Depuis
plus d’un siècle, St Léger a été un
lieu d’élection pour la pratique de la bicyclette,
d’abord comme moyen pratique et économique de
déplacement, et aussi comme moyen de se dépasser en
rivalisant de vitesse avec d’autres "coureurs". Ainsi sont
passés dans notre commune des anonymes, mais également
d’authentiques champions que nous allons
découvrir.
L’usage de la
bicyclette, appelée autrefois "cheval de fer",
n’était pas toujours sans danger pour les courageux
précurseurs n’hésitant pas à faire de
longues distances sur des routes qui n’avaient pas les
revêtements actuels. L’un d’eux, M. Malicot, nous a
laissé ses "impressions" dans la lettre ci-dessous
:
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A
Cholet le 15 juillet 1896
Monsieur
l’adjoint au Maire de Saint
Léger,
En
l’absence de M. le maire de votre commune, je
me permets de m’adresser à vous pour
obtenir satisfaction dans une affaire qui
m’est arrivée dimanche dernier 12
juillet. Je passais ce jour là vers six
heures et demie du soir, monté à
bicyclette, sur la route de Beaupréau
à Saint Léger quand je fus mordu
(devant témoins) au mollet gauche par un
chien appartenant à M. Rousselot, fermier au
Pas Mortagnais.
Je fis constater aussitôt ma blessure par M.
Rousselot qui se montra en l’occurrence
d’une politesse que je ne qualifierais pas
d’exquise.
Aussi, Monsieur l’adjoint, je vous prie de
faire abattre l’animal qui n’en est
sûrement pas à son coup d’essai.
Si M. Rousselot faisait des difficultés pour
se séparer de son chien, veuillez me
prévenir, j’aviserai alors s’il
est nécessaire des droits que la loi
m’accorde. C’est d’ailleurs
absolument l’avis de la Gendarmerie que
j’ai consultée dès lundi.
J’exigerai aussi un certificat du Maire
attestant que l’animal a été
abattu, à moins que M. Rousselot
préfère en référer
à la justice de paix.
Recevez monsieur l’adjoint, mes très
empressées civilités.
Malicot,
rue Sadi Carnot à Cholet
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Le circuit bien connu des
coureurs saint-légeois a été changé il y
a quelques années, mais déjà avant guerre il
était utilisé, comme l’indique la
déclaration de l’épreuve organisée lors de
la fête des boudins en 1933 :
organisation d’une
course cycliste par le comité local de la fête des
boudins. Itinéraire : le bourg, route de Saint Macaire,
carrefour de la Vacherie, route de la Séguinière au
May, la Poissardière, route de Beaupréau à
Cholet, le bourg.
Les grandes épreuves
cyclistes ont souvent traversé notre commune, comme la plus
prestigieuse, le Tour de France, lors de l’étape
Cholet-Angers du 31 juillet 1936. A cette époque, la commune
de St Léger avait participé au financement de
l’organisation avec le Vélo-Sport de
Beaupréau.
Le Maire donne connaissance
d’une lettre du Président de la Société
Vélo-Sport de Beaupréau sollicitant une subvention pour
aider le Comité dans les frais occasionnés par le
passage du Tour de France 1936 qui traversera Saint Léger sous
Cholet dans l’étape Cholet-Angers le 31 juillet. Le
Conseil Municipal, considérant que cette fête sportive
intéresse tout le canton, vote une subvention de 50 francs qui
sera mandatée au nom du trésorier du Vélo-Sport
de Beaupréau.
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Un champion
saint-légeois
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Qui se souvient de la
petite épicerie de la place du Vieux Bourg à Saint
Léger dont les propriétaires étaient Emmanuel et
Marcelle Bourcier ?
De 1933 à 1940,
Emmanuel a été la "coqueluche" du vélodrome de
l’Oisillonnette, vélodrome aujourd’hui disparu,
situé à l’emplacement de l’actuel stade
Auguste Grégoire à Cholet.
