la population saint-légeoise
durant la Révolution

 

 

la déroute de Cholet - peinture de Jules Girardet

 

 

Personnes ayant été directement impliquées,
décédées ou exécutées pendant la Révolution

 

- Jean GIRAUD, 40 ans, fils de Mathurin et de Marie Fourré, décédé à Saint Léger le 20 août 1793 alors qu'il était en déroute (en fuite)

- Mathurin GIRAUD, époux de Marie Fouré, de la paroisse St Pierre de Cholet, également décédé à St Léger alors qu'il était en fuite

- Marie CLOCHARD, femme de Louis Girout, fabricant, 42 ans, décédée à St Léger le 13 août 1793, également en déroute

- Jean JEANNETEAU, 40 ans, journalier bêcheur à St Léger, exécuté au champ des martyrs d'Avrillé le mercredi saint 16 avril 1794.

- Pierre LOISEAU, né à St Léger du May vers 1766, journalier, fils de Pierre Loiseau et de Marie Ménard, époux de Marie Auvinet. Il a participé à de nombreux combats contre les soldats républicains. Arrêté, conduit à Saumur et exécuté le 24 février 1794. Sa veuve se remaria avec Jacques Rousselot, marchand de fil à St Léger du May. Les états de service de Pierre LOISEAU furent attestés en 1824 par Jean ONILLON, 44 ans, tisserand, Sébastien CHALLET, 48 ans, tisserand et Pierre MARTIN, voiturier, tous habitants de St Léger et anciens soldats vendéens.

- Jacques MARTIN, 40 ans, colporteur à Saint Léger, exécuté le 12 février 1794

- BRILLOUET (François ?), de Saint Léger, arrêté pour "intelligence avec l'ennemi", accusé d'avoir caché des prêtres réfractaires qui auraient dit la messe chez lui pendant deux mois (décembre 1793 ?)
La loi de janvier 1794, dite "loi des suspects" permettait d'arrêter toute personne, suspecte ou non, sans distinction.

- Jean MORAT, a combattu avec le grade de capitaine de paroisse. A exercé ensuite la profession de taillandier à Saint Léger où il possédait une petite maison qu'il habitait avec ses cinq enfants.

- Jean Joseph NEAU, né à la Séguinière en 1774. A participé à tous les combats jusqu'à Savenay. En 1828, il était maçon à Saint Léger.

- Jacques POILANE, époux de Jeanne Charrier, tuilier à Saint Léger. Décédé outre Loire à la suite de l'armée vendéenne en décembre 1793

- François GIRARDEAU, époux de Renée Fillaudeau, laboureur à la Roussière. Décédé outre Loire à la suite de l'armée vendéenne, en décembre 1793

- Pierre HERVE, époux de Perrine Girard, journalier, décédé outre Loire à la suite de l'armée vendéenne en décembre 1793

- Pierre DILLE, époux de Anne Coëffard, bordier à la Poissardière, péri outre Loire en décembre 1793

- Augustin BARRE, né le 29 mars 1784 à Cholet Notre-Dame, fils de Jean, boulanger, et Françoise Hilaire. Passé outre Loire avec ses parents et blessé au Mans le 12 décembre 1793. Capitaine de paroisse de Saint Léger en 1815, nommé par d'Autichamps. Tisserand à Saint Léger en 1824, époux de Marie Aumont, père de trois enfants

- René Jean CHALLET, né à Jallais le 23 juin 1774, de Pierre, laboureur, et et Perrine Lisée. Blessé à Nantes (1793). Journalier à Saint Léger en 1825

- René OGER, né au May le 17 août 1765, de Pierre et Jeanne Bouchet. A participé à tous les combats. Passé outre Loire et blessé. En 1824, demeurait à St Léger comme journalier

- Pierre Paul DAVID, né le 11 octobre 1772, fils de Jacques DAVID, laboureur au Pontreau, et Marie Brisset. A servi comme simple soldat jusqu'en 1795. Soldat courageux, blessé au combat de Cholet. Reprend les armes en 1799 et 1815

