nom	prénom	régiment	né le	décédé le	lieu de décès
Fallourd	Eugène	77e RI	08/11/1884	21/08/1914	Bièvre
Doranlor	Yves	119e RI	19/08/1887	22/08/1914	Charleroi
Lérin	Emile	135e RI	31/05/1895	23/08/1914	Bièvre
Pacreau	Auguste	77e RI	14/12/1892	23/08/1914	Bièvre
Demonville	Hubert	77e RI	03/11/1882	23/08/1914	Bièvre
Rineteau	Jules	135e RI	29/11/1888	23/08/1914	Bièvre
Pacreau	Auguste	77e RI	14/12/1892	23/08/1914	Bièvre
Bâcle	Eugène	135e RI	15/12/1893	23/08/1914	Bièvre
Eugène	René	135e RI	19/10/1888	23/08/1914	Bièvre
Béraud	Auguste	20e RAC	22/05/1891	23/10/1914	Saint-Jean-d'Ypres
Allain	Louis	114e RI	26/09/1890	24/10/1914	Vlamertinghe
Huchet	Eugène	114e RI	24/03/1888	24/10/1914	Vlamertinghe
Birot	Philippe	77e RI	24/07/1881	26/10/1914	Zonnebeke
Prieur	Joseph	66e RI	09/07/1892	26/10/1914	Langemarck
Coutant	Pierre	77e RI	24/06/1888	26/10/1914	Zonnebeke
Dupuis	Fernand	77e RI	20/07/1883	26/10/1914	Zonnebeke
Pesneau	Louis	77e RI	02/06/1891	26/10/1914	Zonnebeke
Peneau	Joseph	77e RI	12/03/1888	28/10/1914	Zonnebeke
Bondu	Auguste	77e RI	17/11/1886	29/10/1914	Frezenberg
Mulot	Henri	77e RI	06/11/1881	29/10/1914	Zonnebeke
Caute	François	77e RI	24/12/1877	03/11/1914	Zonnebeke
Naud	Joseph	77e RI	14/07/1880	03/11/1914	Zonnebeke
Hulin	Gabriel	135e RI	12/07/1888	08/11/1914	Zonnebeke
Gouyette	Edmond	2e RFM	31/08/1894	10/11/1914	Dixmude
Fleury	Maurice	32e RI	11/06/1883	11/11/1914	Zonnebeke
Audiget	Laurent	77e RI	28/09/1889	12/11/1914	Broodseinde
Fonteneau	Emile	77e RI	14/11/1880	12/11/1914	Zonnebeke
Merlet	Albert	135e RI	06/11/1887	12/11/1914	Zonnebeke
Delon	Martial	77e RI	11/08/1893	12/11/1914	Zonnebeke
Coudrain	François	77e RI	06/12/1878	12/11/1914	Zonnebeke
Allard	Pierre	77e RI	12/01/1880	13/11/1914	Zonnebeke
Aumond	Gabriel	77e RI	08/03/1881	13/11/1914	Zonnebeke
Ganière	Eugène	77e RI	12/08/1890	13/11/1914	Zonnebeke
Baron	Henri	77e RI	12/06/1883	13/11/1914	Zonnebeke
Boudaud	Auguste	77e RI	04/08/1883	13/11/1914	Zonnebeke
Loiseau	Jean	77e RI	25/09/1882	14/11/1914	Zonnebeke
Durand	Georges	77e RI	24/03/1889	17/11/1914	Zonnebeke
Drouet	Ernest	125e RI	29/04/1889	17/11/1914	Vlamertinghe
Blot	Léon	77e RI	30/03/1881	18/11/1914	Zonnebeke
Manceau	Louis	77e RI	24/08/1882	18/11/1914	Vlamertinghe
Brégeon	Stanislas	135e RI	15/12/1888	19/11/1914	Zillebeke
Papin	René	77e RI	14/10/1889	19/11/1914	Vlamertinghe
Bonneau	Octave	77e RI	26/02/1889	20/11/1914	Hôp. Roulers
Poiron	Louis	125e RI	20/06/1890	25/11/1914	Zonnebeke
Dixneuf	Constant	77e RI	19/07/1881	02/12/1914	Hooge
Ganillé	Gabriel	135e RI	12/11/1889	03/12/1914	Zillebeke
Boisgas	Léon	114e RI	30/07/1894	11/12/1914	Zonnebeke
Bourcier	Edouard	77e RI	24/02/1881	14/12/1914	Hooge
Brunet	Henri	4e RZM	01/06/1890	14/12/1914	Ypres
Coiffard	Dieudonné	77e RI	22/05/1880	14/12/1914	Hooge
Rochet	Emile	77e RI	17/10/1874	14/12/1914	Hooge
Richou	Louis	135e RI	19/02/1891	19/12/1914	Zillebeke
Hay	Henri	77e RI	12/05/1884	24/12/1914	entre Pilkem et Saint-Jean-d'Ypres
Thomazeau	Alfred	77e RI	25/05/1882	25/12/1914	Vlamertinghe
Hay	Jean	77e RI	06/01/1889	28/01/1915	Hôp. Poperinghe
Leitz	Gabriel	66e RI	11/02/1892	01/02/1915	Herenttage
Goule	Louis	77e RI	10/10/1893	04/02/1915	Hôp. Poperinghe
Soulard	Camille	77e RI	10/11/1894	11/02/1915	Hooge
Aveneau	Jules	77e RI	19/12/1884	19/02/1915	Zandevoorde
Bigaré	Léon	77e RI	26/12/1880	20/02/1915	Hooge
Matteï	Anatole	77e RI	05/04/1883	21/02/1915	Hooge
Piffeteau	Henri	77e RI	12/02/1889	21/02/1915	Château d'Herenthage
Brin	Charles	268e RIT	01/08/1871	22/02/1915	Zonnebeke
Piveteau	Jean	77e RI	07/09/1881	25/02/1915	Hooge
Pineau	Jules	77e RI	27/01/1880	25/02/1915	Hooge
Cousseau	Auguste	77e RI	04/04/1887	05/03/1915	Hooge
Nau	Jean	266e RI	08/05/1878	29/03/1915	Frezenberg
Ripoche	Marcel	66e RI	08/05/1892	28/04/1915	Pilkem
Thivollier	Gabriel	77e RI	21/05/1880	02/05/1915	Saint-Jean-d'Ypres
Denis	René	77e RI	30/08/1881	02/05/1915	entre Pilkem et Saint-Jean-d'Ypres
Huchet	Auguste	77e RI	25/11/1889	02/05/1915	entre Pilkem et Saint-Jean-d'Ypres
Vigneron	René	77e RI	11/12/1883	03/05/1915	entre Pilkem et Saint-Jean-d'Ypres
Challet	Auguste	9e RZM	18/02/1892	04/05/1915	Het Sas
Bernardeau	Auguste	77e RI	14/01/1882	04/05/1915	entre Pilkem et Saint-Jean-d'Ypres
Coutant	Joseph	135e RI	20/08/1882	20/05/1915	Zillebeke
Durand	François	77e RI	29/03/1876	14/09/1917	Hoogstaëde
Jousse	Marcel	32e RI	22/02/1893	12/11/1917	Zonnebeke
Moreau	Jean	266e RI	19/10/1878	27/04/1918	Roesbrugge
Piveteau	Célestin	35e RI	30/08/1888	27/05/1918	Vierstraat

