de 123 logements. Souhaitons que celui-ci se réalise au plus tôt. Sinon, le conseil municipal devra trouver du terrain afin de satisfaire les demandes qui sont assez fréquentes."

 

1967/1968

"D'après les derniers renseignements, le lotissement Lefort (l'Étang) doit prendre forme incessamment."
"Cette même année, une demande de plan d'urbanisme simplifié est faite auprès du service de l'aménagement du territoire, ce qui nous permettra de donner suite à nos projets d'aménagement en jardin de la place publique actuelle (dite place de la demi-lune) et d'un parking à l'angle de la route de St Macaire et de la route de Beaupréau."
"Le conseil municipal en sa délibération du 16-5-67 a limité l'agglomération aux endroits suivants :
- Route de Cholet, au panneau de St Léger qui est placé à la limite de la commune
- Route de St Macaire, au cimetière
- Route de Beaupréau, chemin des Prés
- Route du May-sur-Evre, au chemin de monsieur Gefflot (le Chemin Vert)
- Route de l'Étang, à l'étang
et a décidé le principe d'une réserve foncière."

 

 

 

Future rue de l’Étoile (route du Pontreau) vers l’aérodrome et Cholet

 

1968/1969

"Le lotissement Lefort est entré dans une phase active, la vente de la première partie (une trentaine de lots) est presque terminée et déjà des maisons s'élèvent."
"D'autre part, le conseil municipal ayant exprimé le désir de faire un lotissement en bordure de la route du May (entre le chemin Gefflot et la route de l'Étang), M. Rousselot, propriétaire du terrain, a décidé de faire un lotissement privé. Espérons que les terrains resteront à des prix abordables, et ainsi nous verrons St Léger s'agrandir et prospérer (…) Nous sommes toujours en rapport avec les services d'urbanisme qui doivent nous présenter à plus ou moins brève échéance un plan sommaire d'urbanisme."

 

1969/1970

"La deuxième partie du lotissement Lefort est presque totalement viabilisée et des parcelles sont déjà vendues, plusieurs personnes ont déposé leur permis de construire (…) Il est dommage que le plan du lotissement Rousselot (face à la Coularderie) ne soit pas encore déposé à la préfecture."

 

1971 - lotissement de l'Etang en cours de réalisation

 

1970/1971

"Un lotissement communal entre la route du May et la route de Beaupréau : un plan présenté par M. Léger, expert, est à l'étude auprès de l'enregistrement et des domaines. Nous attendons avec impatience leur rapport, pour l'évaluation et l'achat des terrains."

 

1971/1972

"Lotissement communal : après de nombreuses démarches aussi bien près des propriétaires des terrains que près de la sous-préfecture et de la préfecture, un accord est enfin intervenu et les signatures concernant l'achat de ces terrains ont été effectuées le samedi 22 avril 1972."

 

1972/1973

"Les 33 parcelles du lotissement communal (la Cajolerie) sont actuellement toutes retenues et seront vendues sur le prix de 35 F le m² (…) Malheureusement, ce lotissement se révèle très insuffisant. Actuellement nous sommes en possession d'une vingtaine d'inscriptions que nous ne pouvons satisfaire. Des rapports sont en cours avec Messieurs de Vienne et Rousselot ainsi que Madame Pitois pour l'achat de terrains."

 

1973/1974

"Lotissement de la Cajolerie : 8 lots supplémentaires en vente, fin 1974 (…) Vu les besoins en équipements sportifs de la commune le conseil municipal a décidé la construction d'une salle omnisport avec en annexe vestiaires, chauffage, sanitaires, salles d'arbitres et salle pouvant servir de cantine et de salle de réunion. Ce projet sera réalisé en 2 tranches :
1- le gymnase par lui-même, en 1974
2- les salles annexes"

 

1983 - lotissement des Hameaux en cours de réalisation

 

