La
noce durait trois jours. Les jours précédant le
mariage, les jeunes se réunissaient pour décorer la
grange ou le grenier avec des draps blancs sur lesquels ils
accrochaient des fleurs (roses de papier) et des branchages.
La veille au soir, les hommes mettaient la barrique en perce, pour
apprécier la qualité du breuvage et se mettre un peu
(ou beaucoup) dans l'ambiance, et se faisaient le pied avec la
musique du violoneux.
Le jour de la noce, le cortège s'organisait pour se rendre
d'abord à la mairie, puis à l'église. Le
père de la mariée conduisait sa fille jusqu'au pied de
l'autel, suivi du garçon et de la demoiselle d'honneur. Puis
venait le cortège, fermé par le marié
accompagné de sa mère.
Les garçons et les filles attendaient avec impatience de
connaître leur cavalier ou leur cavalière, pour cette
longue journée.
Avant la guerre 14, toutes les femmes revêtaient une longue et
sombre robe, même la mariée. Progressivement, les robes
claires des jeunes filles, et blanche de la mariée, vinrent
donner plus d'éclat au cortège.
Il n'y avait pas de vin d'honneur, mais 2 repas très
copieux.
Après le repas, tandis que l'on
transformait le lieu du banquet en salle de danse, les jeunes de la
noce effectuaient le tour du bourg en chantant,
précédés par le musicien avec son violon ou son
accordéon.
On dansait une partie de la nuit, puis les jeunes se mettaient
à la recherche des mariés, pour leur porter la
traditionnelle soupe à l'oignon, tradition qui se
perpétue encore.
Le lendemain, un autre repas rassemblait la famille proche, et l'on
dansait encore.
Vers les années 45/50, les traditions
changent : après la messe, il y a un vin d'honneur, toujours
en vigueur aujourd'hui, suivi d'une seule journée de
noce.
Vers les années 80/85, on
ramène la noce sur 2 jours, le 2e jour qui rassemble la
famille et les amis proches étant appelé le "retour de
noces". Les repas sont moins copieux qu'autrefois. Le soir, souvent
pas de dîner, mais un lunch, qui a tendance à
disparaître au profit de la brioche et café, parfois
accompagnés de fruits.
1922 - mariage Supiot-Chupin
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1. Henri Supiot / 2. Marie Chupin / 3.
Monsieur Chupin / 4. Madame Chupin / 5. Jérémie Brebion
/ 6. Joséphine Brebion / 7. Anastasie
Botton
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1929 - mariage
Brin-Brunellière
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1. Pierre Brin / 2. Philomène
Brunellière / 3. Augustine Brin / 4. Pierre Brin / 5.
Marie Brin / 6. Jeanne Veinard / 7. Jean Brunellière / 8.
Jeanne Brunellière / 9. Philomène Brunellière /
10. Grand-mère Gouraud / 11. Veinard / 12. Joseph Rafflegeau /
13. Marie Tricoire / 14. Tricoire / 15. Jean Brunellière / 16.
Marie-Thérèse Brin / 17. Pierre Godineau / 18.
Gabrielle Godineau / 19. Francis Tricoire / 20. Marie
Brunellière / 21. Lucien Godineau / 22. Geneviève
Tricoire
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1936 - mariage
Guillemineau-Boutin
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1. Jules Guillemineau / 2. Marcelle
Boutin / 3. Marie-Louise Guillemineau / 4. Emmanuel Bourcier / 5.
Marcelle Bourcier
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1945 - mariage Fruchet-Grasset
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nos mariés : Juliette Grasset et
Victor Fruchet
La photo est prise rue des Mauges,
près du café Landreau, actuel bar-PMU.
1945 - le cortège du
même mariage
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Ont été reconnus :
René Fruchet / Marie-Georgette Fruchet /
Marie-Thérèse Grasset / Georges Grasset / Annette
Fruchet.
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