Emmanuel était champion dans toutes les catégories,
tant sur piste que sur route, sur sa bicyclette de marque "La
Fileuse" équipée de pneumatiques "Hutchinson". Il a
laissé un palmarès éloquent. Première
place de nombreuses fois sur piste en courses de vitesse et
"relais-américaine", il était de même sur route,
au Grand Prix de Cholet, à Beaupréau,
Bégrolles… et a souvent reçu l'hommage de la
presse.
Emmanuel
Bourcier vers 1939
avec sa bicyclette de marque "La
Fileuse"
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Extrait de
presse relatant le classement d’Emmanuel
Bourcier
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1939 -
licence "Indépendant-amateur" d’Emmanuel
Bourcier
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Caricature de
presse Bourcier passant le relais à Perret
course "américaine-relais"
au vélodrome de l’Oisillonnette à
Cholet
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Faute de club cycliste
à Saint Léger, il était licencié «
hors catégorie » au Véloce Club Choletais et
portait un maillot rouge et noir, avec autorisation de porter de la
publicité.
En 1940, la guerre a stoppé net cette brillante
carrière sportive. Fait prisonnier, Emmanuel Bourcier a
retrouvé sa famille et Saint Léger après cinq
longues années de captivité. Il a repris sa bicyclette
mais seulement pour des balades en famille.
Entre les années 50
et 60, d’autres coureurs ont marqué les souvenirs :
Marcel et Georges Chauvière, Jean Landreau, le frère de
Francis, Guy et Serge Pineau dont les grands-parents Boiteau tenaient
un café, Claude Bourcier, le frère
d’Emmanuel…
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1963 -
Fête du printemps à St Léger -
départ de la course, route de Saint
Macaire
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de gauche à
droite on reconnaîtra : Hubert Lefort / Henri Chotard /
Andrée Guittet / Marie-Paule Deveau / Marie-Annick Chotard /
Marie-Josèphe Lefort / Denise Seguin
1966 - course
de gentlemen
un coureur est licencié, l’autre non
Roger Van Wonterghen et Henri Chotard
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Jusqu’en 1979,
année de la création d’un club cycliste à
Saint Léger, les jeunes gens désirant pratiquer ce
sport en compétition devaient s’affilier à un des
clubs de la région : Cholet Olympique Club, Vélo Club
Choletais, Beaupréau Vélo Sport, V.C. Saint Macaire,
S.C.M. Angers…
Parmi eux, Marcel Babonneau
et son frère Gérard ont remporté de nombreuses
courses sur route : le Grand prix de Botz en Mauges en 1971, une
course à Nantes en 1972, la course de Mouzeil (Loire
Atlantique) et la course de printemps à Andrezé en
1972, la course de printemps à Gesté en 1973, la course
de Sainte Christine en 1974, où tous deux se sont
classés aux premières places.
vers 1978 -
Marcel Babonneau
sous les couleurs
du Club Olympique Choletais
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1980 - Marcel
Babonneau
sous les couleurs du Club de Saint Léger
Cyclisme
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En cyclo-cross, les
frères Chotard ont longtemps rivalisé avec les plus
grands de cette spécialité pour figurer dans les
premières places à l’arrivée.
Sur une vingtaine de courses connues, Yves a été
classé 5 fois premier, 4 fois second, 2 fois troisième,
2 fois quatrième, 2 fois cinquième, 3 fois
sixième et 2 fois septième. Quant à son
frère Henri, il a été classé 2 fois
premier, 1 fois troisième, 4 fois quatrième, 4 fois
cinquième et 3 fois à la septième place. La
presse locale s’est fait à chaque fois l’écho
de ces performances.
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Vers 1970 -
les frères Henri et Yves Chotard à
l’arrivée d’une course
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Vers 1970 -
les frères Yves et Henri Chotard côte à
côte lors d’un cyclo-cross
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1976 ?
Yves Chotard vient de recevoir la gerbe du
vainqueur
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L’association «
Saint Léger Cyclisme » a été fondée
le 3 décembre 1979.
