La famille VALENTIN au Hameau de La Garde et aux Lévriers
à St Léger sous la Bussière, entre 1804 et 1830
  
 

 

a descendance est assurée (1821 à 1826)

 

 

Le patriarche Claude vient de mourir, mais sa descendance est assurée !

Le nom des VALENTIN est porté par ses trois garçons.
Il y a déjà, à sa mort, douze petits-enfants, dont quatre garçons (tous chez Jean-Marie). Ils pourront à leur tour continuer la lignée.
Et les naissances ne vont pas s'arrêter en si bon chemin !
Les trois femmes des garçons VALENTIN vont, à tour de rôle, être enceintes et accoucher.

Chaque année, ou presque, la famille VALENTIN s'agrandit..., et la grand-mère Claudine CORGIER, veuve VALENTIN, voit ainsi passer sa postérité de 12 à 18 petits-enfants à son décès !

Antoinette, née le 4 octobre 1821, fille de Jean-Pierre et de Jeanne-Marie FOUILLOUX, est baptisée le jour même.
Son parrain est Claude FOUILLOUX, frère de Jeanne-Marie, et sa marraine est Antoinette VALENTIN.
C'est certainement la sœur de Jean-Pierre, née en 1792, et c'est une des rares fois où nous trouvons sa trace dans les actes d'état civil.

 

Un enfant valétudinaire

Léger (notre ancêtre direct), né le 8 décembre 1821, est le 2e garçon de Jean-Benoît et de Benoîte THOMAS.
Nouveau-né fragile certainement, car il n'est baptisé que le 20 décembre, plus de deux semaines après être né !
Les circonstances doivent l'exiger car un tel délai au baptême est rarissime à cette époque.

Le parrain est "Léger BERTHOUD Le Jeune", le beau frère de Jean-Benoît VALENTIN, veuf depuis 10 ans de Claudine VALENTIN. La marraine est Etiennette OULLY ?

De Léger, alors âgé de 9 ans, un document de 1830 constate "l'état valétudinaire".
Ce mot dit bien la santé précaire de notre ancêtre dès son plus jeune âge.
Maladif, de constitution chétive, Léger sera néanmoins le seul garçon survivant de la lignée paternelle. C'est lui qui assurera la descendance des VALENTIN !

 

Jean-Marie se remarie

Veuf à 40 ans de Jeanne BERTHOUD, Jean-Marie VALENTIN a 6 enfants à élever, entre 3 et 13 ans ! Il faut "une femme à la maison".

Il se remarie le 30 janvier 1823, "à deux heures du soir", avec Benoîte LAROCHETTE, native de Saint Léger le 2 août 1790.
Ses parents sont Denis LAROCHETTE et Marcelline BONTRETIN.

L'épouse a presque 33 ans, Jean Marie, lui, vient de fêter ses 42 ans il y a deux jours.
A noter une erreur d'état civil dans son acte de mariage : il est né à Propières, certes, mais "le huit du mois de janvier an mil sept cent quatre vingt un…"

"Propriétaire tissier", il est "fils majeur de défunt Claude VALENTIN, cultivateur…et de vivante Claudine CORGET, demeurant à St Léger…"
Claudine, la mère, va avoir 70 ans.

Avec sa seconde épouse, Jean-Marie VALENTIN habite aux Lévriers, hameau de Saint Léger entre La Garde et La Bussière.

"Benoîte VALANTIEN" ainsi que l'écrit l'officier d'état civil, née le 23 novembre 1823, est la première fille de Jean-Marie VALENTIN et de Benoîte LAROCHETTE, "propriétaire demeurant au hamot des Lévriget dite commune de Saint Léger".

Le parrain est Denis LAROCHETTE, le grand-père maternel de l'enfant "manœuvre vers la planche de Nogent" (un passage sur la rivière de Grosne, non loin du hameau où réside, entre autres, Léger BERTHOUD, beau frère de Jean-Marie).
La marraine est "Benoîte TOTIN ? femme de Charles CHARVAIS cultivateur aux Lévriers".
Benoîte mourra à 18 ans le 19 octobre 1841.

"Magdeleine VALANTIN", née le 19 février 1824, fille de Jean-Pierre et de Jeanne-Marie FOUILLOUX, "au hamot de La Garde", est baptisée le lendemain.
Le parrain est Jean-Benoît VALENTIN, son oncle ; la marraine est Madeleine THEVENET, "femme de Jean BERTOUX".

Le 25 avril 1824 meurt le petit Joseph.
Il y a à peine 4 ans : sa mère, Jeanne BERTHOUD, mourrait en le mettant au monde !
A ses funérailles, le lendemain, sont présents Jean-Benoît et Jean-Pierre VALENTIN "ses oncles propriétaires à La Garde".

