éon ejeune

(1893 - 1987)

 

 

Léon Lejeune est un vétéran de la campagne de 1914-1918. Il figure en bonne place dans le Livre d'Or de la Carte du Feu, comme maréchal des logis au 4e régiment de Génie. Il est titulaire des distinctions honorifiques suivantes : 8 chevrons de front, croix de guerre avec 2 palmes, médailles de l'Yser, de la Victoire et Commémorative (14-18).

 

 

 

 

 

 

 

maréchal des logis
8 chevrons de front

 

Le Livre d'Or des Cartes du Feu fut édité par la maison d'édition J. Rosez à Bruxelles au cours des années trente avec une édition ultime en 1940. Il reprend des noms et des photos de vétérans de guerre titulaires d'une Carte du Feu.
Le vétéran qui désirait être mentionné dans le livre était prié de remplir un formulaire dans lequel il citait les distinctions honorifiques qu'il avait reçues. Le même formulaire lui permettait aussi de commander le livre.
Afin de contrôler l'exactitude des informations, des visites eurent lieu au domicile des intéressés qui devaient alors pouvoir présenter les preuves voulues. Une partie du bénéfice de la vente était versé au profit du "Fonds des grands invalides".

Source et lien : http://www.tenboome.webruimtehosting.net/guldenboek/Guldenboekprojecttotaal/livredor.htm

 


 

A l'angle de la rue Godefroid Kurth et de la rue du Cinq Septembre, l'immeuble a, depuis plus d'un siècle, toujours abrité une activité commerciale. De nombreuses enseignes s'y sont succédé au fil du temps, mais cette maison de commerce, entièrement reconstruite après l'incendie du 5 septembre 1944, était à l'origine l'épicerie de la famille Reumont. C'est Elisa Dolizy (1875-1963) originaire de Buzenol et épouse de Léon Reumont (1870-1912) qui tenait la boutique, bientôt secondée par leur fille Flore (1899-1966).

 

 

Flore épousa un jeune gendarme originaire de Pin (Izel), Léon Lejeune (1893-1987), muté à Saint-Léger en provenance de la brigade de Libin. Par son mariage, ce vétéran de la Grande Guerre devait quitter Saint-Léger ou son emploi. C'est cette dernière solution qu'il préféra et il s'installa au n°157 de la rue de l'Ourthe, adresse de l'époque.

Léon Lejeune, en plus d'aider son épouse et sa belle-mère à tenir le commerce, s'occupait des nombreuses tâches liées au milieu agricole environnant et, plus particulièrement, à la culture du tabac, extrêmement exigeante en main d'œuvre.

En contrat de partage de travail avec Marcel Zintz, agriculteur installé sur la place de Choupa, il en produisait 10 000 plants par an. C'est d'ailleurs au retour d'une matinée de travail dans les champs de tabac et pendant le repas de midi qu'il assista, impuissant, à la destruction du centre du village et de sa maison familiale par les troupes allemandes en septembre 1944.

Avant cette date, l'immeuble se composait de deux maisons juxtaposées. Elles ont été réunies lors de la reconstruction.

Ensuite, l'épicerie d'origine connut des évolutions et des modifications importantes. Pendant quelques années, on y vendait "un peu de tout", un coiffeur s'y installa, puis elle abrita un commerce de meubles, la supérette SPAR avant d'être vendue par les enfants du couple Lejeune-Reumont et de connaître d'autres activités commerciales.

 

 

 

 

Source : "Au fil du Ton", chronique n°50 du Cercle de Recherche et d'Histoire de Saint Léger en Gaume, publiée en septembre 2015

 

 

photo de la sépulture prise dans le cimetière de Saint Léger en Gaume

 

Un grand merci à Guy Albarre pour son aide précieuse

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A voir le travail effectué par le Cercle Historique de St Léger pour le 11 novembre 2008, à l'occasion du 90e anniversaire de l’armistice de 1918. 
Il reprend les différents panneaux d'exposition.

(132 Mo)

Nos remerciements à Pierre Dominicy

 

 

 

 

 

erci de fermer l'agrandissement. 

 

 

https://www.stleger.info