17 passionnés de
vélo ont été à l’origine de cette
belle aventure. Il y avait là Claude Coué, Alphonse
Leray, Michel Poirier, Christian Girault, René Godineau, Jean
Caillaud, Alain Dixneuf, Albert Lebreton, Jean Lemaitre, Jean-Marie
Durand, René Tardif, Michel Dabin, André Boudaud,
Henri-Pierre Brosseau, Gérard Merlet, Georges Cicard et Guy
Papin.
Le 1er président fut Claude Coué, auquel
succédèrent Henri Marchais en 1991, Jean Lemaitre en
1992, Raymond Germon en 1996, Philippe Allanic en 2004 et Michel
Charrier en 2005.
Après son
départ, Sébastien Naud devient président de la
section compétition et Jacques Rousseau président de la
section cyclotouriste. Tous deux co-président
Saint-Léger Cyclisme, Maurice Thomas en est le
secrétaire général, et Christian Champenois le
trésorier général.
Dès sa
première année de création, Saint Léger
Cyclisme a pris la route du succès avec 48 licenciés.
L’effectif s’est musclé au fil des ans : 74 en 1993,
une centaine dans les années suivantes, pour atteindre 120
adhérents dans les années 2000.
Au fil des saisons, Saint
Léger Cyclisme s’est imposé parmi les meilleurs
clubs en région Pays de Loire. En plus d’un
palmarès flatteur, d’une permanente détection et
formation des jeunes, il affiche une grande convivialité entre
tous les membres dirigeants, coureurs et cyclotouristes.
La qualité de ses organisations : le Grand Prix de St
Léger sous Cholet FFC, la Course d’Automne FFC, la
Randonnée cyclopédestre du Boudin FFCT qui a
reçu 3 400 participants en 1994 et 1996, 4 213 en 1995, le
Réveillon de la Saint-Sylvestre, autant de témoignages
de la remarquable vitalité du club.
Sur le plan sportif, Saint
Léger Cyclisme Cyclo a prouvé son dynamisme et sa
capacité à développer sa participation aux
grandes manifestations locales, régionales, nationales et
internationales organisées par les fédérations
FFCT, UFOLEP et autres. D’une part, la forte présence
chaque dimanche dans les randonnées choletaises et plus
lointaines a permis d’obtenir un grand nombre de trophées
des cyclotouristes les plus représentatifs, d’autre part
Saint Léger Cyclo s’est forgé une image de grand
randonneur lors des rendez-vous suivants :
- la randonnée de la Cholet Pays de Loire, la Jean-René
Bernaudeau, les tours des Mauges, du Maine-et-Loire, de la Vienne,
d’Indre-et-Loire et de l’Ile de Ré
- la Limousine, la Jacques Bossis, l’Ariégeoise,
l’Ardéchoise qui est la Mecque des rassemblements
cyclotouristes internationaux avec 15 000 personnes
- les brevets de grands randonneurs : 200, 300, 600 et 1 000 km, les
24 heures d’Angers : 440 km, St Léger sous Cholet / Paris
la Tour Eiffel : 370 km
- 3 participations au Paris-Brest-Paris : 1280 km (le 1er participant
fut Henri Marchais), 3 participations au Bordeaux-Paris : 640 km,
l’étape du Tour de France et la Semaine
Fédérale qui ont lieu chaque année
- les cyclotouristes se sont rendus à vélo à
tous les rassemblements des Saint Léger de France et
d’Ailleurs, dont celui de Saint Léger les
Mélèzes dans les Alpes en 2003, soit 850 km en 4
étapes.
