Jules Bar

"La London Gazette publie dans 3 suppléments de 1919 (1er et 29 août, 15 septembre) les noms de 2725 volontaires (essentiellement Belges, Français et quelques Britanniques) attachés à l'Armée Britannique en France. Parmi ces noms figurent ceux de 26 citoyens français décédés, dont J. H. Bar, de Wallers.
Jules Henri Bar est né à Trith-St-Léger le 17 septembre 1887.
Habitant Wallers, hameau d'Aremberg, marié, père d'un enfant, détenu dans la prison d'Avesnes-sur-Helpe, il est fusillé le 26 juin 1917 à Avesnelles.
Ne disposant pas de quoi écrire, il gravera ses derniers mots dans le mur de sa cellule : "Demain matin je serai fusillé sans peur et sans reproche. Vive la France !"
Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume par décret du 25 mars 1924, il est également titulaire de la Croix de Guerre et la British War Medal.

"Réformé, s'est mis à la disposition de l'Armée anglaise pour faire du contre-espionnage pendant la guerre. Descendu en aéroplane en arrière des lignes allemandes à 7 reprises. Le 26 février 1917, à la suite d'un accident survenu à l'appareil en France occupée s'est fracturé la cuisse. Fait prisonnier par les Allemands à St-Quentin, a été fusillé à Avesnelles le 26 juin 1917."
Il est déclaré Mort pour la France.

Source : http://civils19141918.canalblog.com/archives/2011/06/18/21431074.html 

acte de naissance de Jules Bar - 1887

 

 

 

 

 

les bombardements de 1918

Extraits du livre de René Delame "Valenciennes Occupation allemande 1914-1918. Faits de guerre et souvenirs" Hollande & Fils ed. 1933 :

(...) Le samedi 18 mai 1918, par un temps splendide et très chaud, onze avions français et anglais vinrent nous rendre visite à 10 h 1/2 du matin. Ils commencèrent par lancer quelques bombes sur le village de Trith, tuant six civils (...)

lundi 20 mai 1918
(...) A Trith où il y avait eu également beaucoup de victimes, dont six jeunes filles travaillant à la cartoucherie, l'officier fit venir aux funérailles un piquet de 60 hommes, les familles refusèrent la musique. Les Allemands profitaient de ces incidents pour exciter la population contre les Anglais (...)

mercredi 22 mai 1918
(...) Les Allemands, dans leurs journaux, disaient que, de leur côté, ils avaient jeté 175 000 kilos de projectiles sur Dunkerque, Calais, Saint-Omer et Compiègne. Mais ce qu'il y avait surtout d'effrayant, c'était la rapidité avec laquelle ces attaques se produisaient, ne laissant que très peu de temps pour se mettre à l'abri ; c'est ainsi qu'à Trith, une mère de six enfants, lavant tranquillement son linge, fut transpercée par une bombe (...)

mercredi 26 juin 1918
(...) A Trith, un conseiller municipal mourut d'un éclat d'obus (...)

Source et lien : http://civils19141918.canalblog.com/archives/2011/07/27/21689563.html

 

Alexandre Potaux, blessé à Solférino, en 1859
Désiré Hubert, "fusillé pour l'exemple" en 1914

 

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