Naissance de la RFA et de la RDA

Robert Schuman signe, pour la France, le pacte de l'Atlantique Nord.

Mao devient l'homme fort de la Chine après avoir battu Chang Kaï-Chek.

Rainier III, nouveau prince de Monaco

Un Français sur deux part en vacances : la 4CV Renault est en pleine vogue.

Fausto Coppi remporte le Tour. Marcel Cerdan se tue dans un accident d'avion.

 

17 mai 1949 : Ouest-France titre "le feu en plein bourg de St Léger" hier soir, dans un appentis appartenant à Pierre Lefort, boucher, situé près de la menuiserie Brin. L'alerte est donnée par Pierre Godineau, sonneur de cloches. Les pompiers ont fait la part du feu. On ignore la cause du sinistre, il est possible que le feu couvait depuis quelques jours.

 

30 juin 1949 : Le Petit Anjou, train desservant la campagne des Mauges,et qui possède une station à St Léger, est en liquidation, il disparaît : terrains des lignes et wagons seront vendus à bas prix.

 

4 octobre 1949 : annonce de la fête des boudins. Le comité des fêtes est présidé par Toto Barré, entouré de Dupuis, Constant Richard, Garo, Bourasseau, Gaborieau, Cornuault, Pasquier et Fanuel. Un article relatera la fête, mais pas de photo ; les gerbes étaient données aux vainqueurs de la course cycliste par Antoinette Landreau et Janine Samson. Bals chez Landreau et Boiteau, cafés.

 

 

L'école publique en 1949

 

 

Louis Le Frapper, instituteur, devant la mairie (actuel Centre Social) et donc son école. Louis Le Frapper (1914/1980) a enseigné aux "garnements" de St Léger de 46 à 51. Il a été le collègue de Mme Demurger (photo de 47) et leurs enfants ont été élevés ensemble.

Dominique et Claude Le Frapper dans la cour de l'école, leur terrain de jeux. Tous deux habitent maintenant les Etats-Unis.

 

"Appliquez vos règles ou j'applique les miennes" disait le maître.

 

Les "gamins en culottes courtes" gardent de lui le souvenir d'un des derniers "hussards noirs de la République", homme sévère mais juste.

Dominique est venue revoir, en octobre 2000, sa maison natale, l'ancienne mairie. Des garnements l'ont accompagnée dans sa visite et l'un d'eux lui a écrit : "Merci pour tout ce qu'il a fait pour moi."
Joli témoignage de reconnaissance.

 

"On n'a pas eu besoin d'aller bien loin pour déclarer ma naissance. Papa est juste allé dans la pièce à côté de sa chambre pour enregistrer mon arrivée dans ce monde: je suis née à la mairie ! Oui, là-haut, au premier étage.

Nous avons quitté St Léger quand j'avais quatre ans, juste assez de temps pour y forger mes tout premiers souvenirs. Je revois encore les carreaux rouges dans le hall d'entrée que Maman mouillait méthodiquement en faisant des ronds avec une sorte d'entonnoir, pour ne pas faire de poussière en balayant, et que bien sûr je voulais aussi arroser... Mon univers se limitait à la cour, immense pour mes petites jambes, derrière la salle de classe, et au petit mur devant la mairie et son portillon de bois...

En face de "mon" mur habitaient les Landreau, chez qui on allait chercher not' lait. Mme Landreau trempait dans une énorme cuve pleine de lait des mesures à longue queue et en aluminium bien poli (litre, demi-litre et quart de litre) qui remontaient, emplies jusqu'au bord du précieux liquide blanc... Ah ! comme j'aurais voulu l'aider... comme j'aurais voulu l'aider !

Bien des années ont passé, mais je n'ai rien oublié..."

