les monuments aux morts d'Auguste

 

Le relevé d'un Monument aux Morts, suivi de recherches approfondies dans les actes d'état civil ou dans les archives communales, suscite bien souvent nombre d'interrogations (...) Si pour bon nombre de communes, la liste gravée sur le monument est celle établie pour réaliser le Livre d'Or des Morts pour la France, édicté par les lois des 25 octobre 1919 et 28 février 1922, qui doit renfermer les noms de tous les militaires, marins et civils morts pour la France entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, d'autres ont fait appel à la population et à la mémoire collective, générant des oublis, des erreurs.
N'ayant pas de ligne de conduite à observer, villes et villages dressèrent leur liste en fonction du choix décidé par le Conseil Municipal. Les cas de figure sont donc très variés et l'on trouve indistinctement sur les monuments :
- les natifs de la commune, militaires morts au Champ d'Honneur ou civils décédés par faits de guerre, même résidant ailleurs
- les résidents de la commune à la déclaration de guerre, militaires ou civils
- les enfants des résidents de la commune, même nés ou résidant ailleurs
- les employés et ouvriers de commerces ou d'entreprises de la commune même résidant ailleurs
- les militaires en garnison dans la commune
- les militaires morts sur le territoire de la commune

 

Monument de Guéméné-sur-Scorff (Morbihan)

 

 

 

 

 

 

 

La déclinaison régionale de la mémoire et du deuil est bien visible ici à travers le costume traditionnel de la veuve et de l'orphelin pleurant les morts.

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.crid1418.org/

 

De ce fait certains soldats sont inscrits sur plusieurs monuments :
- celui de leur commune de naissance
- celui de leur commune de résidence
- celui de leur commune de travail
- celui de la commune de résidence des parents.

http://www.memorial-genweb.org

 

 

monument aux morts de Montigné sur Moine

le nom d'Auguste, natif de la commune

 

au cimetière toujours - le nom des 3 frères Jaud, natifs de la commune

 

à l'église - à nouveau, les 3 frères

 

On peut penser que Marcelline, partie vivre sa (nouvelle) vie avec ses 3 filles à St Léger, ait voulu "garder" le nom de son époux et qu'elle ait fait les démarches nécessaires pour qu'il apparaisse sur les monuments aux morts de son village d'adoption, au cimetière et à l'église :

 

 

 

 

accueil et plan

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