Les lotissements en cours de réalisation se ressemblent ; voici fin 1995 le début de celui du Moulin.
Un fin limier reconnaîtra facilement les traces, en 1er plan, d’un chariot élévateur de dernière génération. Les structures, parpaings ou terre cuite, sont achevées ici.
La mise hors d’eau est assurée par des toitures en tuile à faible pente, généralisées dans notre région :

 

 

 


 

 

2 - nord : vers Beaupréau limité par la rue d'Anjou et la rue des Mauges

 

 

La Coularderie
1 : atelier de menuiserie, créé en 1972. L'artisan cesse son activité en 1999.
2 : terrain et construction pour le transfert d'une fabrique artisanale de parpaings. Elle sera condamnée par la production industrielle en 1965. Ensuite s'installe un réparateur de machines agricoles. En 1970, les locaux sont occupés par une activité toute nouvelle : les grues sur camions. Cette activité se maintiendra sur le site jusqu'en 2000. Après la démolition du bâtiment, le terrain est vendu en 3 lots constructibles.

 

Le bâtiment côté rue des Mimosas pendant l’installation des grues sur camions

 

 

Le bâtiment en cours de démolition

 

 

Après démolition, belle vue (momentanée) sur 5 des 6 bâtiments
construits impasse du Pré Archer en 1996

 

L'agrandissement de la commune

 

Fin janvier 1973, M. Leray, maire, accompagné par quelques conseillers et Michel Léger, géomètre, accueillait M. Peneau architecte urbaniste et M. Coquaz adjoint au directeur départemental de l'équipement pour aborder le sujet d'un développement sensé de la commune.

 

De gauche à droite :
Alphonse Leray / Jean Tignon / Joseph Boisdron / Claude Nerrière / Pierre Gefflot
Face à eux, MM. Peneau et Coquaz

 

Extrait de l'article du Courrier de l'Ouest du 26-01-1973

"La municipalité a un projet très séduisant, établi par Michel Léger. 200 logements individuels en accession à la propriété avec terrain de jeux, plan d'eau, qui se situerait entre la route du May et celle de Beaupréau.
C'est pour obtenir l'autorisation de lancer l'opération que la réunion était organisée. Car il faut se tenir dans les limites du Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme.
Le lotissement des Ajoncs s'étendrait sur une superficie de 18 hectares et l'opération pourrait continuer, d'autant plus qu'à proximité une station d'épuration est prévue.
Le projet a déjà reçu l'agrément de futurs constructeurs puisque, pour la première tranche qui comprendrait 35 maisons, 57 demandes ont été enregistrées.
En préambule, les membres de l'administration posent quelques questions :
"Que pensez-vous de votre développement ? Que sera St Léger en 1985 ? et en l'an 2000 ? Quelles sont les prévisions de population ?
-
Réponse de M. le Maire : En 1968, nous étions 700 habitants, 980 en 1971, actuellement le millier est dépassé.
- Pourquoi les gens sont-ils attirés chez vous ?
- Beaucoup de jeunes de la campagne ont trouvé emploi à Cholet et veulent s'établir à proximité en maisons individuelles.
- Vous risquez de perdre votre caractère de commune rurale ! Il faudra prévoir des équipements, grouper les lotissements pour limiter les charges, également prévoir des emplois. À ce propos, quel est votre potentiel industriel ?
- Aujourd'hui, notre seule usine emploie environ 60 personnes dans la fabrication de chaussures. Nous avons tenté d'ouvrir une zone industrielle mais elle nous a été refusée par la sous-préfecture. Cependant il faut poursuivre car avec l'expansion les demandes d'emploi augmentent."

Ensuite étude du projet. Il entre dans le Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme et rien ne s'oppose à sa réalisation. St Léger sous Cholet va donc grandir rapidement.

