St Léger Vauban, photographié le lundi 18 octobre 2004 - http://www.flickr.com

Que faire ? Se battre

"J'aime la forêt. Mon itinéraire de vie me conduit, me ramène de la forêt des Landes à celle du Morvan... J'ai vu disparaître en trente ans la forêt celte du Morvan. Je représente ce pays. Je n'ai rien pu faire pour le défendre. Que faire contre la coalition de la loi, de l'administration et de l'indifférence ? Se battre assurément.

Pour éveiller l'opinion, j'ai multiplié les débats, les colloques, pris part aux rares groupes et comités qui tentaient l'impossible. Le Conseil Général de la Nièvre a consacré des sessions à l'étude de ce problème, appelé en consultation les meilleurs spécialistes, engagé sa responsabilité financière dans des projets de sauvegarde.

Paris n'a jamais répondu que par bordées d'axiomes. Économie, économie d'abord ! A quoi bon ces chênes qui exigent un siècle pour la maturité, ces hêtres dont la fibre refuse de s'intégrer aux techniques rentables de la cellulose, ces frênes, ces charmes, ces trembles, ces bouleaux ? Chaque semaine, par centaines d'hectares, la forêt de lumière tombe sous l'assaut des scrapers. Place aux résineux.

Que dire aux petits propriétaires du cru ? De 1946 à 1973, le fonds forestier a réservé ses primes et ses prêts aux plants qui poussent vite. Vite, vite, la terre et la sève et le bois doivent plier le cycle des mûrissements au rythme de l'homme pressé. Les grandes compagnies achètent nos collines, rasent nos horizons. J'ai reçu de ma banque parisienne un prospectus qui me vantait le profit à tirer de la prochaine tonte de la forêt de la Gravelle, voisine de Château-Chinon. On ne s'inquiète ni du débit des sources, ni de l'acidité des sols, ni du climat qui change, ni du gibier qui fuit, ni des oiseaux qui se sont tus.

On a râpé la roche du Beuvray : j'y ai cherché en vain la trace des chemins creux qui bordaient - jusqu'à une date récente - les hautes souches de la hêtraie, mémoire d'une histoire plus vieille que César ... Partout, la forêt meurt. Et le boqueteau, la haie, l'espace vert.

L'autoroute, la ville, les professionnels de l'argent et, plus encore, le simple goût d'anéantir l'oeuvre du temps, d'affirmer un pouvoir sur l'humble ordre des choses, de tirer du fugace le sentiment de l'éternel, précipitent l'événement."

François Mitterrand - "L'Abeille et l'Architecte" - Flammarion, 1978

Source : http://www.morvand.org un site à découvrir !

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint-Léger-Vauban (1/4)

Le nom du village vient du nom de saint Léodégar, évêque martyr d'Autun.

En 2013, la commune était habitée par 447 personnes. En 2020, la population est de 368 habitants. La superficie est de 33,81 km² et la densité de 12 habitants / km².

Le village s'est appelé Saint-Léger-de-Foucheret jusqu'en 1867, date à laquelle le décret de Napoléon III le remplaça par l'actuel, afin d'honorer le fils du pays, le maréchal Vauban.

Un lac de barrage d'une superficie de 150 ha sur la rivière Trinquelin a été construit dans les années 1960. C'est le seul cas en France où le même cours d'eau change trois fois de nom (Couisin, Trinquelin, Cousin). Du bassin de Saint Agnan (ainsi nommé d'après le village où débute le lac) provient l'eau potable produite pour les communes environnantes par le groupe Suez. Il est entouré de forêts appartenant aux communes de Saint Agan et Saint Léger Vauban et utilisé par l'ONF pour le chauffage et le bois de construction (chênes et hêtres et douglas, amenés ici au XIXe siècle). Le plan d'eau est également un lieu idéal pour les pêcheurs et les amoureux de la nature en quête de calme et de tranquillité.

La commune fait partie du Parc Régional du Morvan (...)

Marek Wyrwa - 2020

  

 

la place du village - pour un agrandissement, cliquez ici

 

 

 

agrandissement ici

 

 

 

 

 

Saint-Léger-Vauban (2/4)

(...) Le centre du village est la place sur laquelle a été érigée en 1905 une statue, œuvre du sculpteur Anatole Guillot, en l'honneur du fils de cette terre, le maréchal Vauban.

