aits ivers et

oupures de resse anciennes

 

 

"On écrivit de Nevers, en 1765, que le 20 octobre de cette année on avoit vu à six heures et quarante minutes du soir, à St Léger de Fougeret, entre Château-Chinon et Moulins, un globe de feu très élevé et de la grosseur d'un tonneau, qui éclairoit au loin tous les environs et répandoit en même temps une chaleur assez sensible. Ce phénomène s'étoit évanoui par un bruit assez semblable à une forte explosion de poudre, qui d'abord effraya beaucoup. Quelques secondes après, on entendit un bruit sourd, semblable à celui d'une canonnade qui eût été à trois lieues de distance. Le tout dura près d'une minute. Le bruit paroissoit venir du côté de la Bourgogne et retentir de la terre. Le même feu fut observé à la même heure à Château-Chinon, du côté du midi, à Cercy-la-Tour, du côté de l'est. La gazette d'Amsterdam du 22 octobre marquoit que le 9 et le 12 du même mois on avoit vu à Londres un semblable météore."

Source : "Dictionnaire des merveilles de la nature"
publié par Delaplace en 1802 -
http://books.google.fr/books?id=Rs89AAAAIAAJ

 


 

Meurtre à St Léger de Fougeret en 1779

Récit proposé par Alain Trinquet - http://www.gennievre.net

"Cejourdhuy 9 daoust 1779 a été + inhumé Jean Papon fils de Claude Papon et de Françoise Michot ses pere et mere qui a été assigné (lire assassiné) dans le bois de la Vernée Bourdon duquel cadavre on na trouvé que la teste un bra une cuisse en presence de Huge Bazot de Guilliaume Michot de Jacque Giéz de Lazare Pregermain qui ne signe(nt). Guillier curé de St Leger. + apres les formalitées de justice."
Notes :
1. Jean Papon a été baptisé le 20 may 1773, il a donc un peu plus de six ans ; ah les garçons, toujours intrépides ! Claude Papon, le père de l’enfant, est manœuvre au village des Michots.
2. Je n’ai pas trouvé “la Vernée Bourdon” sur la carte au 25.000e, ni sur la carte de Cassini, mais il existe aux Michots un bois dit “les Vernes”, je le sais parce qu’il appartenait à ma grand-mère paternelle, originaire des Michots, et que j’en ai hérité.
3. Jerosme Guillier, le curé, qui commence à se faire vieux, a confondu “assigné” et “assassiné”. On peut le comprendre si l’on se réfère à cette note de Littré à la suite de sa définition d’assigner. Étymologie : Berry, assiner ; wallon, asèner, faire signe ; provenç. assignar ; espagn. asignar ; ital. assegnare ; de adsignare, de ad, et signare, faire signe (voy. SIGNER). On voit que assigner et assener se confondent. Le g ne se prononçait pas au XVIIe siècle : assiner, d'après CHIFFLET, Gramm. p. 227. L'auberge enfin de l'hyménée Lui fut pour maison assinée, LA FONT. Fabl. VI, 20.
4. Toujours à propos de la lettre g, le curé Guillier ne semble connaître que le g dur, comme ici Huge pour Hugue, et ailleurs dans les BMS, Nuge pour Nugue, à se demander s’il prononçait Guirard pour Girard.
5. On ne sait ce qui permet au curé d’être aussi affirmatif lorsqu’il parle d’assassinat. Ailleurs, dans des cas semblables, on parle de loups, il est vrai qu’on est au mois d’août, et je ne sais s’ils sévissaient en toute saison. Il serait intéressant de jeter un coup d’œil aux archives judiciaires de St Pierre Le Moûtier pour voir si l’enquête n’a été qu’une “formalité”, comme il le dit assez maladroitement, ou si elle a débouché sur la découverte d’un coupable
.

"Nous avons questionné un vieil habitant des Michots, hameau de St Léger : le bois de la Vernée est situé a priori entre les Curées et les Michots, tous deux autres hameaux de St Léger de Fougeret, mais ce nom n'existe plus sur le cadastre. Sur St Léger, beaucoup de bois en parcelles appartenaient à différents propriétaires (...) Sinon on retrouve cette histoire relatée dans le magazine "Vents du Morvan" d'hiver 2006 dans une rubrique sur les loups (...)"