In Flanders Fieds sur les chemins de mémoire de la Grande Guerre dans la région d'Ypres (Flandres, Belgique)   la première bataille d'Ypres (octobre-novembre 1914) A la mi-octobre 1914, les collines autour d'Ypres, qui se trouvent de 4 à 8 km du centre de la ville, sont en possession des Français et des Britanniques. Le 18 octobre, la 7e division d'infanterie et la 3e division de cavalerie britanniques reçoivent l'ordre de progresser vers l'Est et de se placer à côté de la cavalerie française à Roulers. Ils n'y parviendront jamais. Ils ne se rendent pas compte de l'ampleur avec laquelle ils seront eux-mêmes attaqués. Deux jours plus tard, ce sont les Allemands qui occupent les collines. Ils se sont également emparés de Passendale, qu'ils n'abandonneront plus pendant 3 ans. Le lendemain, 21 octobre 1914, ils lancent leur attaque sur la ville. La 1re bataille d'Ypres a débuté. A Langemark, des soldats de carrière chevronnés de la 1re division britannique font face à une multitude de réservistes et volontaires allemands, le plus souvent des élèves-officiers et des universitaires qui ont à peine 6 semaines de formation militaire derrière eux. Au moins 3 000 d'entre eux ne survivront pas à l'attaque. Un grand nombre sont enterrés dans le Studentenfriedhof, le cimetière militaire allemand à Langemark.     la deuxième bataille d'Ypres (avril-mai 1915) Le 22 avril 1915, vers 5h de l'après-midi, un épais nuage jaune-vert s'élève lentement des lignes allemandes près de Steenstraat. Il s'avère par la suite qu'il s'agit de gaz chlorhydrique. Munie de tampons respiratoires, l'infanterie allemande sort alors de ses tranchées et commence à s'emparer des premières lignes alliées abandonnées par les soldats français et algériens qui, ne possédant aucune protection, sont impuissants et désemparés face au nuage délétère. En quelques heures de temps, les Allemands progressent en direction d'Ypres, de 7 ou 8 km, avant que l'artillerie alliée ne réussisse à les stopper. Cette première attaque au gaz a entraîné entre 800 et 1 200 morts et plusieurs milliers d'intoxiqués plus ou moins graves. Après l'attaque au gaz, les commandants alliés prennent conscience qu'Ypres court un danger. La place des Français laissée vide est immédiatement reprise par des troupes canadiennes. Ils partent en contre-attaque près de Sint-Juliaan. Par la suite, les Britanniques et les Belges leur sont également venus en aide. La 2e bataille d'Ypres a débuté. Les combats dureront cinq semaines.     la bataille de Passendale (juillet-novembre 1917) A partir du 16 juillet, l'artillerie britannique commence à bombarder les positions allemandes autour d'Ypres. Mais la défense allemande est tout sauf épuisée, même après 2 semaines. Le terrain n'est pas non plus favorable aux Britanniques. Les Allemands occupent les parties situées en hauteur du Saillant, d'où ils peuvent surveiller les alentours. Le 31 juillet, l'infanterie sort des tranchées. La 3e Bataille d'Ypres débute. Elle entrera dans l'histoire comme étant la Bataille de Passchendaele (Passendale), un véritable enfer. En trois mois et demi, les Britanniques tentent de percer au moins 10 fois aux alentours de Passendale. Parfois, cela leur fait gagner quelques centaines de mètres de terrain mais parfois l'offensive s'enlise littéralement dans la boue. De mémoire d'homme, on n'a jamais vu d'été aussi humide : le champ de bataille est presque impraticable même pour les hommes, sans parler de l'artillerie lourde. Le commandant en chef britannique Sir Douglas Haig continue cependant à s'en tenir obstinément à son plan. Les hommes politiques, le 1er ministre Lloyd George en tête, ne sont pas intervenus. Le 10 novembre, le froid met fin à cette lutte vaine. Quelques jours auparavant, les troupes canadiennes ont réussi à conquérir la ville dévastée de Passendale. Mais l'objectif final - atteindre les ports de la mer du Nord - n'est pas atteint. Seuls 10 km ont été gagnés. Au printemps de 1918, les Britanniques perdent de nouveau en trois jours tout le terrain conquis. En 14 semaines, les Britanniques ont perdu un quart de million d'hommes (morts, blessés, disparus). Les morts sont enterrés au Tyne Cot Cemetery à Passendale et les disparus y sont commémorés.

