Les
premières mentions d'Orvault remontent à l'an 850. La
première église daterait du VIIIe siècle. Saint
Léger, évêque d'Autun, aurait été
l'instigateur de cette construction qui a tenu jusqu'au XIIe
siècle. L'église actuelle date de 1901.
l'église St
Léger d'Orvault
Orvault est traversée de
chemins creux, peu entretenus. Les diligences les empruntent,
s'assurant que des auberges existent en bordure, car ils
s'avèrent dangereux en hiver.
Orvault est restée durant des siècles hors des routes
royales et de l'Empire, ce qui a retardé son
développement.
En 1850, le bourg compte 32 maisons
numérotées abritant 150 habitants. Jusqu'à la
Première Guerre mondiale, Orvault est une commune
essentiellement rurale, où la grande propriété
domine. La vie quotidienne des Orvaltais est rythmée par les
battages, la culture du lin et du blé noir.
Au début du XXe siècle,
de 1901 à 1935, alors que les routes ne sont pas encore
goudronnées, l'entreprise du père Bouvier assure, avec
des voitures tirées par quatre chevaux, le service des
voyageurs entre Orvault et Nantes.
Au début des années 1920, Alexandre Goupil
aménage des lotissements dans un nouveau quartier : le
Petit-Chantilly.
vue actuelle du
quartier du Petit-Chantilly, situé aux portes de la ville de
Nantes
La 2e guerre mondiale voit, à
partir d'août 1940, l'arrivée des Allemands qui occupent
les principaux bâtiments d'Orvault. Après les
bombardements de Nantes, les 16 et 23 septembre 1943, près de
5 000 réfugiés viennent vivre à Orvault dans des
conditions souvent difficiles.
Le développement de la
commune s'accélère dans les années 1960, suite
à l'expansion démographique de Nantes. Orvault compte 6
592 habitants en 1962, 17 609 en 1972, 23 554 en 1999.
Aujourd'hui Orvault, 6e ville du
département par le nombre d'habitants, aménage ses
quartiers au fil du temps et des besoins.
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le blason de
la ville d'Orvault
(nom breton
: Orvez)
- armes
des sires d'Orvault
- le filet
d'argent rappelle le Cens
http://bzh.44.free.fr
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"Le bourg consiste en une douzaine
de maisons bâties autour de l'église et peuplées
d'environ 100 habitants. L'église s'élève sur un
rocher, entourée du cimetière. C'est de cette pieuse
enceinte que la vue se promène avec plaisir sur la
vallée du Cens." (Edouard Richer).
A cette époque, la vie au
bourg est rythmée par de petites industries : la filature de
coton qui deviendra plus tard une minoterie, une carrière qui
fournira des pierres pour les fondations de la cathédrale de
Nantes et dans le bas du bourg fonctionne un ancien moulin à
foulon devenu moulin à papier en 1818. L'accès au bourg
se fait par le vieux chemin "de la Patache" dont la pente, trop
forte, met à rude épreuve les attelages et les gros
charrois.
1830 : Le cimetière
entourant l'église est déplacé. Il est
désormais situé au départ de la route qui
conduit au village des Anges.
1835 : L'église
située sur l'actuelle place Jeanne d'Arc est détruite.
L'édifice datait de la fin du Moyen-Age. Au même
emplacement une 2e église est construite. Très vite, ce
nouveau bâtiment montre des signes de vétusté du
fait de sa construction défectueuse et du manque d'entretien.
Cette seconde église dont on conservera les marches jusqu'en
1980 sera détruite au début du XXe siècle.
Orvault - Vue prise
de l'étang vers 1840 - Clocher de l'ancienne
église
1850 : Le bourg comporte 32
maisons pour une population de 200 habitants.
