Le Comité des Fêtes en 1958

Photo prise à nouveau devant le café Landreau, "Chez Toinette", actuellement PMU.
Les membres du Comité des Fêtes, le jour du 4e Repas des Anciens.

Tout derrière : Alphonse Leray / Lucien Banry / Alphonse Dupuis / Louis Bourrasseau / Stanislas Cornuault / Francis Landreau fils / Raymond Maquaire

Au second plan : Marie-Antoinette Landreau et Francis Landreau père

Tout devant : Marcel Gaborieau / Marie-Renée Loger / Alberte Landreau / Jeannine Lefort / Thérèse Brébion / Antoinette Landreau

 1958

  • Le général de Gaulle est acclamé à Alger : "Je vous ai compris !" et devient le 1er président de la Ve République.
  • Le cardinal Roncalli devient Jean XXIII, aussitôt appelé "le bon pape Jean"..
  • Les premiers collants sont mis en vente ; les bas Dimanche deviennent les collants Dim.
  • Renault lance la Caravelle.
  • A 17 ans, Pelé donne la Coupe du monde au Brésil.
  • "Le lion" de Joseph Kessel
  • Création des "Cinq dernières minutes" avec Raymond Souplex
  • "Mon oncle" de Tati et "Les Amants" de Louis Malle, avec Jeanne Moreau
  • "L'eau vive" de Guy Béart, "La ballade irlandaise" de Bourvil, " La foule" d'Edith Piaf, "Scoubidou" de Sacha Distel

Prenez le temps de lire ce petit bijou, le discours du grand-père Jean Boisdron, de la Roussière :

"En ce 4e anniversaire de la Fête des Anciens, c'est en toute simplicité, mais non sans émotion, que j'ose prendre la parole devant vous. Emus, on le serait à moins quand on considère avec quelle sympathie, avec quelle générosité toujours accrue, vous nous recevez tous les ans ici. Voici que grâce à vous cette fête des vieux devient une tradition, on y pense longtemps à l'avance, et l'on en voit arriver le jour avec une bien grande satisfaction.

C'est qu'en effet ce jour est pour nous une journée de détente et de réconfort.

La vieillesse, vous le savez bien, même la plus heureuse, n'est pas sans traîner avec elle bien des petites misères et infirmités dont, hélas, les plus apparentes ne sont pas toujours les plus lourdes à supporter.

Eh bien, aujourd'hui, on laisse tout cela à la porte, et, en entrant ici, pour quelques heures, on se berce de l'illusion d'être encore jeunes, on se risque même à quelques chansons et joyeux refrains qui dérident les plus moroses et nous rappellent bien des scènes de notre jeunesse.

Bref, aujourd'hui, tout le monde est heureux et content, et je suis bien sûr de traduire le sentiment de toutes et de tous en vous renouvelant toute notre gratitude et notre reconnaissance.

Nous ne voulons oublier personne et nous remercions tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué au succès de cette journée.

Merci tout d'abord, et bien chaleureusement, à notre bon pasteur qui, tous les ans, pour nous montrer toute sa sollicitude et tout l'intérêt qu'il nous porte, veut bien célébrer pour nous cette messe chantée du dimanche et nous faire participer ainsi aux biens spirituels et surnaturels dont nous avons tous besoin. Nous aurions été heureux de le remercier ici même, mais son état de santé et les devoirs de son ministère le retiennent à l'Eglise ; qu'il en soit tout excusé.

Nous remercions bien chaleureusement aussi le personnel du café Landreau, le papa, la maman, les enfants qui nous reçoivent si gentiment tous les ans et qui, sans souci des peines et du tracas que tout cela leur donne, n'hésitent pas à nous préparer ce succulent repas aux mets les plus variés, arrosés des vins des meilleurs crus.

Merci aux charmantes serveuses qui s'empressent autour de nous, vont même au devant de nos désirs et, par leur gaieté, leur bonne humeur, contribuent largement à cette atmosphère de joie et d'allégresse qu'on voit sur tous les visages.

Une chose nous peine et nous tracasse cependant : c'est de ne pouvoir user de réciprocité envers vous, Messieurs du Comité. Pour tant de générosité de votre part et pour cette affectueuse sympathie que vous nous témoignez, nous n'avons, hélas, pour vous remercier, que quelques paroles bien brèves, quelques phrases mal tournées qui expriment bien mal les sentiments de nos cœurs. Soyez bien assurés cependant que vous n'obligez pas des ingrats. Dans l'impossibilité où nous sommes de nous acquitter envers vous, nous formons le vœu que la divine Providence y supplée à notre place et vous accorde, à vous et à tous les vôtres, pour le présent et pour l'avenir, toutes les récompenses que vous méritez si bien.

A nouveau merci, et vive le Comité des Fêtes !"

 

 

  Merci de fermer l'agrandissement.

 

 

 

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