À l'extrême gauche est conservée une balance à bétail qui ne fonctionne plus mais qui témoigne de l'activité d'élevage de la race charollaise. Encore dans les années 1970, les éleveurs vendaient ici leur bétail. Aujourd'hui, il y a une foire en février, la seule du genre dans le département, car elle est combinée avec un concours d'animaux. Chaque année, les éleveurs de bovins, ovins, caprins et autres ont l'occasion de montrer les fruits de leur travail. En 2020, a eu lieu sa 54e édition

Outre les animaux, des machines agricoles sont également présentées et des produits artisanaux locaux proposés, notamment la production d'un type de boudin noir sans gruau.

La place, dans sa partie occidentale, abrite le musée Vauban qui a été transféré en 1996 de la mairie à la maison du sculpteur Marc Hénard. En plus des planches présentant le personnage et les œuvres du héros dans le contexte de la région et de l'époque, un film de 20 minutes complète la visite, avec possibilité de traduction en anglais et en allemand (...)

Marek Wyrwa - 2020

  

 

 

 

 

le bâtiment "mairie-école" - en 2008, l'école comporte 2 classes : GS-CP-CE1 et CE2-CM1-CM2

 

 

 

 

 

 

l'église de Saint-Léger-Vauban - http://www.panoramio.com

 

 

 

 

 

 

22 décembre 2016 - par Pierre Liège https://www.facebook.com/samkookyz

 

 

 

22 décembre 2016 - par Pierre Liège https://www.facebook.com/samkookyz

 

 

Saint-Léger-Vauban (3/4)

(...) Dans le village se trouve une église du XVe siècle dans laquelle Sébastien Le Prestre, futur maréchal de Vauban, fut baptisé en 1633. L'édifice a été construit sur un plan en croix latine. Jusqu'au Xe siècle existait une église ici qui fut détruite, mais on ignore les raisons de sa disparition.

Le village est mentionné en 1103 comme Sanctus Leodegarius de Morvino. L'église était dédiée à Léodégar, évêque d'Autun, martyrisé en 677-678 par Ebroïn, majordome de la dynastie mérovingienne. Il joua un rôle politique important dans les soubresauts de la monarchie franque finissante. Il est lié aux villes de Poitiers, où se fit sa formation et où se trouvent ses reliques, et d'Autun dont il fut l'évêque, ainsi qu'à la région de Fécamp et à celle de Doullens en Picardie où il est mort. Un concile d'évêques l'a proclamé saint en 681 et l'Église catholique romaine célèbre sa fête le 2 octobre.

Qui était Saint Léodégar (Saint Léger) ?

Une note des archives diocésaines d'Autun mentionne la dîme que le prêtre, qui desservait l'église, devait recevoir. La paroisse appartenait alors à ce diocèse. L'église actuelle a été construite après la guerre de Cent Ans. Le bâtiment a été restauré et reconstruit sous le règne de Napoléon III. La silhouette de l'église se pare de l'élan de sa flèche, comme un "doigt pointé vers le ciel". Le portail ouest simple et l'ancienne entrée principale sont de style Renaissance. Les piliers carrés soutiennent fortement la tour. Le début de la Renaissance se lit dans les voûtes gothiques du chœur. A l'intérieur, l'arrière de l'église est orné de bancs du XVIIe siècle provenant de la basilique de Vézelay, ils étaient destinés aux dignitaires faisant face à la chaire.

L'artiste Marc Hénard (1919-1992) a réalisé dans les années 1970 les ailes en bois de la porte portail côté sud et le décor en céramique bleue et rose du presbytère, avec Serge Jamet. Il entoure l'autel principal et se compose de planètes, d'animaux et d'outils qui tournent autour du triangle de la Trinité. La chapelle de gauche du XVIIe siècle est dédiée à Notre Dame du-Bien-Mourir. Une plaque avec une déclaration de foi du Père Jean-Baptiste Muard et de ses quatre compagnons a été accrochée en face. Le père Muard, dont la statue se dressait autrefois dans la cour du presbytère adjacent, fut le fondateur de l'abbaye bénédictine de Sainte Marie de la Pierre-qui-Vire en 1850 (...)

Marek Wyrwa - 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le coeur du village - janvier 2021

 

 

 

janvier 2021 à nouveau

 

 

 

la grange des Oudots, emplacement supposé de la maison natale de Vauban

 

 

 

la maison natale de Vauban

 

 

 

Sur cet emplacement s'élevait la maison où est né, le 1er mai 1633,
Sébastien Le Prestre de VAUBAN, mort à Paris le 30 mars 1707

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la mare, près de la place principale du village

 

 

 

la maison Vauban, musée qui lui est consacré

 

 

 

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Le chêne de Vauban, un géant vert

Il est vieux, très vieux. Il aurait plus de 350 ans. Pourtant il ne fait pas son âge.