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1997 - sous
la tour Eiffel
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Claude Malicot / Maurice
Thomas / Christian Champenois / Eric Geincheleau / Hugues
Allanic
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1998-1999 -
cyclo-touristes
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Guy Letourneux / Patrick
Morille / Christian Paquereau / Christian Biteau / Bernard Dubois /
Jean-Pierre Durand / Maurice Grolleau / François Lavergne /
Xavier Allanic / Jérôme Hayault / Didier Gaborit / Simon
Allanic / Hugues Allanic
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1999 -
Arrivée à St Léger le
Guérétois (Creuse)
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Guy Letourneux /
Christian Champenois / Eric Geincheleau / Maurice Thomas / Jean-Louis
Damart
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2001 -
arrivée des cyclos à St Léger les Paray
(Saône et Loire)
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Claude Malicot /
Christophe Ripoche / Guy Papin / Christian Champenois / Maurice
Thomas
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2003 -
départ de nuit pour St Léger les
Mélèzes (Hautes Alpes)
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Guy Papin / Maurice
Thomas / Henri Marchais / Annette Lefort / Jean-Louis Migniau /
Claude Malicot / Eric Geincheleau
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Deux grandes
aventures : Paris-Brest-Paris et
Bordeaux-Paris
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Paris-Brest-Paris : une
grande aventure et une formidable épreuve d’endurance et
de courage, longue de 1256 km, pour les randonneurs (hommes et femmes
de toutes nationalités) qui effectuent ce parcours en moins de
80 heures. C’est ce qu’ont fait en 1999 deux cyclistes
licenciés de Saint Léger Cyclisme, Eric Geincheleau et
Guy Papin, en 75 heures, dont 4 h 45 de sommeil, ce qui est peu pour
un tel effort.
A part les passages de contrôle obligés, chacun est
libre de gérer son temps d’effort, ses repos et son
ravitaillement. Il faut donc faire "marcher" ses jambes mais aussi sa
tête, ce qui ne s’improvise pas pour qui veut se classer
honorablement dans le temps imparti. Bien sûr, une telle
épreuve ne s’improvise pas, il faut une longue
préparation et des milliers de kilomètres
d’entraînement sanctionnés par des brevets pour
pouvoir prétendre y participer et gagner… une
médaille.
Mais quand on aime on ne compte pas, puisque Guy Papin a de nouveau
participé au Paris-Brest-Paris en 2003.
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1999 - Eric
Geincheleau et Guy Papin, après leur
Paris-Brest-Paris
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2003 - Guy
Papin
après son second
Paris-Brest-Paris
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Autre grande épreuve
: le Bordeaux-Paris. Cette randonnée de 639 km peut être
accomplie en trois étapes dans un délai maximum de 60
heures. Sept licenciés de Saint Léger Cyclisme ont
relevé le défi le 30 juin 2000 : Guy Papin en 27 h
7’, Eric Geincheleau en 27 h 9‘, Maurice Thomas en 31 h
31’, Didier Gaborit, Guy Letourneux, Claude Malicot et Patrice
Massard en 31 h 32’.
En juin 2002, dans la même épreuve, Guy Papin a parcouru
les 622 km en 29 h 4’, accompagné de Jacques Rousseau,
Maurice Thomas, Eric Geincheleau et à chaque fois Christian
Champenois comme directeur technique, intendant, chauffeur,
trésorier, masseur…
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2000 - les
cyclotouristes de St Léger après le
Bordeaux-Paris
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Maurice Thomas / Claude
Malicot / Guy Papin / Christian Champenois / Guy Letourneux / Didier
Gaborit / Patrice Massard – absent : Eric
Geincheleau
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2006 -
Paris-Bordeaux : au départ de St Léger, le
vendredi 23 juin - 14h30
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Patrick Morille /
Maurice Grolleau* / Claude Malicot / Eric Geincheleau / Jacques
Rousseau / Serge Launay / Dominique Pégé* / Maurice
Thomas
* Maurice Grolleau et Dominique Pégé étaient les
