L'glise de Saint éger le etit

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

carte postale écrite en 1916

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

à droite, l'abbaye de Fontmorigny dont il est question dans le texte de la plaque signalétique.
L'abbaye cistercienne de Fontmorigny est affiliée à l'ordre des Citeaux en 1149.
Ancien centre métallurgique. D'importants travaux de restauration ont été effectués.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"rue de l’Eglise" qui s’est aussi appelée “rue des Marronniers” - le dernier arbre à droite est un tilleul

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ÉGER D'AUTUN

lat. : Leodegarius (Laudegarius) - var. : Leodegar, Lethgier, Liéger, Liguaire, Ligier

ÉGENDE

Evêque martyr de l'époque mérovingienne
Né en 616, il fut d'abord archidiacre à Poitiers, puis en 651 abbé du monastère bénédictin de Saint-Maixent en Poitou. La reine Sainte Bathilde, qui l'avait choisi comme chapelain, le fit nommer en 660 évêque d'Autun.
Mais après la retraire de Bathilde à Chelles, saint Léger fut victime des rancunes de maire du palais Ebroïn qui ne lui pardonnait pas de l'avoir fait exiler au monastère de Luxeuil. Accusé de complicité dans l'assassinat de Childéric II, le malheureux évêque fut sauvagement torturé : on lui térébra les yeux avec des tarières, on lui arracha la langue avec des pinces, ce qui ne l'empêcha pas, assure la Légende Dorée, de prédire la mort d'Ebroïn. Il fut finalement décapité en 678.

ULTE

Canonisé par l'Eglise qui commémore l'anniversaire de l'aveuglement de saint Léger, l'évêque d'Autun devint très populaire. Les monastères se disputaient ses reliques.
Son corps, recueilli en 680 par l'abbaye bénédictine de Saint-Maixent en Poitou, fut recueilli au IXe siècle, de peur des profanations des pirates normands, à l'abbaye d'Ebreuil en Bourbonnais qui céda le chef à Murbach (Alsace) et d'autres parcelles à l'abbaye de Maymac en Limousin. Ses yeux crevés étaient partagés entre les abbayes de Saint-Denis et de Saint-Victor de Paris. La Sainte-Chapelle possédait un de ses bras dans un reliquaire offert par Charles V. La région d'Autun et de Nevers était en France le principal foyer de son culte.
La principale église de Cognac est placée sous son vocable, par suite du rattachement du prieuré à Ebreuil. La chapelle du château de Lapalisse était aussi dédiée à saint Léger.
Grâce à sa parenté avec sainte Odile, son culte s'étendit en Alsace où les monastères de Massevaux, de Murbach et de Guebwiller lui furent consacrés, en Suisse où le prieuré bénédictin de Saint-Leodegar, qui dépendait de Murbach, a donné son nom à la ville de Lucerne et jusqu'en Bavière où l'abbaye de Wessobrunn se plaçait sous sa protection en 1065.
La plupart de ses patronages dérivent de calembours faciles sur son nom. On ne s'étonnera pas que saint Léger ait été adopté comme patron par les obèses. Les laboureurs s'abstenaient d'emblaver leurs champs le jour de sa fête, de peur que leurs épis de blés ne deviennent légers.
A cause de son supplice, il était aussi invoqué contre les maux d'yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

clé de voûte

 

 

une photo bucolique ici (12 décembre 2010)
d'autres photos de l'église

 

 

 

 

LA VOIX DU SANCERROIS - jeudi 1er mai 2014

 

 

 

 

 

L'ÉCHO CHARITOIS - mercredi 22 octobre 2014

de gauche à droite : Lyonel ANTZENBERGER (2e adjoint) - Représentant Cabinet PRAXIS ARCHITECTURE
Représentant de l'entreprise BOUBAT (gros-œuvre) - Jean-Louis DENOUX (1er adjoint) - André VILETTE (maire)

 

 

réfection de la charpente et de la toiture de la nef : remplacement des tuiles par des ardoises