- Mathurin LEFEVRE, prêtre desservant de St Léger, paroisse du May, massacré par les Bleus en décembre 1793 (Dictionnaire des victimes de la Révolution)

 

  

"En raison des événements dramatiques liés à la guerre de Vendée, la population en danger devait assurer sa sécurité et tenter de survivre malgré les massacres et la destruction totale des habitations et des cultures.
Comme tous les villages, Saint Léger a été impliqué dans ces événements. La bataille de Cholet - 17 octobre 1793 - s'est déroulée tous près de là. Les habitants qui restaient encore ont pu voir les soldats vendéens en déroute se diriger vers le May par la vieille route passant au Pontreau, la seule qui existait à cette époque.
Malgré la proximité de ces combats, il y eut relativement peu de victimes en la paroisse du May pour les trois journées des 16, 17 et 18 octobre : 13 pour le May et une pour Bégrolles.
Saint Léger aurait donc été épargné par son isolement dans la forêt, à l'écart de tout chemin, comme on le verra ci-dessous. Pourtant, dans la nuit du 17 au 18 octobre, Westerman, passant en arrière garde et se dirigeant vers Beaupréau avec ses troupes, a incendié le bourg du May au passage. Les habitants avaient eu le temps de fuir, à la faveur de l'obscurité…
Mais que s'est-il passé au cours des mois de décembre 1793 et janvier 1794 ? Les historiens ne signalent pas à cette époque le passage de colonnes incendiaires, sauf le 26 janvier 1794, la colonne de Crouzat qui y séjourna jusqu'au 30 janvier.
Il s'agit sans doute de massacres ponctuels perpétrés par des troupes sorties de Cholet et auxquels de nombreux habitants (hommes, femmes et enfants) n'ont pu échapper, notamment les 12, 13, 15, 23, 26, 28 et 30 décembre 1793, et au mois de janvier 1794.

 

 

 

Naissances, Mariages et Décès dans les trois bourgs
années 1790 à 1800

d’après les actes reconstitués de l’état civil du May

LE MAY
SAINT LÉGER
BÉGROLLES

Année
Naissance
Mariage
Décès
1790
60
9
25
1791
57
12
23
1792
55

22
1793
61

271
1794
28
6
118
1795
44
34
37
1796
53
29
25
1797
56
15
26
1798
51
18
21
1799
45
32
12
1800
35
21
16

Naissance
Mariage
Décès
12
1
4
19
1
7
15

2
18

31
14
1
20
22

5
19

4
20
5
2
17
1
6
17
2
2
10
2
6

Naissance
Mariage
Décès
19
1
3
20

5
41

8
13

84
16
1
31
13
3
5
13
2
4
18
3
7
15
3
9
12
3
4
6
2
2

 

 

 

Répartition des décès survenus entre 1790 et 1800

LE MAY
SAINT LÉGER
BÉGROLLES

Année
Homme
Femme
Enfant
1790
6
10
9
1791
5
9
9
1792
6
7
9
1793
222
25
24
1794
60
31
27
1795
13
6
18
1796
7
7
11
1797
12
7
7
1798
9
6
6
1799
4
4
4
1800
4
7
5

Homme
Femme
Enfant
3

1
1
1
5
1

1
24
2
5
9
7
4
2
1
2

4

2
3
1
2

2

2
1
3

Homme
Femme
Enfant
1
1
1
1

4
1

7
62
15
7
16
12
3
2
2
1
1
1
2
2
1
4
4
3
2
1
1
2

2

 

 

 

Habitants de St Léger décédés en 1793 et 1794
dont les causes du décès ne sont pas connues
peut-être de mort naturelle ou de faits de guerre

 

d’après les actes reconstitués de l’état civil du May

Les chiffres sont assez parlants en ce qui concerne le nombre de décès en décembre 1793 et janvier 1794, preuve qu'il s'est passé des choses à cette période dans la paroisse du May qui comprenait alors Bégrolles et Saint Léger.