1863 : Conséquence de
la crise économique de 1846 et surtout de la concurrence des
grandes industries nantaises, l'activité industrielle au bourg
s'essouffle. Le maire Louis Guillet de la Brosse commente ainsi la
situation : "Un certain nombre d'ouvriers se trouvent sans ouvrage
par suite de la fermeture de la filature de coton ainsi que par la
suspension de travail, trois jours par semaine, de la
carrière".Le maire utilise alors tous les fonds
disponibles au budget pour venir au secours des ouvriers
nécessiteux. L'activité industrielle au bourg ne se
développera guère après cette période
douloureuse.
1877 : Construction du Grand
Calvaire sous l'impulsion de Jean Richeux, curé de la
paroisse. La réalisation de l'édifice et le transport
de sa croix à dos d'hommes suscitent alors beaucoup
d'émulation et aussi de fierté parmi les paroissiens.
En 1894, une forte tempête emporte la croix qui était en
bois. Elle est remplacée en 1895 par une croix en ciment
armé coulée sur place dans un coffrage.
1895 : Construction du lavoir.
Il est régulièrement fréquenté surtout le
lundi par des laveuses professionnelles. Son utilisation
s'achève en 1961 avec l'établissement du service d'eau
dans le bourg.
1898 : Le 26 décembre,
l'abbé Richeux bénit la 1re pierre de la construction
de l'église actuelle. L'édifice est bâti sur
l'immense potager du presbytère. La construction dure deux
ans.
1900 : 280 Orvaltais
résident au bourg pour une population communale de 1830
habitants. La place de l'église est réalisée
lors de la construction des routes départementales dont elle
est le carrefour.
Orvault (Loire
Inférieure) - Place de l'Eglise et Rue du Calvaire
1901 : Le 28 mai, Orvault
inaugure sa nouvelle église qui, faute d'argent, ne
possède pas de clocher. Les deux cloches de l'ancienne
église sont alors installées, provisoirement, sur le
mur du cimetière qui borde le chemin de la mairie.
1921 : Le maire Gilbert de la
Brosse inaugure le monument et la plaque à la mémoire
des morts de la 1ère guerre mondiale. 77 Orvaltais sont
tombés au champ d'honneur.
1926 : Electrification du
bourg
1935 : Après 34 ans
d'attente, l'église possède enfin son clocher.
L'inauguration a lieu le 2 avril avec la bénédiction
des quatre cloches.
1940 : Le 7 août,
l'armée allemande s'installe à Orvault. Le
château de la Tour devient la Kommandantur. La mairie, le
presbytère, les écoles et la minoterie sont
occupés. Les troupes d'occupation paradent les dimanches
après la messe, du grand calvaire à la mairie, afin
d'impressionner la population.
Orvault -
Arrivée par la Route du Calvaire
1964 : Ouverture du nouveau
cimetière au lieu-dit "la Croix du Landreau"
1973 : L'ancien
cimetière est désaffecté.
1976 : Inauguration de la
nouvelle mairie qui est juxtaposée à l'ancienne
la direction de la
Solidarité, pôle incontournable de la vie sociale
à Orvault
1992 : Le lavoir a subi les
ravages du temps. Ne souhaitant pas le voir disparaître, la
ville le restaure.
1994 : La place Jeanne d'arc
est réaménagée ainsi que la rue
Saint-Léger, le rond point de l'église et la rue
Robert le Ricolais.
le Forum
dOrvault, qui accueille des entreprises à vocation
commerciale et tertiaire
2000 : Pour chaque nouvelle
naissance, la ville plante un arbre et créé ainsi le
"Bois de l'avenir". Au total près de 400 arbres poussent
tranquillement dans la vallée du Cens. Le 1er janvier, les
Orvaltais sont invités à franchir la "porte de
l'avenir" installée à l'entrée de la petite
rue St Léger.
2001 : La ville aménage
un skate parc tandis que la paroisse inaugure la salle
Saint-Léger. Cur de la commune, le bourg d'Orvault
compte aujourd'hui 2220 habitants.
le skate
park

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Pourquoi "Saint
Léger" à Orvault ?
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https://www.stleger.info