 

 

Suite des extraits des bulletins municipaux

 

1974/1975

"Un P.O.S (Plan d'Occupation des Sols) est actuellement à l'étude dans notre commune et verra son aboutissement fin 1975 (…) Compte tenu de l'évolution démographique, il ne serait pas raisonnable de gérer sans prévoir l'extension future de l'agglomération (…) De plus en plus, des hectares de terrain sont soustraits à l'agriculture, pour faire face à l'agrandissement des villes et des bourgs. Création de lotissements et implantation d'une infrastructure nécessaire à la vie et au développement d'une région : routes nouvelles ou élargissements, zones industrielles, écoles et terrain de sports, équipements socioculturels etc (…) Il sera établi différentes zones bien délimitées : zones à urbaniser, zones industrielles, zones pour le sport, les écoles, les manifestations diverses et les zones naturelles."

 

 

 

1975/1976

"La commune vient de procéder à l'acquisition de 34.360 m² pour la réalisation du lotissement des Ajoncs."

 

 

1977/1978

"Devant les nombreux problèmes posés par l'extension de notre commune et pour que celle-ci se fasse d'une façon harmonieuse et raisonnée, nous avons depuis 1975 travaillé à l'élaboration d'un P.O.S. (…) Nos projets, maintenant réalisés, d'échange de terrain avec Cholet, ont retardé l'aboutissement de nos travaux d'étude mais voilà toutefois que nous en arrivons au terme. (…) Nous proposerons bientôt une journée d'information spéciale P.O.S.
Les lotissements : après ceux de l'Etang, de l'Etoile, de la Cajolerie, du Petit Anjou, sur celui des Ajoncs le village G.M.F. (Groupe Maisons Familiales) est en construction. Il sera entouré de constructions individuelles.
La zone industrielle : avec toutes ces constructions et ces projets, notre commune a vite pris l'appellation de commune-dortoir. Les modifications de l'axe Cholet-Beaupréau donneront un espace propice à la création d'une zone industrielle légère qui apporterait recettes et emplois (…) C'est ainsi que le projet a pris rapidement forme et fut l'objet de sollicitations nombreuses de la part d'entreprises et d'industriels. A ce jour, plusieurs parcelles sont pratiquement retenues et le conseil municipal a pris la décision de construire une usine à rétrocéder."

 

 

 

1981

Baptême des rues
- Lotissement des Hameaux : rues de l'Étoile, des Acacias, des Hameaux, allées des Bois, des Bosquets, des Châtaigniers, des Frênes, des Peupliers, des Saules
- Lotissement de l'Église : impasse du Landreau
- Zone Industrielle : rue des Métiers
Lotissement de l'Église : Réalisation de la deuxième tranche de viabilisation

 

 

1982

Déviation de Saint Léger : les travaux sont commencés le long de la zone industrielle.
Urbanisme : on parle de
- Z.A.C. (Zones d'Aménagement Concerté) : la Ferronnière, les Hameaux. Elles obligent les promoteurs à suivre les exigences de la mairie.
- Z.A.D. (Zones d'Aménagement Différé) : les Moulins, le Landreau, le Martinet. Elles donnent à la mairie le droit de préemption sur des terres agricoles.
- Z.I.F. (Zones d'Intervention Foncière) : centre bourg, zones industrielles. Elles donnent le droit de préemption en zone urbanisée.

 

 

1983

Zone industrielle : la commune décide l'achat de 12 000 m² au lieu-dit le Bois des Perches.
Z.A.C. de la Ferronnière : étude d'un projet de convention avec un promoteur (15 lots)
Z.A.C. des Audouins : suite à la demande de l'Office Public d'HLM, le conseil municipal accepte le projet (24 logements locatifs, 8 type 3, 10 type 4, 6 type 5).

 

 


 

 

3 - est : le Landreau limité par la rue des Mauges et la rue de Bretagne

 

 

Après son achat le 8 août 1987, la municipalité s'installe au manoir du Landreau au cours de l'année 1988.

 

 

côté parc, le jour de l'inauguration, le 4 novembre 1989

 

La grange du Landreau a toujours stocké les produits de la culture : hier, foin et paille, aujourd'hui, ouvrages littéraires. Cette variante est inaugurée le 19 octobre 2001.