Yves Meignan

 

 

Les victimes des massacres qui eurent lieu dans Cholet et aux alentours, de janvier à mars 1794, ont été inscrites sur des registres clandestins, par le curé Boisnaud, de la paroisse Saint Pierre de Cholet. Ces listes sont probablement incomplètes faute d'avoir eu connaissance de tous les forfaits commis dans les campagnes. Aucun habitant de St Léger n'y figure. Voici ce qu'en disait le docteur Charles Coubard dans un écrit paru en 1933 dans la revue de la SLA :

"Ainsi en fut-il des métayers qui en 1794 vécurent pendant des mois sous la menace des incursions des colonnes incendiaires. Toujours en alerte, ils flairaient le vent et, quand une colonne était signalée, quand apparaissaient à quelques kilomètres les noirs tourbillons de fumée, on se hâtait de quitter la métairie. Ramassant les enfants, emmenant parfois quelques vaches, on allait se cacher au plus creux de la lande de genêts, ou même, si le péril semblait plus pressant, on fuyait le plus loin possible…
Le plus souvent d'ailleurs, les colonnes suivaient le grand chemin, sans beaucoup s'écarter à droite ou à gauche, surtout lorsque les bandes de Stofflet eurent repris les armes. De plus, elles ne circulaient que le jour, et dès le crépuscule, craignant d'être surprises, elles se hâtaient vers le cantonnement. C'est alors que nos paysans, retrouvant une sécurité momentanée, par les chemins de traverse, s'empressaient de regagner leur métairie où ils devaient souvent éteindre l'incendie."
Le feu était le plus souvent mis dans les combles par les incendiaires avant leur départ. Les paysans avaient parfois le temps d'éteindre le feu avant qu'il ne se propage.

 

Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet - 17 octobre 1793
peinture de Paul-Émile Boutigny

 

"Il semble que, d'octobre 1793 à la fin janvier 1794, il n'y eut pas à Cholet de massacres collectifs, mais un certain nombre d'exécutions isolées. Il faut arriver au 26 janvier 1794 pour assister au premier massacre collectif. Celui-ci eut pour théâtre un certain nombre de métairies situées au nord-est de Cholet, entre le chemin du May et la grand route de Saumur. Ce matin du 26 janvier, deux bataillons du 67e de ligne composés de 600 hommes et soutenus par une cinquantaine de cavaliers sous les ordres du chef de bataillon Chaud sortirent de Cholet pour s'en aller en reconnaissance vers Chemillé.
Il semble que le détachement se soit engagé d'abord par le chemin du May pour obliquer, à partir de la Préverie, en direction du chemin de Trémentines. Il est arrivé à Chemillé à dix heures et demie du soir, après un passage sanglant vers les métairies de la Préverie, de la Ferronnière, de la Boulinière, de la Rainerie, de la Savardière et de la Grande Peine Perdue. Il est facile de se représenter comment les choses se passent : par compagnies, les soldats vont en reconnaissance à travers champs, des deux côtés du chemin, et visitent les métairies qu'ils trouvent sur leur passage. Tous les habitants rencontrés soit dans leur maison soit dans les champs sont aussitôt abattus. On peut compter une vingtaine de victimes ce matin-là, des familles de la paroisse de St Pierre de Cholet."

Cholet 1793-1794 du Dr Coubard.

Sont-ils venus vers le Pontreau et Le May ce jour-là puisqu'on dit qu'ils ont obliqué vers le chemin de Trémentines ? Aucune métairie du May n'est citée, ce qui bien sûr ne prouve rien, mais d'après le nombre de victimes dénombrées, il semble plus probable qu'une telle expédition s'y soit déroulée en décembre 1793.

