e village de aint éger riey

à travers les cartes postales anciennes 

 

 

Tiré du livre "Saint Léger Triey et ses environs à travers les âges", de Françoise Masson, aux éditions Dominique Guéniot

 

 

Ancienne mairie de Triey

 

Autrefois le hameau de Triey possédait sa mairie, comme l’atteste la plaque au-dessus de cette bâtisse (1857), avant que le village ne soit rattaché à celui de Saint Léger, en 1861.

Petit-Triey : Depuis la pose du panneau à l’entrée du hameau, nous ne pouvons ignorer que celui-ci, sur la D 25, fait partie intégrante de la commune de Saint Léger Triey.
C’est en effet au territoire de Saint Léger que ses habitants réunis en plusieurs familles sont rattachés, tout comme le hameau de Triey depuis le 20 février 1861, malgré la situation géographique, à quelques mètres de Drambon.
Il faut signaler une particularité au hameau de Petit-Triey : nous ne trouvons pas les abonnés du téléphone dans l’annuaire à Saint Léger, mais à Drarnbon !

 

 

Saint Léger Triey - la mairie

 

M. Robelot, curé à Saint Léger, note que c’est le 1er janvier 1793 que le mot "maire" apparaît pour la 1ère fois sur les registres. Avant, c’était un officier municipal.
M. Pierre Pierry, le beau-père du général Paulin, fut nommé maire à Saint Léger cette année-là.
En 1843, M. Pierre Morizot est maire de Saint Léger, le général Paulin apparaît pour la 1ère fois dans les registres de l’État civil en tant que maire et officier de l’État civil.
Le 5 décembre 1846, M. Pierre Morizot devient adjoint et remplace très souvent le général dans ses fonctions.

1866 : dépouillement des professions du village

  • Propriétaires habitant sur leurs terres : 6 couples + 1 domestique
  • Fermiers : 14 couples
  • Cultivateurs (colons ou métayers) : 16 couples
  • Journaliers - ouvriers agricoles : 21 hommes et 6 femmes
  • Curé : 1 + 1 domestique
  • Maçons : 3
  • Aubergistes (2 auberges) : 2 couples
  • Maréchal-ferrant : 1
  • Cantonniers : 2
  • Garde champêtre : 1
  • Scieur de long : 1

  

St Léger (Côte d'Or) - l'école

 

 

Au-dessus de l’école de Saint Léger, au niveau de la cloche, une date : 1848.
Le général Paulin, maire de Saint Léger, a fait de cette maison commune une école, bien avant la loi Jules Ferry de 1882, loi où l’enseignement primaire devient gratuit, obligatoire pour les garçons et les filles de 6 à 13 ans, et où l’enseignement religieux est supprimé.
En 1791, il y avait déjà un recteur d’école à Saint Léger. Nom donné à cette époque : "maison rectorale".
En 1893, l’inspecteur d’académie vient d’autoriser la fermeture de l’école mixte de Saint Léger où sévit une épidémie de rougeole.
En 1908 : nomination d’une maîtresse de travaux de couture. Déjà, en 1868, la commune de Saint Léger s‘était réunie en séance de délibéré, sur l’utilité des travaux d’aiguille pour les filles. Le maire, le général Paulin, reconnaît l’utilité de ces travaux à aiguille qui ont déjà lieu dans la commune.

 

 

St Léger (Côte d'Or) - le château

 

 

St Léger Triey - le château, vu de l'arrière

 

 

St Léger (Côte d'Or) - l'église

"J’ai l’honneur de vous annoncer que je viens d’accorder pour la décoration de l’église de la commune de Saint Léger, un tableau exécuté par madame Gerbaud, représentant le Christ en croix.
Les frais d’encadrement, d’emballage et de transport, évalués ensemble à la somme de 200 francs, devront être acquittés lors de la réception du tableau, qui sera expédié prochainement à monsieur le curé de Saint Léger.
Signé : le ministre de la Maison de l'Empereur " (Napoléon III)
Le seul mérite de la commune fut d'avoir, à cette époque, pour maire le général Jules Paulin...

 

 

Saint Eloi, patron des forgerons
1449 (classé)

Christ en croix portant l'inscription
"Don de l'Empereur, 1866"

 

 

"La mort de la Vierge" Groupe, bois sculpté et polychrome
Statuaire classé monument historique. Début du XVIe siècle

 

 

St Léger (Côte d'Or) - le café Maldant

 

 

A nos morts 

Dans le cimetière de Saint Léger se trouve le monument du Souvenir de la guerre de 1914-1918.
Son érection et la bénédiction de la plaque eurent lieu le mardi 10 septembre 1919 par le prêtre de Pontailler, en présence de la municipalité, ainsi que des soldats démobilisés et d’une nombreuse assistance.

1914-1918
1915 : Bellorgie Henri
1916 : Blandin Louis (sous-lieutenant)
Chavant Hippolyte
1939-1945
1940 : Darmigny Arsène
Chavant Henry
1944 : De Combeaud Guy (capitaine)
1955 Tonkin
De Bellescize Christian (lieutenant)

Le 11 novembre 1920, jour anniversaire de l'Armistice, fut célébrée la messe pour les morts de la guerre, à laquelle assistaient les conseils de Saint Léger et de Marandeuil ainsi que des soldats des deux villages. Une palme, don de la commune de Saint Léger, fut bénite pour être posée sur la plaque souvenir.

 

 

St Léger (Côte d'Or) - l'étang

 

A une époque où l’on n’a pas la ressource de poissons de mer, sinon sous forme de salaisons, les étangs se sont multipliés. Le terroir de Saint Léger était favorable à leur établissement.
Le "Grand-Etang" a été prolongé par l’étang neuf des Essarts, alias étang Pierre. Un troisième était venu s’y adjoindre : l’étang du Charmiot, appelé encore étang du Faulot du nom des bois voisins entre Saint Léger et Etevaux.
A l’entrée du "Grand-Etang" se trouve un bois de feuillus, où coule un ruisseau : le déversoire de l’étang. A cet endroit, il y avait un moulin construit en 1770, qui a servi plusieurs décennies.
Le "Grand-Etang" a été construit par les moines de Saint Léger en 1235. Non loin des bois de Saint Léger, les moines avaient construit une petite chapelle, sous le titre de Notre-Dame du Chêne. Celle-ci fut détruite en 1789, à la Révolution.
Site remarquable, décor enchanteur où la promenade du dimanche reste un privilège.

 

 

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