 

 

inauguration du pôle culturel

 

 

Suite des extraits des bulletins municipaux

 

1984

Projet d'urbanisation zone de l'Hermitage
La Ferronnière : convention signée
Les Audouins : blocage
La commune décide l'achat d'une bande de terrain de 10 m de large entre Espace Emeraude et les terrains de sport. Il y sera aménagé une piste d'athlétisme.

 

1985

Projet d'urbanisation zone de l'Hermitage. Une partie de la zone industrielle est en cours de réalisation, l'étude de la partie habitation se poursuit.
Les Audouins : début de construction des logements locatifs

 

1986

Les Audouins : 9 lots en prévision de constructions individuelles au dessus des locatifs, vers Beaupréau

 

1987

Les Audouins : 9 lots, possibilité de sous-sol, 200 F le m²

 

1988

Lotissement des Hameaux : la commune demande au promoteur la finition des trottoirs en vue de la rétrocession au domaine communal de l'ensemble des réseaux et espaces verts.
Continuité des travaux des lotissements communaux : l'Hermitage et les Audouins
Remaniement du plan cadastral : le plan cadastral napoléonien, rénové en 1930, est encore en usage. L'imprécision par rapport aux mutations foncières actuelles oblige le remaniement des parties urbanisées et à urbaniser.

 

1989

Projet du lotissement du Martinet I (8 parcelles)
Modification du plan d'occupation des sols pour les terrains échangés avec Cholet (la Prairie, le Pontreau) et classement de la surface occupée par les terrains de sport, le foyer municipal, la salle omnisport en zone d'équipement collectif

 

1990

Lotissement du Martinet I (8 parcelles). Tous les terrains sont retenus, une deuxième tranche est envisagée.
Saint Léger compte 43 logements locatifs, propriété de l'O.P.A.C. : 3 type 2, 17 type 3, 17 type 4, 6 type 5.

 

1991

La commune a procédé à l'acquisition de plusieurs parcelles de terrain situées dans le secteur de la Prairie.
Travaux de viabilisation du Martinet II (19 lots)

 

1992

Projet de locatifs pour personnes âgées au Bas Landreau
Achat de la Bâtisse

 

1993

Les travaux débutent au Bas Landreau (8 type 2, 2 type 3)
Projet du lotissement des Moulins
1994 - Lotissement des Moulins : viabilisation de la 2e tranche (20 parcelles) et projet d'une 3e tranche (30 parcelles).

 

1994

Lotissement des Moulins : viabilisation de la 2e tranche (20 parcelles) et projet d'une 3e tranche (30 parcelles)

 

Révision du plan d'occupation des sols

 

 

Inauguration de 8 logements locatifs sociaux T3 et T4 au Martinet
et 10 conçus pour personnes âgées au Bas Landreau
derrière le Ministre De Charette, le président de l'OPAC de Cholet Michel Léger
à ses côtés le sous-préfet Daniel Barbier - le petit garçon est Tony Coutant
Le parc locatif communal est géré par Sèvre-Loire-Habitat.

 

1995

Continuité pour les Moulins et prévision d'une 4e tranche

 

2002

17 janvier : réception des travaux du lotissement privé des Moulins

 

2003

Le Martinet III : réalisation de la 1re tranche et viabilisation de la seconde

 

Les maisons poussent au Martinet III.

 

2005

Projet du Martineau : environ 21 hectares répartis en 3 tranches pour construire environ 170 logements.

Cet ensemble est situé au nord de la commune, avec une voie principale est / ouest, c'est-à-dire route du May / ancienne route de Beaupréau, et jonction avec le Martinet III.

 

 


 

 

4 - sud-ouest : salles de sport limité par la rue de Bretagne et la rue de la Vendée

 

 

1 : salle polyvalente
- ouverte pour la saison 1974/1975
- agrandie en 1981 et doublée en 1990
2 : foyer et cantine
- le foyer est inauguré le 27 juin 1977
- extension cantine en 1981

3 : groupe scolaire public
- construction maternelle (partie gauche) en 1979
- construction élémentaire en 1982

 

La salle (bleue) en cours de construction

 

 

la nouvelle salle, angle côté école et terrains de sport

 

 

l'école publique, blottie dans le Bois de la Cheminée

 

Le plan d'occupation des sols délimitant les zones (naturelles, urbanisées, industrielles) est établi à St Léger en 1980 et modifié plusieurs fois. Les zones D.P.U. (Droit de Préemption Urbain) sont créées pour maîtriser l'urbanisation. Depuis 2000, quelques constructions individuelles ont trouvé place en centre bourg.

