Le
Livre d'Or des Cartes du Feu fut édité par la maison
d'édition J. Rosez à Bruxelles au cours des
années trente avec une édition ultime en 1940. Il
reprend des noms et des photos de vétérans de guerre
titulaires d'une Carte du Feu.
Le vétéran qui désirait être
mentionné dans le livre était prié de remplir un
formulaire dans lequel il citait les distinctions honorifiques qu'il
avait reçues. Le même formulaire lui permettait aussi de
commander le livre.
Afin de contrôler l'exactitude des informations, des visites
eurent lieu au domicile des intéressés qui devaient
alors pouvoir présenter les preuves voulues. Une partie du
bénéfice de la vente était versé au
profit du "Fonds des grands invalides".
Source et lien :
http://www.tenboome.webruimtehosting.net/guldenboek/Guldenboekprojecttotaal/livredor.htm
A l'angle de la
rue Godefroid Kurth et de la rue du Cinq Septembre, l'immeuble a,
depuis plus d'un siècle, toujours abrité une
activité commerciale. De nombreuses enseignes s'y sont
succédé au fil du temps, mais cette maison de commerce,
entièrement reconstruite après l'incendie du 5
septembre 1944, était à l'origine l'épicerie de
la famille Reumont. C'est Elisa Dolizy (1875-1963) originaire de
Buzenol et épouse de Léon Reumont (1870-1912) qui
tenait la boutique, bientôt secondée par leur fille
Flore (1899-1966).
Flore
épousa un jeune gendarme originaire de Pin (Izel), Léon
Lejeune (1893-1987), muté à Saint-Léger en
provenance de la brigade de Libin. Par son mariage, ce
vétéran de la Grande Guerre devait quitter
Saint-Léger ou son emploi. C'est cette dernière
solution qu'il préféra et il s'installa au n°157
de la rue de l'Ourthe, adresse de l'époque.
Léon
Lejeune, en plus d'aider son épouse et sa belle-mère
à tenir le commerce, s'occupait des nombreuses tâches
liées au milieu agricole environnant et, plus
particulièrement, à la culture du tabac,
extrêmement exigeante en main d'uvre.
En contrat de
partage de travail avec Marcel Zintz, agriculteur installé sur
la place de Choupa, il en produisait 10 000 plants par an. C'est
d'ailleurs au retour d'une matinée de travail dans les champs
de tabac et pendant le repas de midi qu'il assista, impuissant,
à la destruction du centre du village et de sa maison
familiale par les troupes allemandes en septembre
1944.
Avant cette date,
l'immeuble se composait de deux maisons juxtaposées. Elles ont
été réunies lors de la
reconstruction.
Ensuite,
l'épicerie d'origine connut des évolutions et des
modifications importantes. Pendant quelques années, on y
vendait "un peu de tout", un coiffeur s'y installa, puis elle abrita
un commerce de meubles, la supérette SPAR avant d'être
vendue par les enfants du couple Lejeune-Reumont et de
connaître d'autres activités
commerciales.
Source : "Au fil
du Ton", chronique n°50 du Cercle de Recherche et d'Histoire de
Saint Léger en Gaume, publiée en septembre
2015
photo de la
sépulture prise dans le cimetière de Saint Léger
en Gaume
Un grand merci
à Guy Albarre pour son aide précieuse
|
A
voir le travail effectué par le Cercle Historique de
St Léger pour le 11 novembre 2008, à
l'occasion du 90e anniversaire de larmistice de
1918.
Il reprend les différents panneaux
d'exposition.
(132
Mo)
Nos
remerciements à Pierre Dominicy
|
erci
de fermer l'agrandissement.
https://www.stleger.info