Odette et Roger Mézie, correspondants à St Léger de Fougeret - août 2012

Voici la rubrique en question de Vents du Morvan

 


 

Dimanche dernier, le feu a pris dans 4 bois différents (...) Enfin, au bois de Roche, commune de St-Léger-de-Fougeret, appartenant à M. de Saint-Léger, des pâtres, ayant allumé du feu pour se réchauffer, le vent violent qui soufflait rabattit les flammes sur les feuilles sèches ; l'incendie se communiqua rapidement aux arbres voisins et en un instant envahit plusieurs hectares. Les dégâts sont considérables.
Le Journal de la Nièvre - 17/02/1882

 

Le 1er août, un incendie s'est déclaré au hameau des Petites-Cheintres, commune de Saint-Léger-de-Fougeret, et a détruit une maison d'habitation, une grange, deux écuries, des récoltes, etc.; le tout appartenant à M. Jean BREUGNOT. Les pertes sont évaluées à 5 800 fr.
Le Journal de la Nièvre - 06/08/1882

 

lundi 19 octobre 1885

 

Dans la matinée du 26 janvier, un enfant de 3 ans, Joseph COURRAULT, en nourrice au hameau des Bordets, commune de St-Léger-de-Fougeret, avait été momentanément confié, par sa nourrice, à la garde de Mme VIVIEU, ménagère au hameau. Celle-ci, s'étant à son tour absentée un instant, laissa l'enfant seul. Il prit une brosse qui se trouvait à sa portée et nettoya avec le cendrier du poële. Malheureusement, le feu prit à la brosse et se communiqua aux vêtements de l'enfant qui, en peu d'instants, fut entouré de flammes. La veuve VIVIEU, attirée par ses cris, accourut et, en voulant arracher les lambeaux de vêtements du petit Joseph, fut gravement brûlée aux mains. Malgré les soins qui furent prodigués à l'enfant, il succomba 2 jours après ; le pauvre petit avait eu le tronc presque complètement carbonisé.
Le Journal de la Nièvre - 02/02/1899
 

Source et lien : http://faits.divers.nievre.over-blog.com

 

les enfants assistés dans le Morvan
à la fin du XIXe et au début du XXe siècle
 

 

Audience de Château-Chinon du 29 avril :
Claude COTTIN, 53 ans, cultivateur à St-Léger-de-Fougeret, 6 jours de prison et 50 fr. d'amende pour chasse au fusil sans permis en temps prohibé et avec engins prohibé.
Le Journal de la Nièvre - 05/05/1899

 

Dans la nuit du 12 au 13 octobre, vers une heure du matin, un incendie s'est déclaré dans un grand corps de bâtiment, comprenant maison d'habitation, grange et écuries, au hameau de Boutheloin, commune de Saint-Léger-de-Fougeret. Ces bâtiments, appartenant à M. Richoux, ingénieur à Châteauroux, étaient occupés par M. Louis Lemaître, fermier. Les pertes sont importantes, l'incendie ayant presque tout détruit. Elles se répartissent ainsi : environ 10 000 fr. pour le propriétaire et 9 300 fr. pour le fermier et sont couvertes par des assurances. Certains indices permettent de supposer que ce sinistre est dû à la malveillance.
Le Courrier de la Nièvre - 18/10/1903

 

27 mars 1906 - après la séparation de l'Eglise et de l'Etat
l'inventaire de l'église de Sermages, près de St-Léger
Le curé et une partie des habitants ont dressé une barricade
pour s'opposer à l'inventaire des biens de l'église.

 

27 mars 1906 - inventaire
l'intérieur de l'église après l'enfoncement de la porte de la sacristie

 

mardi 3 avril 1906



 

courrier daté du 13 décembre 1906
le préfet Lucien Saint s'adresse au maire de St-Léger-de-Fougeret

 

 

1914 - la guerre : Roger Doussot, de Saint-Léger, meurt le 5 octobre à l'hôpital de Commercy.

 

pour en savoir plus

 

 

vendredi 30 août 1918

 

 

 

23 février 1929
Journal des mutilés, réformés et blessés de guerre

pour en savoir plus

 

 

  

bulletin paroissial d'avril 1935 (extraits)

 

 

 

Mercredi 5 mars 1941 - A Saint-Léger-de-Fougeret, une fermière a été tuée par l’explosion d’une grenade qu’elle manipulait.
Lu sur
http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr

 

  

 

 

 

https://www.stleger.info