 

 


 

 

5 - sud-est : gare du Petit Anjou limité par la rue de Vendée et l'Allée des Bois

 

 

 

la station de St Léger en pleine activité, vers 1920

 

l'Intérêt Public de Cholet - dimanche 27 mars 1921 - 72e année - N°13

 

Cette partie a été totalement acquise sur la commune de Cholet. Les démarches se sont échelonnées de 1900 à nos jours.
Le train départemental dit " le Petit Anjou " est inauguré en 1893. La société gérante décide une liaison Beaupréau-Cholet mise en service le 4 septembre 1899. Sur ce tronçon, trois stations sont créées, dont une à proximité du bourg de St Léger, qui fermera en 1948.
Il y aura ensuite échanges avec des terrains près de l'aérodrome pour porter la limite à l'entrée actuelle de la commune. De l'autre côté de la rue de la Vendée, il en sera de même, mais avec la commune de la Séguinière.

 

Extrait du bulletin municipal de l'année 1970/1971

"Afin de permettre le développement de l'agglomération de St Léger, une demande d'échange géographique de terrain a été déposée au conseil municipal de Cholet soit : 28 ha bordant le bourg de St Léger contre 27 ha entre le village du Pontreau et l'aérodrome."
Cette demande est refusée l'année suivante et sera conclue en 1977.

 

 


 

 

les Zones Industrielles

 

Ce sont des zones industrielles légères, ce qui donne aux artisans la possibilité de construire maison et atelier sur un terrain vendu moins cher qu'en lotissement. Les usines à rétrocéder favorisent également l'implantation d'entreprises. Les efforts de la municipalité et des employeurs installés font progresser l'emploi sur la commune.

 

 

1

1979 - L'artisan maçon a construit sa maison sur le terrain le plus proche du centre bourg mais pas l'atelier, si bien qu'après la cessation de l'entreprise, l'ensemble devient propriété privée.

2

1979 - usine construite par la commune et rétrocédée à une imprimerie, reprise par la mécanique générale du lot 7 en 2000

3

1979 - entreprise de pose de plafonds suspendus, reprise des locaux par l'injection plastique du lot 5 en 1990

4

1979 - vendu à un artisan tailleur de pierre, repris par un artisan électricien en 1983 qui cède en 2005 au lot 5

5

1979 - entrepôt d'une importante entreprise de maçonnerie, repris par un spécialiste de l'injection plastique en 1986

6

1979 - tôlerie peinture automobile jusqu'en 1989, puis entrepôt du lot 5 - depuis 2005, entreprise d'électricité et climatisation

7

1978 &

8

1981 - première usine à rétrocéder sur la zone, vendue à une société de mécanique générale de précision, qui se divise en 1981

9

1979 - usine à rétrocéder acquise par une fabrique de talons en bois, reprise en 2005 par une entreprise de tôlerie fine

10

1981 - transport routier, déménagement, garde-meubles

12

1979 - entreprise de mécanique générale, extension en 1989, puis agrandissement sur le lot 11 en 2005

13

1983 - entreprise de maçonnerie, puis annexe d'une entreprise (coffres de volets roulants) en 2005

14

1985 - atelier et vitrine d'un artisan sculpteur sur bois

15

1990 - produits chimiques (colles et adhésifs)

16

1985 - grossiste en produits pour la chaussure, la maroquinerie, l'orthopédie, la podologie, extension sur le lot 16 en 2002

17

1990 - atelier et entrepôt d'un artisan chauffagiste de 1990 à 1992, ensuite loués puis acquis par le lot 16 en 1994

18

1994 - métallerie - aujourd'hui, l'artisan utilise le local pour son usage personnel.

