le "ramassage scolaire"

 

Dans les années 1955-1960, l'accès aux études secondaires devient possible pour tous les enfants.
Les collèges et lycées se trouvant souvent éloignés des petites communes, un véritable problème de transport se pose.
En 1958, une association est fondée par Gildas Le Gouvello : "L'association française pour le développement en Maine et Loire du ramassage scolaire dans l'intérêt des enfants et des familles". Le "ramassage scolaire" sera effectif trois ans plus tard.

Sa mise en route fut très laborieuse, certains responsables locaux n’en voyant pas l’utilité : ne pas mettre les garçons avec les filles, ne pas mélanger "les torchons et les serviettes", surtout ne pas permettre aux enfants de l’école publique de fréquenter le même car que ceux de l’école privée… propos qui, heureusement, ne sont plus d’actualité.

Les responsables locaux, qui furent au début traités de francs-tireurs, devront en outre faire face à de nombreux décrets et à certains textes bien établis, rendant leur rôle très ingrat, par exemple obligation de donner les noms des enfants qui prendront le car dès le mois de mai pour la rentrée suivante, alors que les examens, qui donnaient le sésame indispensable pour entrer en 6e, se passaient en Juin.

L'association reçut les appuis et soutiens conjugués des municipalités. Des noms apparaissent souvent : MM. Esseul, Mulliez, Sauvage, Chiron... L'association est placée sous le haut patronage du ministère des transports, l'opinion est sensibilisée. Il fallut demander des aides. Le département de Maine et Loire, par suite d'une évolution démographique particulière, fut département pilote.

L'association obtiendra les promesses de subventions, mettra en place 45 réseaux de ramassage qui desserviront 212 communes sur 381. La mise en route est programmée à la rentrée 1961.

Dans le journal Ouest-France du 14 septembre 1961, à quelques jours de la rentrée, le tableau des horaires est présenté.
On apprend qu'à Saint Léger trois lignes passent matin et soir, les jours scolaires : ligne 15 Davy, ligne 15 bis Ouvrard, ligne 17 Godineau. Les horaires : vers 7h45 le matin et 18h45 le soir pour les trois transporteurs.
Les lignes vont toutes vers Cholet, une desserte vers Beaupréau sera mise en place beaucoup plus tard.
En 1961, 30 enfants étaient inscrits à Saint Léger, au prix de 10 F par enfant et par mois.
En 1971, 64 enfants profitent de subventions et 16 non, ce qui fait un total de 80 enfants fréquentant le transport scolaire, qui porte alors le nom de ADREFS.

 

 

1854 : extrait du journal Le Breton du lundi 24 juillet, dans la chronique de Nantes et de l'Ouest :
"Une cuillère à café, en argent, qui paraît avoir été trouvée rue de Gigant, il y a 15 jours ou environ, se trouve déposée au bureau de M. le commissaire de police du 3e arrondissement, rue du Marais, 5.
La personne qui l'a perdue peut la réclamer en présentant une pareille."

1868 : le conseil municipal de Trémentines fait appel à l'horloger local, M. Paul Bodet, pour remplacer l'horloge de l'église

1902 : à Landemont, la gare du petit Anjou est opérationnelle, Marie Coiffard est la première chef de gare, la dernière sera Marie Terrien

1907 : aux Ponts de Cé, le train déraille et tombe dans la Loire, faisant 27 victimes

1914 : l'arrêt des fours à chaux tue l'économie villageoise à La Meignanne

1927 : Albert-René Biotteau fonde l'usine qui deviendra ERAM

1935 : à Bégrolles, l'abbé Plotin fonde la Régina, l'Energie du May avait été fondée en 1904 par l'abbé Tessèdre

1950 : à Botz-en-Mauges, les tarares, moulins à venter les céréales, ne seront plus construits, il en sortait 2500 par an, la production avait débuté en 1848

1952 : ouverture d'une mine d'uranium à Saint Crespin, elle fermera en 1989

1953 : les mines d'or ferment à Saint Pierre Montlimart, elles ne sont plus rentables

1972 : un musée des vieux métiers ouvre ses portes à Saint Laurent de la Plaine

1980 : la première autoroute est construite en Anjou - naissance du parc oriental à Maulévrier

 

 

 

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