Les C.U.M.A.
(Coopératives
dUtilisation de Matériel
Agricole)
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Les C.U.M.A. ont pour
activité la prestation de service de matériel
agricole.
Pendant plusieurs siècles, le monde paysan,
représentant plus de 50 % de la population, a plus ou moins
vécu en léthargie, tant sur le plan du
développement matériel que technologique, produisant
tout juste lautosuffisance alimentaire du pays, et cela
jusquau terme de la 2e Guerre Mondiale.
Le pays doit alors se
reconstruire et produire de tout et la nourriture en quantité
suffisante. Les fabricants daliments doivent se reconvertir, le
secteur agricole devient un débouché intéressant
et important. On ne construit plus (moins ?) de chars et de canons,
mais des tracteurs et du matériel agricole.
Les paysans sont
invités à produire plus, à utiliser engrais et
produits phytosanitaires ainsi que des matériels nouveaux.
Ceux-ci vont enlever de la pénibilité, diminuer de
façon très importante les temps de travail, expliquant
la diminution du nombre des agriculteurs qui ne représentent
plus aujourdhui quenviron 7 % de la population. Ils
produisent néanmoins plus que les besoins de la nation,
doù la nécessité
dexporter.
Les nouveaux
matériels, performants, sont un investissement très
onéreux, pour des durées de travaux annuels très
limitées sur chaque exploitation. Et voilà, par
nécessité économique et financière,
lorigine de la création des C.U.M.A. Pour leur bon
fonctionnement, il était toutefois indispensable que chacun
garde bien lesprit de partage, de solidarité, de
décision et de fonctionnement démocratique
collectif.
Deux C.U.M.A. ont
été créées à Saint Léger
dans les années 1980 : la C.U.M.A. du Bois Joulain et la
C.U.M.A. du Pontreau, chacune possédant son propre
matériel. Certains, plus importants, comme les moissonneuses
batteuses, ainsi que les petits matériels servant peu,
appartiennent et fonctionnent pour les deux coopératives. 35
machines et outils sont actuellement utilisés à la
C.U.M.A. du Bois Joulain (seulement 10 au départ) et 20
à la C.U.M.A. du Pontreau.
Tous les agriculteurs de la commune adhèrent à
lune ou lautre des deux coopératives pour un ou
plusieurs matériels.
En 25 ans, depuis la
création de ces coopératives, les surfaces
cultivées sont identiques mais le nombre des agriculteurs a
diminué denviron 50 %. En 1955, à St Léger
existaient 45 sièges dexploitation. Aujourdhui, en
2006, il en reste 12 seulement pour 18 exploitants, certains
étant associés en G.A.E.C. (Groupement
dAgriculteurs Exploitant en Commun).
2006 -
Retrouvailles des deux CUMA, pour les 25 ans - Les
adhérents
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On reconnaîtra :
Vincent Tignon / Delphine Tignon / Marie-José Tignon /
Marie-France Jadeau / René Naud / Marie-Claire Lefort /
Nadette Bizon / Claudine Naud / Laurent David / Bernard Augereau /
Jean-François Merlet / Annick Merlet / Michel Merlet /
Marie-Claude Merlet / Jean-Louis Audusseau / Jeannine Audusseau /
Claude Richard / Marie-Claude Naud / Jean-Robert Tignon / Yolande
Jadeau / Gilbert Jadeau / Marie-Christine David
2006 -
Retrouvailles des deux CUMA, pour les 25 ans - Les
retraités
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de gauche à
droite : Louis Benaiteau / Joseph Mérieau / Marie-Renée
Mérieau / Maurice Babonneau / Marie-Marcelle Babonneau / Roger
Delahaye / Jeanne Benaiteau / Jean-Claude David / Clotilde Tellier /
Alexis Tellier / Jeanne Delahaye / Joseph Bizon /
Marie-Thérèse Bizon / Maguy Tignon / Serge Tricoire /
Madeleine Tricoire / Jean Tignon
Stockage
hivernal des matériels
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Ensilage
dherbe au printemps
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Lassociation
de défense et de protection des
cultures
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Cette association fut
créée en février 1986 à Saint
Léger, avec pour président Claude Lefort, de la
Ragotière, et adhère à lAssociation
départementale.
Marcel You fut le 1er taupier recruté par la commune et
l'association de défenses des cultures, le second Claude
Nerrière.
La nature est
peuplée dinnombrables espèces danimaux les
plus divers, oiseaux, mammifères, reptiles, insectes... Tous
sont plus ou moins utiles mais peuvent devenir nuisibles quand ils
sont en surnombre ou surpopulation.
Exemples :
1/ les corbeaux, les pies, les étourneaux. Ils causent parfois
des dégâts très importants à la
levée des cultures et au moment des récoltes.
2/ les sangliers causent également des dégâts
importants aux cultures, quant au renard, cest un grand
prédateur de petit gibier, voleur de poules, bien que
celles-ci soient de moins en moins en liberté.
3/ les taupes, qui creusent des galeries dans les prairies, dans les
pelouses et les jardins.
4/ les rongeurs, comme les rats musqués, ragondins, qui
creusent des galeries importantes, endommageant gravement les berges
des ruisseaux, des rivières et des chaussées des
étangs, parfois de façon catastrophique.
Le rôle de
lassociation est de gérer collectivement ces
différentes espèces afin de contrôler et
réduire leur prolifération.
Les méthodes et moyens employés sont : les battues
(chasse au fusil réglementée) contre les corbeaux, les
renards, les sangliers ; le dénichage avant éclosion ;
les pièges à renards, rats, taupes et corbeaux ; les
poisons contre les rats (distribués de façon
très réglementée) ; leffarouchement par
bruit afin de faire fuir les étourneaux réunis en
dortoir par dizaine de milliers parfois.
Piège
à rats à poser sur le passage habituel des
rongeurs
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Dégâts
faits aux berges et digues par les galeries creusées
par les rats
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Radeau
flottant sur lequel sont disposés des appâts
empoisonnés
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Piège
à taupe tendu
(se pose dans les galeries principales, recouvert de
terre)
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