19

1982 &

20

1992 - vente de véhicules d'occasion, puis une Foire Fouille occupe les lieux un an environ. Ensuite, en 1988, s'installe une fabrique de vernis pour bois et chaussures. En 1992, le lot est divisé, le 19 devient entrepôt d'un négociant auto puis du lot 7. Depuis 2003, produits et entretien toitures et façades

21

1985 - ateliers municipaux, extension en 2002 - également entrepôt du comité des fêtes et de Saint Léger Cyclisme

22

1983 - réparation et vente de machines agricoles depuis 1983 - auparavant, cette entreprise était installée à la gare du Petit Anjou

23

1984 - fabrique de joints pour automobiles, bâtiment, électroménager...

 

 

 

 

A

1969 - Un artisan en charpente métallique construit entrepôt, atelier et habitation sur un terrain privé à partir en 1969.

B

1977 - Un artisan peintre fait de même en 1977.

24

1985 - fabrication de coffres pour volets roulants, l'entreprise progresse et s'installe sur la zone des Grands Bois en 1992. Les locaux sont repris par une menuiserie plastique.

25

1985 - mécanique automobile, tôlerie - extension en 1989

26

1985 - réparation-vente de caravanes - En 1990, les locaux sont repris par un modéliste patronnier en chaussures.

27

1987 - cabinet d'expertise et de comptabilité, installé précédemment au-dessus du bureau de tabac

28

1986 - cabinet d'architectes, agrandissement en 2001

29

1986 - vente et installation de cuisines, puis magasin pour vente de pull-overs - reprise du site en 2003 par un fabricant et distributeur de fil à coudre

30

1990 - réparation et vente de caravanes et de matériel de camping

31

1973 - fabrique de chaussures. Première usine de Saint Léger, elle a débuté en 1929 dans l'ancienne auberge, à l'emplacement de la pharmacie. Sur son site actuel depuis 1973, son extension lui a permis un accès par la rue de l'Hermitage.

 

 

 

32

1976 - installation d'une entreprise de réparation et vente de matériel agricole. En 1982, le site devient Espace Emeraude et ajoute la vente d'outillage et de matériaux de construction.

33

1979 - création d'une jardinerie qui est transférée hors commune (1995-1996) - depuis, entretien de voitures automobiles, location et entretien du matériel de jardinage

34

2003 - emplacement nouveau pour la vente de matériaux de construction

35

2006 - exposition-vente de véhicules automobiles d'occasion

36

1985 - un artisan en restauration et copie de meubles anciens réhabilite les lieux vétustes, logement, atelier, point de vente. Dans ce même îlot (la Prairie) se situe le bureau d'un moniteur auto-école.

37

2003 - emplacement de la maison médicale en fonction depuis 2003

38

1969 - situé en face des salles de sport, garage automobile créé en 1969

 

 

La vie de quelques entreprises (extrait du bulletin municipal de janvier 1992)

 

 

 

 


 

1968
2005
habitants
700
2700
emplois
60
700
lotissements
1
19
rues nommées
0
60

Le progrès pose, aujourd'hui comme toujours, les mêmes interrogations mais, en 35 ans d'expansion, grâce aux efforts des anciens et des nouveaux Saint-Légeois, la convivialité reste de mise.

 

septembre 2005 - 10e rencontre des habitants du Martinet I et II
La quasi-totalité des habitants s'est installée sur le grand espace vert,
situé entre les deux parties du lotissement et bordant les deux rives du ruisseau le Chiron.

 

Ces nombreux espaces verts sont reliés par des sentiers, du bonheur pour les riverains et les marcheurs ! C'est sans doute une des raisons majeures du maintien de la convivialité. Il faut ajouter la conservation de plus de 500 chênes centenaires en agglomération.

 

 

septembre 2005 - 1re rencontre des habitants du Martinet III - Les derniers ont aménagé fin 2004.
La rencontre a lieu dans le parc de la mairie, pour un pique-nique sympathique.

 

 

 

 

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