 

Jeanne-Marie née et décédée à Saint Léger...
sans être déclarée en mairie !

"Ce jourd'hui quatre juin mil huit cent vingt quatre, (4 juin 1824) a été baptisée sous condition ondoyée par la sage femme, Jeanne-Marie, née de ce jour du légitime mariage de Jean-Benoît VALENTIN, propriétaire à La Garde, et de Benoîte THOMAS.
Le parrain a été Jean-Pierre VALENTIN, son oncle propriétaire au même lieu, et la marraine Jeanne-Marie FOUILLOUX, femme du parrain qui (ne) sut signer de ce enquis et requis VALENTIEN MILLIER desservant."

Les registres de catholicité, d'où est tiré l'acte ci-dessus, précisent : "Ce jourd'hui cinq juin… Jeanne-Marie, née et décédée hier, fille légitime de Jean-Benoît VALENTIN…a été inhumée avec les prières et selon le rite de l'Eglise en présence de son père et de son parrain soussignés "

Jeanne Marie a donc pu naître et être baptisée à Saint Léger en juin 1824, décédée et enterrée le lendemain sans avoir été déclarée en mairie !
Aucune trace d'elle en effet dans l'état civil.

Claude, né le 8 avril 1825, fils de Jean-Benoît et de Benoîte THOMAS, est déclaré en mairie le surlendemain par son père.
Celui ci est accompagné par Jean CORNIER "marguillet" (c'est à dire sacristain sonneur de cloches) de 56 ans et de Pierre DESROCHES "maréchal (ferrant) "36 ans, tous "deux voisins du nouveau-né."

Claude est baptisé deux jours après.
Le parrain est Claude RUET, "propriétaire à Bussière" et la marraine est "Jeanne THOMAS, sa cousine, fille de Jean THOMAS, propriétaire à Dompierre", c'est à dire la fille du frère de Benoîte THOMAS.

Deux semaines plus tard, le 21 avril, a lieu le baptême de Jeanne-Marie (née le 19 avril 1825), fille de Jean-Marie et de Benoîte LAROCHETTE.

Son parrain est "Jean REVILLIER son oncle par alliance, masson à Saint Point" second époux de Pierrette-Claudine VALENTIN, sœur de Jean-Marie.
Elle s'est remariée après la mort d'Antoine LAROCHETTE, son premier époux.

La marraine est Jeanne-Marie FOUILLOUX, tante de la baptisée, épouse de Jean-Pierre VALENTIN.

La petite Jeanne-Marie décède aux Lévriers "à cinq heures du matin, au domicile de son père" le 2 octobre 1825, âgée de cinq mois et demi !

Sa marraine, Jeanne-Marie FOUILLOUX, ne tarde d'ailleurs pas à être enceinte à son tour !

Claude naît le 23 juillet 1826 au foyer de Jean-Pierre VALENTIN "maçon à La Garde".
Le parrain est, comme pour le fils de son frère Jean-Benoît âgé de 15 mois, Claude RUET, "propriétaire à Bussière" et la marraine "Pierrette SANTAN ? épouse de Léger BERTOUX à Nogent".

Léger, veuf en 1811 de Claudine VALENTIN et remarié avec Marie DUFOUR en 1812, se serait il remarié après un nouveau veuvage ?
Probable, peut-être est-ce seulement un homonyme ?

 

Michel Guironnet
mai 2002

 

01

Petite histoire de St Léger sous la Bussière

02

Les Valentin s'installent à St Léger

03

Marraine et conscrit Valentin

04

Mariages des enfants Valentin à St Léger

05

"L'Ogre et les conscrits" (1807) 

06

Achat du domaine de La Garde à St Léger (1808)

07

Revenus des paysans et valeur de l'argent

08

Les "dernières volontés" des époux Valentin

09

Partage de propriété à La Garde (juin 1809)

10

Claude Valentin, "illétéré, de ce enquis"

11

Le mariage de Jean-Benoît (1811)

12

Histoire d'un contrat de mariage "double" (1812)

13

Le prix de la terre (1817)

14

La mort du père Claude Valentin (1821)

15

La descendance est assurée (1821/1826)

16

Les malheurs de Jean-Benoît Valentin

17

La mort de Claudine, la grand-mère (1828)

18

La mort de Jean-Benoît Valentin (1830)

19

Inventaire au domicile de Jean-Benoît Valentin

20

Vente des biens délaissés par Jean-Benoît Valentin

 

vers St Léger sous la Bussière

 

 

 

 

 

 

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