LE PRESBYTERE

 

 

 

1830 : le 27 septembre, M. CHAMPESTEVE fait don d’un terrain marneux et inculte pour y établir une église, une place publique et un presbytère.

1838 : fin de la construction de l’église, suivie par la construction d’un presbytère situé à la place de l’actuelle maison BALME.

1841 : M. le Curé CHABANEL paye pour la première fois les impôts relatifs à ce presbytère.

1850 à 1851 : construction d’un nouveau presbytère (l’actuel) dont le curé Joseph VASCHALDE est propriétaire.

1905 : Séparation de l'Eglise et de l'Etat à la suite de laquelle la commune récupère le bâtiment.

1913 : L’abbé MOYNIER avec ses propres deniers rachète le bâtiment à la commune, puis le cède à l’abbé CLAVEL.

1964 : L’abbé Jean CLAVEL cède le bâtiment à la paroisse.

2002 : La Paroisse vend le bâtiment à la commune qui y installera la nouvelle mairie.

Extrait du registre des délibérations en 1913 :

Vente du Presbytère : Le Maire propose au Conseil Municipal de vendre le presbytère au curé actuel, M. MOYNIER Auguste, qui en a offert quatre mille cinq cent francs et d’employer cet argent à la construction

Le conseil adopte le projet et autorise M. Le Maire à faire toutes les formalités nécessaires pour pouvoir procéder à cette vente.

 


 

 

1992-2002
la Flamme Olympique : 10 ans déjà !

 

 

1992...

Cette année-là, depuis Athènes jusqu’à Albertville où vont se dérouler les Jeux d’Hiver, des milliers de jeunes acheminent la Flamme Olympique. Le flambeau traverse l’Ardèche... dont notre village.
Tirés au sort parmi de nombreux candidats, Cyril Delubac et Emmanuelle Bégnis font partie des 125 Ardéchois qui vont porter le flambeau à travers le département. Et ce sont eux qui, à bout de bras, vont lui faire traverser la commune.

Le 1er Février, à 13 h 30, au carrefour situé au bas du village, sous les applaudissements des habitants de St Lager venus nombreux au rendez-vous, au milieu des cris de joie des enfants du regroupement scolaire en habits de carnaval et de la joyeuse envolée de la cloche de l’église, Cyril transmet la Flamme à Emmanuelle.

Pour fêter cela, les enfants des 3 communes avaient organisé dans la matinée à partir de St Bauzile leur propre parcours. Tous les enfants de 2 à 11 ans portaient un flambeau symbolique en se relayant jusqu’à St Lager.
Un buffet offert par les 3 municipalités de St Lager, St Vincent et St Bauzile a permis de prolonger les instants éphémères de cet événement qui, sans doute, ne se reproduira pas de sitôt à St Lager.

 

 

10 ans après, que sont devenus nos héros du jour ?

Cyril a épousé Cynthia. Ils sont restés au pays et participent tous deux activement à la vie associative de la commune. Ils attendent pour bientôt un heureux évènement.
La vie a entraîné Emmanuelle un peu plus loin mais elle revient souvent retrouver ses racines ardéchoises avec Jean-Philippe son mari, ardéchois lui aussi, accompagnés de Edgar et Pauline, leurs deux enfants.
Le souvenir de ce jour plein de joie et d’émotion n’est sans doute pas prêt de s'effacer de leur mémoire.

 


 

 

Mme Céline DEMARD a 100 ans !

 

 

Neuvième d’une famille de 14 enfants, Céline CLAIR est née le 11 octobre 1902 aux Nonières, petit village proche du Cheylard.
En 1928, à Saint Lager Bressac, elle épouse Auguste DEMARD avec lequel elle aura trois enfants : Jean, Elie et Marie-Jeanne.
Ils exploitent pendant de nombreuses années une ferme au hameau des Chaix à Saint Lager. Auguste décède en 1970.

Mme DEMARD est très entourée par les siens : ses trois enfants vivent à Saint Lager. Elle a 4 petits-enfants et 8 arrière-petits-enfants.

Nous sommes heureux et fiers de pouvoir féliciter notre centenaire dont la longévité et la sagesse témoignent d’une nature exceptionnelle.

 


 

 

A St Lager Bressac, autrefois,
"chacun avait sa tonnelle"...

 

C’est à dire que chaque famille avait une petite superficie de vigne : quelques pieds suffisaient pour assurer sa propre consommation de vin annuelle.