assistants techniques de l’aventure : conduite du
véhicule, organisation de la restauration, dépannage
mécanique…
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2006 -
Paris-Bordeaux : quelque part entre Bordeaux et
Paris
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Maurice Thomas / Serge
Launay / Patrick Morille / Claude Malicot / Jacques
Rousseau
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2006 -
Paris-Bordeaux : l’arrivée à Paris, le
dimanche 25 juin - 12h30
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Maurice Thomas / Jacques
Rousseau / Serge Launay / Patrick Morille / Claude
Malicot
Guy Papin, de son
côté, vient de réaliser un projet qui lui tenait
à coeur. Pourtant habitué aux Paris-Brest-Paris,
Bordeaux-Paris et autres raids vers les Saint-Léger lors des
Rassemblements, il rêvait de participer au Tour de France
cyclotouriste. A 59 ans, en juin 2006, il a ainsi pris le
départ du 11e Tour de France cyclotouriste avec 141 autres
personnes, des couples, des femmes, 20 étrangers venus de
Belgique, Finlande, Espagne, Angleterre, Danemark, et un
Américain, tous comme lui passionnés de vélo. Un
périple de 3200 km parti de Guer, en Bretagne, et passant par
Cholet, Bordeaux, les Pyrénées, Millau, le Cantal, la
Creuse, le Cher, l'Orne pour finir à Guer, au point de
départ. Un défi où l'important n'était
pas d'arriver le premier mais de découvrir les paysages et le
patrimoine français avec le plaisir de vivre pendant 21 jours
au contact des autres participants et des réceptions aux
étapes où un accueil chaleureux leur était
chaque soir réservé. Un pur bonheur pour Guy
!
Saint Léger Cyclisme
passe du cyclotourisme à la compétition avec toujours
le même trait d’union : "le vélo".
Au cours de ses 27 saisons
d’existence, Saint Léger Cyclisme Compétition FFC
(Fédération Française de Cyclisme) a accueilli
dans ses différentes organisations quelques
personnalités du cyclisme national et
international.
D’abord cet anglais,
Charly Vegelius, arrivé le matin même
d’Outre-Manche au Vendée U dirigé par
Jean-René Bernaudeau, qui prend le départ de notre
course interrégionale sur le circuit de l’Eriboire. Il
s’adapte immédiatement au rythme de la course et porte
l’estocade à quelques encablures de l’arrivée
pour terminer seul, détaché, devant des spectateurs
conquis par son aisance naturelle et sa grande détermination.
Nous le retrouverons quelques années plus tard, avec le statut
professionnel, au sein de la grande équipe italienne
MAPEI.
Pendant 5 ans, de 1987
à 1991, le club s’oriente vers le cyclisme féminin
en mettant sur pied "La Ronde Féminine des Mauges", une
épreuve nationale en ligne, ouverte aux meilleures
françaises, juniors et seniors, ainsi qu’aux
étrangères licenciées dans un club
français. Cette épreuve était doublée
d’une course de "promotion" réservée aux minimes
et aux cadettes : "La Mini Ronde des Mauges", se déroulant en
attente sur le circuit d’arrivée. La première
"Mini Ronde" fut remportée au sprint par la cadette
Félicia Ballanger, alors licenciée au V.C. Yonnais. On
ne savait rien d’elle, mais les spécialistes avaient
remarqué qu’elle allait "très vite au sprint". La
"Ronde des Mauges" était enlevée, en fin
d’après-midi, par Isabelle Nicoloso, championne du monde
de vitesse sur piste en 1985 sur le vélodrome italien de
Bassino Del Grappa. On retrouvait, à l’heure des
récompenses, ces deux coursières sur le même
podium, pour la photo qui devait symboliser par la suite la passation
des pouvoirs entre les sprinters des années 80 et celles de la
décennie suivante. Cette photographie annonce les multiples
succès futurs de Félicia Ballanger (championne du monde
de vitesse sur piste, recordwoman du monde du km, 500 m… et
championne olympique), la fille des Pays de Loire la plus
titrée de l’histoire du cyclisme.
Isabelle Nicoloso en
compagnie de Félicia Ballanger, vainqueur de la
Mini-Ronde
1987 -
Isabelle Nicoloso
vainqueur de la Ronde des Mauges
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Saint Léger Cyclisme
fut le 1er club de l’Hexagone à oser proposer aux dames
une course en ligne atteignant les 100 km.