In Flanders Fieds       le cimetière anglais Le Tyne Cot Cemetery, avec ses 12 000 tombes, est le plus grand cimetière britannique sur le continent européen :       le cimetière militaire allemand de Langemark       le cimetière français Saint Charles de Potyze C'est ici, on le verra, où repose Auguste.   les 3 cimetières nationaux français

Ypres - 1918 - la Halle aux draps

Ypres - 2008 - la Halle aux draps

Ypres

Zonnebeke - l'église

Zonnebeke - le monument aux morts

les lycéens de Renaudeau sur les traces des Poilus Les élèves de Fabienne Audusseau ont identifié les soldats du monument aux morts. Ils ont réalisé une fiche pour chaque Poilu.   le groupe au cimetière français de la Targette à Neuville-Saint-Vaast   La "Grande guerre", celle de 1914-1918, a coûté 1 400 000 morts et 3 millions de blessés à la France. Elle a frappé presque toutes les familles, et a suscité une profonde désolation que les élèves de Fabienne Audusseau, professeur d'histoire au lycée Renaudeau, ont encore ressentie 90 ans plus tard en arpentant les champs de bataille. À partir des noms des poilus inscrits sur le monument aux morts de la place du 77e RI, ces jeunes ont commencé en mars 2008 un exceptionnel travail de mémoire. Bientôt mis en ligne sur Internet, ces renseignements constitueront une mine d'informations consultable par tous les Choletais. Comment en sont-ils arrivés là ? "En mars 2008, nous sommes partis des 716 noms de Poilus qui figurent sur le monument, raconte leur professeur. Les élèves ont réalisé des fiches sur chaque soldat. Ils sont allés chercher leurs informations sur le site "SGA mémoire des hommes" du ministère de la Défense et ont consulté les Archives municipales". Les élèves se sont alors livrés à un passionnant travail de recherche et de vérification : ils ont élucidé les homonymies, retrouvé les renseignements de ceux qui n'avaient pas de fiche sur le site du ministère, identifié ceux du 77e RI qui n'étaient pas Choletais. Ils ont constaté que de nombreux Choletais sont morts dans le naufrage du croiseur Gallia le 4 octobre 1916. Ils ont même découvert, sur le monument, le nom d'un homme qui n'avait pas été tué mais fait prisonnier. "C'est un travail de mémoire, une éducation à la citoyenneté et un dialogue intergénérationnel", commente Fabienne Audusseau. Cette recherche s'est prolongée, le 11 novembre, par le dépôt de deux gerbes au monument aux morts et, le mois dernier, par un voyage en Artois où ont eu lieu des batailles très meurtrières, "de véritables boucheries", pourtant moins connues que celles de la Marne ou de Verdun. Les jeunes en sont revenus bouleversés. Ils nous ont livré leurs impressions. Michel Caillard pour Ouest-France, le mercredi 8 avril 2009 http://www.cholet.maville.com

ici "Le 77e à Zonnebeke, octobre-novembre 1914" - Elie Chamard (1927)

 

ici "Historique du 77e R.I. / 1914-1919" au format.pdf