 

 

travaux de maçonnerie sur la façade - sacristie : remplacement des tuiles par des ardoises

 

 

 

 

 

1955 - l'appel du Père de Saint Sauveur

pour lire l'ensemble du dépliant datant de 1955

 

 

 

 

Bénédiction de l’église de Saint Léger le Petit

Source : La Vie Catholique - 86e année - n°41 du 11 octobre 1958, sur le blog d'Anatole

"Le 8 novembre 1954, à la demande de M. l'abbé de Saint Sauveur, une délégation de la commission d'Art Sacré rendait visite à l'église Saint Léger le Petit et en constatait l'extrême délabrement. Fallait-il la restaurer ou la laisser tomber en ruines ? M. l'abbé de Saint-Sauveur opta courageusement pour la première solution.
Appuyé par Son Excellence Mgr l'Archevêque, il lança un pressant appel autour de lui : "Un prêtre, expliquait-il, ne peut se résoudre à voir s'écrouler la maison de la prière à lui confiée. C'est pourquoi je vous tends la main."
L'appel fut entendu. Des fêtes furent organisées pour trouver des ressources. La municipalité apporta son concours ; les paroissiens et de nombreux amis envoyèrent leurs dons. Les travaux de restauration confiés à M. Herr, architecte, furent entrepris au cours de l'année 1957 et heureusement achevés il y a quelques semaines.
Dimanche dernier, par un soleil magnifique et en présence d'une foule nombreuse, Son Excellence Mgr Lefèbvre, accompagné de Mgr Signargout et de M. le Chanoine Girard, vicaires généraux, vint bénir l'église complètement rénovée, depuis sa toiture jusqu'à son mobilier. Après avoir expliqué le sens de la cérémonie qui allait se dérouler, Son Excellence procéda à la bénédiction de l'extérieur et de l'intérieur de l'édifice. Au nom de la paroisse, M. l'abbé de Saint-Sauveur salua Mgr l'Archevêque de Bourges "que de mémoire d'homme on n'avait jamais vu à Saint Léger le Petit" (de mémoire d'homme vivant). Il fit un bref historique des travaux de restauration et félicita tous ceux qui surent les mener avec tant de goût et dans des conditions parfois si pénibles.
Alors Son Excellence célébra la messe, devant une foule qui débordait sur le parvis de l'église et qui s'associa avec le plus grand recueillement aux prières du célébrant et aux beaux chants de la chorale de Sancergues. A l'évangile, Mgr Lefebvre ne put cacher sa joie et son admiration devant cette petite église qu'il qualifia, elle aussi, d'église pilote de son diocèse. Il complimenta tous ceux qui avaient contribué à ce beau résultat et spécialement la municipalité de St Léger le Petit et son curé. Puis, s'appuyant sur l'évangile du jour, il sut tirer, de la parabole du Festin, de fortes et pertinentes leçons pour la vie chrétienne.
A l'issue de cette cérémonie, un vin d'honneur, offert au château de Madame la Comtesse d'Harcourt, réunit tous ceux qui avaient travaillé à la résurrection de l'église de St Léger le Petit."

 

 

 

 

journal paroissial "REGARDS" n°345 mai-juin 2015

 

 

 

journal paroissial "REGARDS" n°346 juillet-août 2015

 

 

 

journal paroissial "REGARDS" n°347 septembre-octobre 2015

 

 

 

 

Célébration et bénédiction de l'église rénovée de Saint Léger le Petit

"58 ans auparavant, l'église de Saint Léger le Petit faisait l'objet d'importants travaux de restauration et c'est le Père de Saint-Sauveur qui en 1958 procéda à la première bénédiction.
Courant 2014, notre église subissait de nouveaux travaux de charpente, de réfection de toiture, de maçonnerie et de ravalement de la façade.
Une seconde bénédiction aura donc lieu, et ce n'est pas par hasard si M. André VILLETTE, maire, et le Père MARÉCHAL, prêtre de la paroisse de Sancergues, choisiront d'un commun accord ce vendredi 2 octobre 2015, jour où l'on fête Saint Léger, évêque d'Autun, qui fut martyrisé puis égorgé, pour inaugurer l'église récemment rénovée.
La population était conviée, ainsi que quelques maires des communes avoisinantes, à cette célébration et bénédiction, suivie ensuite d'un vin d'honneur au centre socio-culturel.