Dominique Le Frapper, USA, le 20 mars 2001

 

Dominique - 6e à partir de la gauche - et son mari Jay lors de leur visite à Saint Léger, en août 2003

 

"Oh, la lecon de morale : "La propreté est le luxe du pauvre"…
Je me souviens très précisément de quelques moments de cette expérience si personnelle qu’est le temps qu’on passe sur les bancs bien lisses, polis par plusieurs générations de culottes.
Je me souviens - j’avais 5 ans - quand j’apprenais à écrire la lettre M - du parfum de l’institutrice penchée sur moi, me tenant la main pour former la lettre, avec les pleins et les déliés.
Je me souviens comment j’écrasais le papier de mon cahier avec mon porte-plume et la déception du résultat : toute la page était en caractères gras !
Comme j’enviais l’écriture de la maîtresse, si légère et fine et élégante à mes yeux !
Je me souviens des paquets d’allumettes - utilisées bien sûr - qui nous noircissaient les doigts, qu’on attachait ensemble pour apprendre ce qu’était une "dizaine"...
Je me souviens du jour où j’ai appris à lire la lettre V : "L'avion va vite.. ! Viens voir !" disait mon livre…
Oh ! oui, je me souviens, à la rentrée des classes, les beaux livres tout neufs, qui craquaient quand on les ouvrait la première fois… qu’on couvrait de papier bleu et du dilemme inévitable : l’étiquette avec le nom devait-elle être collée dans le coin , en haut et à droite, ou au milieu de la page ?
Peut-on évoquer ces moments sans serrer les lèvres pour ne pas pleurer ?"

Dominique Le Frapper, le 15 juillet 2012

 

 

L'école privée en 1949 - cliquez sur l'image pour agrandir

 

 

"Les élèves qui habitaient les fermes éloignées apportaient un panier contenant le repas du midi : on y retrouvait chaque jour le petit pot en fer blanc préparé par les familles.

Il était déposé le matin en arrivant sur la cuisinière à charbon des Sœurs.

En hiver, en début de semaine, il fallait ajouter un gros morceau de pain de 4 livres et un peu de beurre, pour que la Sœur cuisinière nous fasse une soupe bien chaude."

 

Toute l'école est ici représentée. La photo est prise sous le préau, à gauche en entrant.

au fond : Marcelle Moreau, maîtresse / Monique Lefort / Annick Samson / Marie-Ange Coulonnier / ?? / Anne-Marie Lefort / Odile Lefort / Marie-Thérèse Coulonnier / Ginette Rouiller / Solange Lefort / Marie-Claire Villeneuve

au-dessous : Denise Point / Odette Benéteau / Marie-Thérèse Caillaud / Marie-Thérèse Maudet / Gemma Nourry / Jocelyne Rouiller / Jeannine Frouin / Solange Fanuel / Yvonne Bizon / Marie-Henriette Benéteau / Sœur Marie St Eugène, née Marie-Eugénie Andrault

au-dessous : Jeanne Bizon / Mauricette Point / Anne-Marie Babonneau / Chantal Boisdron / Jacqueline Richard / Jeanne Richard / Monique Dabin / Jeanine Lefort / Solange Caillaud

au 1er plan : Geneviève Goislot / Marie-Claude Richard / Hélène Damard / Marcelle Brousseau / Christiane Raflegeau / Danièle Rousselot / Renée Dabin / Jeannine Loizeau / Monique Marzin / Jacqueline Frouin / Marie-Renée Loizeau / Marie-Paule Rousselot

 

 

janvier 1950 : l'abbé Chauveau, de la Séguinière, porte plainte : un chien malfaisant lui a tué trois poules.
La Séguinière attaque Cholet pour pollution de la Moine.

 

avril 1951 : à l'approche de la Mi-Carême, les Choletais sont invités à arracher les mauvaises herbes sur le trottoir, devant leur maison ; les réfractaires seront passibles d'une contravention.

 

17 avril 1951 : premier vol de voiture à Cholet. Pourquoi s'en étonner : sur 15 voitures examinées, une seule était fermée à clé !

 

 

annuaire officiel 1951 des abonnés au téléphone du Maine et Loire

  

 

 

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