Saint Léger a-t-il été "protégé" par son isolement au milieu de la forêt ? Plusieurs de ses habitants furent pourtant arrêtés et exécutés, pour combien d'autres disparus sans laisser de trace ? D'autres, venus d'ailleurs y chercher la sécurité, y sont décédés.

La liste des victimes est difficile à établir avec exactitude ; il apparaît que le nombre de décès (mort naturelle ou massacre ?) survenus en décembre 1793 est de beaucoup supérieur à celui des autres mois, ce qui tendrait à démontrer que des massacres ont eu lieu à cette période, alors que l'armée vendéenne se trouvait outre-Loire : en effet 229 décès ont été dénombrés en ce mois de décembre sur la paroisse du May, y compris Bégrolles et Saint Léger. Les autres mois, sur cette même paroisse, le chiffre des décès s'établit ainsi : 17 pour le premier trimestre 1793, 10 en avril, 6 en mai, 13 en juin, 8 en juillet, 20 en août, 8 en septembre, 45 en octobre (bataille de Cholet), 27 en novembre et 229 en décembre 1793.

Pour 1794 : 52 en janvier, 27 en février, 18 en mars, 12 en mai et 51 de juin à décembre 1794, ce qui peut paraître "normal" pour l'époque. Ces chiffres sont certainement inférieurs à la réalité, de nombreuses victimes ayant disparu ou ayant été enterrées en d'autres lieux sans cérémonie ni inscription sur un registre.

Malgré le danger, la vie continuait pourtant à Saint Léger, quelques mariages furent célébrés (clandestinement ?), des enfants sont nés, et de nombreux décès furent à déplorer .

 

 

1793

1er janvier
MORINIERE Renée, 40 ans, née à St Léger, fille de Paul et Renée SOULARD, épouse de Jean MARTINEAU

25 mars
RAGNEAU René, laboureur au May, 55 ans, veuf de Marie MERLET - Témoins: Jean RAGNEAU et René BEGAULT, bordiers à St Léger

28 août
MASSON Sébastien, 21 ans, tisserand, né à St Léger, fils de René, maréchal, et de Anne CHALET - Témoins : Alexis Masson et Sébastien Chalet, tisserands à St Léger

20 octobre
JAMAIN Mathurin, 78 ans, né à La Blouère, époux de Louise CHERBONNIER

12 novembre
AVINEAU Michèle, née à St Léger, fille de Mathurin et de Anne TRAIN, épouse de Pierre MARTINEAU

18 novembre
MASSON René, 24 ans, tisserand, né et demeurant à St Léger, fils de René, maréchal, et de Anne CHALET, époux de Angélique GOUBAULT

12 décembre
POILANNE Jean, tissier, 29 ans, né à St Léger, fils de Jacques, tuilier, et de Jeanne CHARRIER

12 décembre
BRILLANT Jean, 50 ans, né à Coron, maréchal à St Léger - Témoin Jean MORAT, maréchal

12 décembre
LEFORT Michel, 25 ans, laboureur, né au Pontreau et y demeurant, fils de Michel et de Françoise AMIOT - Témoins : Michel LEFORT et Pierre MASSON, laboureurs aux Gâts

12 décembre
BREVET Jacques, 27 ans, voiturier, né et demeurant à St Léger, fils de Jean, voiturier, et de Jeanne LAMBERT - Témoins : Jean BREVET et Jacques ROUSSELOT, voituriers à St Léger

12 décembre
CAMUS Jeanne, 44 ans, épouse de Jacques ROUSSELOT, voiturier à St Léger

12 décembre
DAVID Pierre, 20 ans, domestique, né et demeurant à St Léger, fils de Pierre, journalier, et de Michelle ROCHAIS

12 décembre
CHAUVEAU François, journalier, 34 ans, né à Torfou, époux de Marie FONTENEAU

13 décembre
BRISSET Pierre, 41 ans, journalier, fils de Jean, et de Jeanne MOULINARD