80 personnes environ assistèrent à cet évènement.
Dans un 1er temps, le Père Maréchal accueillit la foule sur le parvis de l'église. Après un bref historique, il décrivit son architecture dont le portail de style roman, du 12e siècle, son tympan orné et ses colonnettes sculptées.
Il remercia également la municipalité pour ce lourd investissement permettant de maintenir en parfait état ce lieu de rassemblement et de prières.
Dans un 2e temps, accompagné de 4 volontaires portant l'eau, le cierge pascal, le livre de la Parole de Dieu et un bouquet de fleurs, et de l'équipe paroissiale, il invita les fidèles à faire le tour de l'église en marquant par 3 fois - les 2 côtés de la nef et le chœur - un temps d'arrêt pour procéder à la bénédiction et chanter les chants religieux.
Dans un 3e temps, devant l'entrée il a béni l'eau, tous les symboles religieux ont été déposés à l'intérieur, puis il a invité l'assemblée à entrer dans l'église pour la célébration. Après avoir entendu l'Evangile, la Parole de Dieu, l'évocation du saint Léger, les intentions de prières, récité le Notre Père et écouté un air joué à la flûte, chacun a pu admirer les richesses intérieures, notamment les vitraux, le chemin de croix ainsi que les statues de saint Léger et de la Vierge à l'Enfant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la statue du saint Léger

A la sortie, les participants ont reçu une carte en mémoire de cette cérémonie, puis on procéda à une photo de groupe pour immortaliser cet instant.

M. le maire a ensuite convié l'assistance à se rendre au centre socio-culturel pour un vin d'honneur, clôturant ainsi cet évènement. Il expliqua qu'un gros problème de charpente de la nef menaçait la stabilité et la survie de l'église, et profita de ce moment pour remercier l'ancienne et la nouvelle équipe municipale d'avoir permis cette rénovation. Il s'adressa avec ironie à M. le curé en rappelant que le vendredi 8 août 2014 "le Bon Dieu n'était pas avec Nous", car la mini-tornade n'avait pas épargné l'église en plein travaux."

Nathalie Chauveau

agrandissement ici

 

 

 

 

 

LA VOIX DU SANCERROIS - MERCREDI 7 OCTOBRE 2015

 

 

 

LE BERRY RÉPUBLICAIN - VENDREDI 9 OCTOBRE 2015

 

 

 

L'ÉCHO CHARITOIS - MERCREDI 14 OCTOBRE 2015

 

 

 

cliché pris le 11 novembre 2015 - agrandissement ici

 

 

 

journal paroissial "REGARDS" n°349 janvier-février 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

page spéciale sur les vitraux de l'église ici

 

 

 

 

 

 

 

L'église rénovée a été inaugurée

Après les gestes symboliques de la bénédiction en faisant le tour de l’église, le Père Jean-Paul Maréchal a fait entrer les paroissiens pour la cérémonie.

L’inauguration a eu lieu le vendredi 2 octobre 2015, jour de la Saint Léger, avec le maire et le conseil municipal et de nombreux habitants. A cette occasion, le Père Maréchal a retracé l’histoire de l’église, qui date de la fin du XIIe siècle, et de son choeur du XVe siècle.

Ce sont sur les fonds propres de la commune et par emprunt que le projet a été financé et a pu aboutir.