Le raisin gardé était récolté dans des cornues (demi-tonneau en bois à poignées). Il arrivait parfois qu’il y ait un surplus de vendange celui-ci était alors vendu en caisse à des négociants.
A partir des années 60, ces “fabrications maison" ont peu à peu disparu, certaines plantations ont été arrachées, d’autres se sont développées, la vendange est alors portée à la cave de Loriol.
Quelques personnes, néanmoins, sur notre commune continuent à perpétuer la vendange manuelle en cornue.

Vendanges en 1955

Jusque dans les années 50, la vendange se faisait essentiellement entre voisins : une entraide joyeuse permettait aux jeunes et moins jeunes, garçons et filles, de passer d’agréables moments, de se retrouver autour d’un bon repas préparé par la “patronne” du chai, de se délecter au vin doux, premier jus récolté du jour !
L’ambiance était toujours bon enfant ; nombreuses étaient les blagues qui fusaient. L'une plus traditionnellement appliquée était le barbouillage de la figure des filles par les garçons avec du raisin noir ! C’était pour tous une période de l’année attendue et appréciée autant que celle des battages l’été I

Autour des années 60 et jusqu’à l’apparition de la machine à vendanger, la main d’oeuvre se déclare : les jeunes du pays y trouvent un excellent boulot saisonnier, bien payé. Mais les salaires, les charges, le prix du raisin payé par la cave, oblige le propriétaire à exiger un rendement et à réduire la main d’oeuvre. L’ambiance s’en trouve détériorée et bien affadie...

La suppression des hybrides producteurs directs a permis l’amélioration gustative du cru. Les viniféras, plants français greffés sur un porte-greffe, ont réformé le vignoble St Lagérois surtout à partir de 1963. Cette sélection permet de ce fait à la vigne de se distinguer en différents cépages selon des appellations d’origine contrôlée (AOC) ou vins de pays (VDP) extrêmement précis, tels que Syrah, Cabernet, Merlot, Chardonnay...

 

1990 fut la première année de la mise en bouteille du 1er vin de Saint Lager : “Les Civelles".

 

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la vigne et l'alambic

 

L’an mil neuf cent seize, le premier octobre à 9 heures du matin, le Conseil Municipal, légalement convoqué, s’est réuni en session ordinaire à la Mairie sous la présidence de M. THEOULE Eugène, Maire.
Le Conseil désigne les 3 emplacements ci dessous pour pouvoir installer un alambic destiné à distiller les fruits :
1. Brune, dans le terrain clos appartenant à M. ROUX Louis, propriétaire
2. Bressac, sur la place
3. La Charrière, sur le chemin

Extrait du registre des délibérations municipales

Avant la dernière guerre et jusque aux années 60, toutes les habitations de la commune, exploitants agricoles ou non, avaient leur champ de vigne pour leur consommation personnelle de vin et certaines exploitations pour la vente. Nous comptions 102 déclarations de vendange en 1950. Même le curé faisait son vin avec sa tonnelle de Bacot dans son jardin.
Les principales variétés de plants de notre vignoble : Couder 13, Bacot, Noat, Herbomon, Seive-Villard...

 

Arrêté fixant la période des vendanges en 1940 :

Le Maire de Saint Lager Bressac, vu la loi du 5 avril 1884, vu la loi du 13 août 1940, relative au ban des vendanges, arrête :
Article 1 : La récolte des raisins de table et de vendange s’ouvrira dans le territoire de la commune le 20 septembre 1940 et sera close le 20 octobre1940.
Article 2 : Tout contrevenant à cet arrêté sera poursuivi et puni de l’amende prévue à l’article 471 du Code Pénal.
Fait à Saint Lager Bressac, le 19 septembre 1940

Le Maire

Aujourd’hui, on ne compte plus que 11 viticulteurs avec des plants nouveaux : Gamay, Merlot Noir, Syrah, Chardonnay, Cabernet sauvignon, et un seul viticulteur avec plus de 3 hectares de plants sélectionnés.
En 1960, les droits de distillations (raisin ou autres fruits) ont été abolis : les exploitants qui n’avaient pas des droits avant cette année là ne peuvent plus en bénéficier. Le dernier alambic sur la commune fut celui de M. CHARRAS.

 

Amis St Lagérois, soyons fiers de ce merveilleux petit cru de chez nous qui se conserve admirablement bien et se bonifie dans le temps. Débouché la veille et versé dans une carafe, il n'en est que meilleur !

 

Bulletin municipal de Saint Lager Bressac mai 2003

 

 

 

 

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