On le connaît sous le nom de chêne de Vauban. Non, ce n'est pas le maréchal natif du village de Saint-Léger-Vauban (alors Saint-Léger-de-Foucheret) qui l'a planté, mais ce chêne majestueux a certainement été planté ou semé au moment où l'homme d'État de Louis XIV naissait.

Ce géant vert, une des fiertés du village, est un chêne pédonculé mesurant aujourd'hui 32 mètres et d'une circonférence de 5,90 mètres. Il faut se mettre à plusieurs pour l'enserrer dans les bras.

Le chêne de Vauban est particulièrement impressionnant à voir, avec une ramure bien équilibrée et un tronc bien droit. De plus, il est facilement observable, planté en bord de route à l'entrée d'un pré, au lieu-dit les Presles, à quelques encablures de la maison natale de Vauban.

Le vieux chêne a été distingué par le label Arbre remarquable, qui recense les arbres exceptionnels. À ce jour, en France, seulement 200 d'entre eux, estimés comme exceptionnels, relèvent de ce label décerné par l'association parisienne Arbre. À travers un partenariat, communes, collectivités territoriales, établissements publics ou propriétaires privés s'engagent à entretenir, sauvegarder et mettre en valeur l'arbre distingué.

Au bord de la petite route, Sa Majesté le chêne de Vauban est toujours en pleine forme et, du haut de ses trois siècles et demi, semble vouloir défier le temps qui passe.

M.T., le 7 décembre 2016

Source : https://www.lyonne.fr

photo de Agnès Baron https://www.facebook.com/groups/864435266914687 - agrandissement ici

 

 

 

lavoir, au hameau Corvignot

lavoir, au hameau de Trinquelin

http://joanno.e-monsite.com

 

 

 

le lavoir de Trinquelin, par Pierre Labrousse https://www.facebook.com/pierre.labrousse.31 - agrandissement ici

 

 

 

puits, au hameau de Trinquelin - https://www.facebook.com/pierre.labrousse.31 - agrandissement ici

 

 

 

Trinquelin en hiver

 

 

 

Trinquelin au printemps

 

 

 

la croix des Hotteaux, sur la commune limitrophe de Beauvilliers

Au XIIe siècle, Bellovillare était rattaché à Saint-Léger-de-Fourcheret, ancien nom de Saint-Léger-Vauban. Cette croix se trouve sur le sentier de grande randonnée de pays Tour de l'Avallonais. L'inscription dit : "Croix des Hotteaux - Restaurée par les soins de Madame la comtesse d'Erceville - 1890 - Sainte Barbe, priez pour nous"

 

 

 

Saint-Léger-Vauban (4/4)

(...) La commune comprend les hameaux suivants: Anguillères - La Bécasse - Bois des Chasses - Le Bon Rupt - Le Champ des Alouettes - Champ Renard - Corvignot - Les Garennes - La Maison des Champs - le Moulin Simonneau - La Pêcherie - Les Pêchasses - Réserve de Ruères - Ruères - Trinquelin - La Vente Pic Vert - Le Pré Pigeon - et le monastère bénédictin de Sainte Marie de la Pierre-qui-Vire, situé au bord du ruisseau du même nom que le hameau de Trinquelin.

Fondée en 1850 par le Père Muard à l'image des abbayes médiévales, c'est-à-dire au fond de la forêt et au bord d'un cours d'eau, elle est associée à la Congrégation Subiaco Monte Cassino (Congregatio Sublacensis Casinensis) et accueille les personnes en quête de contemplation et de spiritualité, quels que soient leurs points de vue et leur foi.

Le monastère possède également une ferme biologique qui élève les vaches de la race brune des Alpes, proposant ses produits (yaourts, fromages et lait frais).

Marek Wyrwa - 2020

 

 

 

2010 - l'abbaye de la Pierre Qui Vire - https://www.flickr.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la Pierre Qui Vire - https://www.flickr.com

 

 

 

 

 

 

https://www.flickr.com

 

 

 

l'abbaye de la Pierre Qui Vire, de Jean-Louis Hussonnois - http://photos.linternaute.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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statues de Marc Hénard - à droite, le Père Muard

 

 

 

détail du portail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

feuilles d'eau, de Luc Wunenburger - http://photos.linternaute.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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les photos d'Henri
 

 

erci de fermer l'agrandissement sinon.

 

 

 

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