Bulletin municipal de janvier 2016

  

 

 

 

 

 

 

 

l'ancienne cure, à côté de l'église

 

 

 

 

2016

 

 

La statue de Saint-Léger, en bois, haute de 70 cm, est dépourvue de sa partie basse ainsi que des membres supérieurs. Le saint est vêtu de son habit liturgique. Si l’aube est plissée avec des gros plis, le manteau ne l’est en revanche que très grossièrement. Posé sur chaque épaule, il est maintenu par une patte centrale décorée, fermée par une attache en forme de fleur quintilobée. Il couvre le bassin et une partie des jambes en biais sur le devant. L’ensemble des vêtements conserve des traces de polychromie rouge et jaune. Une étole à bord frangé est encore visible sur le côté gauche. Complétant l’ensemble, la mitre est également décorée de motifs géométriques et floraux. Le saint au visage impassible, porte, assez bas sur la nuque, des cheveux bouclés.

 

 

La statue de la Vierge à l’Enfant, en bois, est haute de 92 cm. La Vierge porte une robe blanche ceinturée à la taille, ainsi qu’un manteau doré recouvrant l’épaule gauche et le dos. L’ensemble présentant un drapé à la fois ample et élégant. Manches et encolure sont galonnées de la même couleur que le manteau. Un voile blanc couvre partiellement ses cheveux. Elle porte l’Enfant sur son bras gauche. Ce dernier porte le même type de robe que sa mère et tient le globe terrestre dans sa main gauche.

Ces 2 statues ont été victimes d’insectes xylophages. La statue du saint Léger présente plusieurs bouchages à la cire venant remplacer des parties manquante. En outre, les volumes sont érodés en plusieurs endroits. La Vierge a perdu une partie de ses doigts à la main droite et l’Enfant un partie de ses orteils. De plus, on peut constater de multiples traces de brûlures sur cette statue et le soulèvement de la peinture sur le visage de la Vierge.
La municipalité a donc décidé de restaurer ces deux statues bientôt inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques afin de pouvoir leur rendre leur splendeur.

 

 

 

 

 

LE BERRY REPUBLICAIN - vendredi 21 septembre 2018

Après restauration, deux œuvres ont retrouvé leurs places à l’intérieur de l’église. L’opération a été financée grâce à l’aide de la Fondation du Patrimoine.

 

 

Les deux statues de l'église de Saint-Léger-le-Petit, la Vierge à l'Enfant et la statue de Saint Léger, avaient subi les affres du temps et étaient victimes d'insectes xylophages. Bientôt inscrites à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, la municipalité avait décidé leur restauration.
La Fondation du Patrimoine a été sollicitée pour une aide au financement et une souscription a été mise en place, afin de mobiliser les habitants et un mécénat privé ou public.

Après un travail de restauration effectué par Hélène Gruau, restauratrice du patrimoine, ces deux statues de bois ont retrouvé leur emplacement dans l'édifice.
La statue de Saint Léger, haute de 70 centimètres, présentait plusieurs bouchages à la cire venant remplacer des parties manquantes et avait des volumes érodés. Celle de la Vierge, haute de 92 centimètres, avait perdu une partie de ses doigts à la main droite et l'Enfant une partie de ses orteils. L'œuvre présentait de multiples traces de brûlures et un soulèvement de peinture.
En avant-première des Journées du Patrimoine, l'équipe municipale et André Villette, maire, ont pu admirer la splendeur retrouvée par ces deux statues, en présence de François Gréau, président de la délégation départementale de la Fondation du patrimoine Centre-Est, de Martine Dessus, déléguée départementale, des membres des associations et représentants de la paroisse.
La restauration, d'un coût de 4.850 euros HT, a bénéficié d'une subvention de la direction régionale des affaires culturelles (Drac), à hauteur de 1.940 euros, et de 2.800 euros par le biais de la souscription publique Fondation du patrimoine, le reste étant complété par la commune.

 

 

 

 

 

les statuettes du saint Léger et la Vierge à l'Enfant après restauration

 

 

 

 

 

 erci de fermer l'agrandissement sinon.

 

 

 

https://www.stleger.info