13 décembre
POISLANE Jacques, 50 ans, tuilier, né et demeurant à St Léger, époux de Jeanne CHARRIER

13 décembre
BRETAUDEAU Pierre, 29 ans, journalier, fils de Pierre et Jeanne BARBOT

15 décembre
PAPIN Pierre, 23 ans, journalier, né et demeurant à St Léger, fils de Jacques, bordier, et de Perrine BOUCHET

15 décembre
PERDRIAU René, 46 ans, laboureur à la Ragotière, né à St Léger de René et de Renée HERVE, époux de Renée POUPLARD - Témoins : Jean et René PERDRIAU, laboureurs à la Ragotière

15 décembre
MARTIN René, 52 ans, fendeur, né et demeurant à St Léger, fils de Claude, fendeur, et de Renée PAPIN, époux de Jeanne NAUD

18 décembre
EMERIAU Charles, 38 ans, tisserand, né au Fuilet, époux de Louise GABARD

23 décembre
LEFORT Etienne, 23 ans, né et demeurant au Pontreau, fils de Michel et de Françoise AMIOT - Témoins : Pierre Masson et Michel Lefort, laboureurs aux Gâts

30 décembre
DAVID Jacques, 6 ans, fils de Jacques et de Mathurine ROBICHON - Témoins : François et Jacques DAVID, du Pontreau

 

1794

12 janvier
BOUTRE Charles, 40 ans, tisserand, né et demeurant à St Léger, de Charles et de Jeanne Curmereau, époux de Perrine CHUPIN

12 janvier
LISARDIERE Jean, voiturier - Témoins : François LISARDIERE et Jean BREVET, voituriers à St Léger

12 janvier
BRETAUDEAU Marie, 24 ans, veuve de Pierre PAPIN, journalier à St Léger - Témoins : Jean TERRIER et Pierre BRIN, bordiers à St Léger

13 janvier
BREVET Jacques, 3 ans, né à St Léger de Jacques, voiturier et de Jeanne VINET - Témoins : Jean et Jacques BREVET, voituriers à St Léger

14 janvier
VINET Jeanne, 23 ans, née et demeurant à St Léger, fille de Julien, journalier, et de Marie MENARD, veuve de Jacques BREVET

15 février
LEFORT Charles, 21 ans, laboureur, né et demeurant au Pontreau, fils de Michel, laboureur, et de Françoise AMIOT - Témoins : Pierre Masson et Michel Lefort, laboureurs aux Gâts

24 février
LOISEAU Pierre, 28 ans, voiturier, né et demeurant à St Léger, fils de Pierre et de Marie MENARD, époux de Marie VINET

4 mars
BOURSIER François, 30 ans, fils de Pierre et de Jeanne TISSEAU

8 mars
BAGNARD Pierre, 14 ans, fils de Pierre, meunier et de Perrine BROSSEAU

30 mars
GABARD Louise, 32 ans, fille de Mathurin et de Jeanne DURAND, veuve de Charles EMERIAU

1er avril
METAYER Joseph, 6 ans, fils de Jean, laboureur à la Vacherie, et de Marie PAPIN - Témoins : Pierre et Jean METAYER, laboureurs à la Vacherie

24 juillet
DOUSSAIN Marie, 37 ans, née à Tiffauges et demeurant à Saint Léger, fille de Louis, bordier, et de Marie MERLET, épouse de Jean MENARD

28 août
HY Marie, 45 ans, née à Cholet, épouse de Pierre BOUIN

18 novembre
BOUCHET René, 39 ans, journalier, né et demeurant à St Léger, fils de René et de Louise ROUSSELOT, époux de Marie MACE

15 décembre
COEFFARD Jacques, 58 ans, époux de Marie JAMAIN

30 décembre
COEFFARD Joseph, 15 mois, fils de Joseph, tisserand, et de Jeanne BARANGER

 

 

 
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