Aujourd’hui, cette distance se trouve dépassée et
parfaitement admise par le milieu cycliste
féminin.
Après les victoires
des régionales Sylvie Vilain du V.C. Rochefort et Pascale
Duchesne de l’U.V. Poitiers (2 fois), ce fut en 1991 la
démonstration de la canadienne Kelly-Ann Way, qui remporta en
solitaire cette belle épreuve, devant sa compatriote Haskins
et la nantaise Roselyne Riou. Preuve était donnée par
cette étudiante en médecine que l’on pouvait
conjuguer avec bonheur sport cycliste de haut niveau et formation
intellectuelle spécialisée.
Ces épreuves
n’ont pu être reconduites par la suite, les efforts
financiers à consentir n’étant plus à la
mesure des capacités du club.
1991 - Podium
Rondes des Mauges
1re Kelly-Ann Way (Canada) / 2e Haskins (Canada) / 3e
Roselyne Riou
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Quant à la pratique
cycliste, elle est axée depuis toujours sur l’encadrement
et la formation des jeunes. Plusieurs centaines de victoires et de
podiums sont venus récompenser le travail, l’application
et la ténacité de nos coureurs, tant sur la route que
sur les pistes des vélodromes. Plusieurs titres
départementaux et régionaux, acquis individuellement ou
avec le soutien collectif sont venus enrichir le palmarès au
fil du temps.
Il faut signaler aussi
quelques rencontres marquantes pour les jeunes
éléments, comme la remise des maillots par Bernard
Hinault aux cycles Belliard, les empoignades dans les courses cadets
avec Franck Bouyer, empoignades qui se soldaient toujours au
désavantage de SLC, mais avec la satisfaction d’avoir pu
donner la réplique et finalement d’avoir approché
le leader départemental.
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1990 - Franck
Bouyer, en compagnie de Sébastien Naud, de Saint
Léger Cyclisme
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1991- St
Macaire en Mauges, Ets Lionel Belliard
(sponsor)
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les jeunes de Saint
Léger Cyclisme en compagnie de Bernard Hinault, pour la remise
des maillots : Bertrand Van Wonterghem / Koal Tisseau / Carine
Leborgne / Yann Créno / Romain Larché / Stéphane
Grolleau / Patrice Créno / Yoann Guédon /
Sébastien Naud / Christophe Papin / Mickaël Jadeau /
Cyrille Coué / Thierry Ménard / Bernard Hinault /
Lionel Belliard
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2000 - Grand
Prix de Saint Léger
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1er Fargeot, coureur
réunionnais licencié à Nantes / 2e
Grégory Coué, Saint Léger Cyclisme / 3e
Saboureau, Roue Libre Andrezéenne - également sur la
photo : Sébastien Naud, vainqueur du classement aux points
Les 2 miss sont : Lucie Godineau, Miss Ruban Blanc, et Aurélie
Dabin, Ruban Bleu.
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2002 -
départ à
l’entraînement
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Cyrille Coué /
Jordan Lebastard / Michel Charrier / Jean Gelineau / Nicolas Bernard
/ Pierre Pouvreau / Jean-Philippe Morille / Sébastien Naud /
Christophe Papin / Fabien Moron
2004 -
Champion départemental junior :
Maxime Charrier
|
Michel Charrier / Maxime
Charrier / Rémy Morille
L’histoire cycliste du
club s’inscrit sur la route, au fil des kilomètres,
à force d’efforts sans cesse renouvelés, de
sacrifices et de ténacité, pour que vive ce sport dans
la bonne humeur et la camaraderie sous le label SLC (Salut les
Copains) !
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le site de
SLC ici :
|
compétition
et loisir
principale manifestation :
réveillon de la Saint-Sylvestre
|
vélo
de route et VTT
principale manifestation :
randonnée du Boudin
|
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