Clémenceau devient chef du gouvernement.

Chute du tsar ; retour de Lénine : les bolchéviks au pouvoir en Russie

Les Etats-Unis entrent en guerre.

Succès de Mistinguett et Maurice Chevalier

L'espionne allemande Mata-Hari est exécutée et l'aviateur Guynemer disparaît.

 

 

 L'école publique en 1917 - cliquez sur l'image pour agrandir

 

 

Toujours M. Bondu, avec pas moins de 40 garçons dans la classe, dont de nombreux Jean-Baptiste, comme lui :

en haut : Louis Frouin / ? Grasset / Maurice Villeneuve / Alexis Mauras, mort en 1928 de la tuberculose / ?? / Alexis Richard

au-dessous : Henri Durand / Pierre Chauviré / Jean David / Emmanuel Onillon / Louis Lefort / René Landreau / Jean-Baptiste Villeneuve / M. Bondu

au-dessous : Roger David / Paul Babonneau / Maurice Babonneau / Théodore Benaiteau / Henri Chalet / Lucien Godineau / Louis Lefort / Edouard Thomas / Pierre Brin / André Brochu

assis : Paul Landreau / Gabriel Villeneuve / Pierre Merlet / Pierre Gadras / Victor Cailleau / Jean-Baptiste Macé / Roger Brosseau / ? Manceau / ? Manceau / Jean-Baptiste You

en tailleur : René Naud / Charles Tricoire / Isaac Onillon / André Cailleau / Jean-Baptiste Rousselot / Francis Tricoire / ??

Tous sont décédés aujourd'hui en 2001, à l'exception de Francis Tricoire et Gabriel Villeneuve.

 

"Avec M. Bondu, il fallait parler correctement : "Bondu Bondu ! Pas tu-tut, mais cheval ! Bondu Bondu ! Pas bedo, mais vache !"

A un gars de St Léger revenu de la guerre et qui lui avait dit : "Ah ! M. Bondu, comme vous avez vieuzi !", il avait simplement fait remarquer : "Eh oui ! J'ai vieilli !"

 

 

Intéressons-nous un peu à Emmanuel et Isaac Onillon, que l'on vient de voir sur la photo de classe de 1917.

 

 

Avant l'essor de la chaussure, le tissage à la main occupait beaucoup de monde à St Léger.

Les hommes souvent tissaient l'hiver et se gageaient l'été. Les femmes les aidaient, tiraient les fils, faisaient les "jours".

Isaac sera le dernier tisserand à la main, il cessera en 1940.

Emmanuel achètera un atelier mécanique en 1927. Il sera le seul à St Léger.

On voit sa maison au Bas St Léger. L'autre maison de tisserand est toujours visible, au cœur du vieux bourg.

L'atelier de tissage alors bien souvent est à la cave car le fil, maintenu humide, casse moins.

 

 

Emmanuel et Marie Onillon fabriquaient leur marchandise que leur gendre allait vendre dans les fermes de la région, "au mètre" principalement, rarement en produits finis (chemises…) Les gens savaient coudre alors !

Sur la seconde photo, on voit Marie et Emmanuel, devant le métier à draps, en 1971, juste avant qu'ils ne cessent définivement leur activité.

 

 

St Léger dans les années 20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 A la place de l'actuel bar des Mauges, le café Couteleau qui deviendra café Landreau en 1928 :

 

 

 

 

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