place du vieux bourg et rue des Charpentiers

 

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la construction du château d'eau, en 1969

Jusque dans les années 60, les familles s'approvisionnaient en eau au puits, souvent mitoyen et même quelquefois pour tout un quartier. L'arrivée de l'eau courante a été un évènement. Les études pour l'adduction d'eau dans les Mauges ont commencé vers 1955. L'eau coule au robinet à La Tourlandry et à Saint Pierre Montlimart dès juillet 1959, mais ce n'est qu'en 1970 que St Léger est équipé. Le château d'eau, visible de n'importe quel point de la commune, a modifié le paysage, modernisme obligatoire qui a permis de goûter au confort de la salle de bains et de la machine à laver.

 

 

la maison de tisserand du Vieux Bourg

sur son vélo, Pierre Brin (4e du nom), le père de Pierre, Jean-Marie et Paul

Cette maison, typique de celles des tisserands indépendants, vient d'être restaurée en l'état, sauf son escalier qui était perpendiculaire à la façade.

 

 

1938 - le même Pierre Brin répare un tombereau
près du puits du Vieux Bourg

Six générations de Brin se sont succédé place du Vieux Bourg, dont quatre comme artisans dans les métiers du bois.

 

 

1955 - le goût du travail accompli

départ d'escalier / limon et rampe réalisé par le même Pierre Brin, maître d'apprentissage de ses fils Pierre, Jean-Marie et Paul

 

 

1955 - Paul Brin

Paul Brin, en début d'apprentissage, devant le bâtiment scierie-atelier, participe à la réalisation d'un plateau (traction par cheval et, déjà, roues avec pneus) pour les différents transports en agriculture. Il est facile de mesurer le progrès en un demi-siècle.

1955 - Jean-Marie Brin

Les travaux réalisés par l'artisan du bois dans les villages ne manquaient pas de diversité !
Ici, Jean-Marie Brin entre dans l'ancien atelier pour poser les vitres sur le battant de fenêtre qui vient d'être fabriqué.

 

 

1964 - le nouvel atelier Brin (3, rue des Charpentiers, à proximité de la place du Vieux Bourg)

au travail, Jean-Marie Brin

 

 

1964 - le nouvel atelier Brin toujours

au travail, Maurice Grolleau

Aujourd'hui, l'atelier est occupé par un restaurateur de meubles anciens.

 

 

1966 - la brocante Brin en aquarelle

Pierre Brin fils se dirige vers les meubles anciens (achat / vente, restauration, fabrication). La brocante envahit l'ancien atelier de charronnage.

 

 

1972 - le vieux Saint Léger en aquarelle

La construction, à droite de l'ancien presbytère, est acquise par Pierre Brin fils qui la démolit, ainsi que l'ancienne brocante, pour construire un magasin d'antiquités et brocante.
Pour son activité de restauration et fabrication de meubles, Pierre Brin avait construit, rue de la Fontaine, un atelier qui, acheté depuis par la commune, abrite aujourd'hui le tennis de table.

 

 

1912, devant l'ancien presbytère - couturières travaillant pour les usines

la grand-mère : Alphonsine Godineau
les femmes : Juliette Godineau / Marie Lefort, maman de Louisette Hy / Céleste, bonne du curé Humeau / Marie Godineau / Marie Liaigre, femme Macé / Agnès Godineau / ?? / Marie Brin
les petits : Lucien et Aline Godineau

La photo date d'avant la guerre 14, sans doute de 1912. On travaillait la toile : on brodait des "jours Venise" et des "jours-échelle" pour des draps, des nappes, des taies d'oreiller et des mouchoirs pour les établissements Pellaumail.
Les premières livraisons se faisaient en voiture à cheval.
La filature et le magasin Pellaumail se trouvaient à l'emplacement de l'actuelle Clinique des Mauges.
Cette activité, avec les filatures Marais, Turpault, Gustave Richard, Francis Bouet…a fourni du travail pour toute la population féminine de St Léger et des environs jusqu'au milieu des années 30.
Elle a décliné face à la concurrence de la toile du Nord de la France, vendue moins chère.
Aujourd'hui ne subsistent que les établissements Turpault à Cholet et Mulliez au Longeron.

 

 

Journal Officiel des 29 et 30 juillet 1929
10 femmes de Saint-Léger, ouvrières chez Pellaumail, sont médaillées

 

 

Journal Officiel du 26 juillet 1932
3 Saint-Légeoises, ouvrières chez Pellaumail, sont médaillées

 

 

Au cours du 20e siècle, de nombreuses couturières se sont succédé à Saint Léger. On se souviendra de Germaine Bretaudeau, Blanche Morinière, Mme Point, Marie-Odile Merlet, Madeleine Lefort, Ursule Boursard, spécialisée dans les bleus de travail, Mme Bernard Dabin, Irène Bricard.
Madeleine Lefort a exercé le métier de 1946 à 1967, puis Mme Dabin a pris la relève. A son départ, plus de couturière à St Léger jusqu'à l'arrivée d'Irène Bricard en 1992.

 

 

1971
M. Onillon, devant un métier à chemises,
mouchoirs, essuie-mains, serviettes de table…

 

 

1971 - Mme Onillon, devant une canetière (8 canettes)

Emmanuel et Marie Onillon ont été les derniers tisserands à exercer sur St Léger. Ils ont tissé jusqu'en 1971 au Bas St Léger. Aidés par leur fille Jeanne et leur gendre Marcel Durand, ils assuraient la vente de leur production dans les bourgs et les exploitations agricoles.

 

 

vers 1957 - ramassage des ordures

Maurice Supiot louait à la commune son temps, son cheval et son plateau, et, avec l'aide du cantonnier Georges Caillaud, assurait le ramassage des ordures dans l'agglomération. D'autres agriculteurs lui ont succédé dans cette même tâche : les frères Naud, Pierre Humeau, Alexis Tellier, Jean Tignon et Marcel Babonneau.

 

 

1957 - nos cantonniers

Les cantonniers entretenaient les chemins vicinaux et les routes départementales. Ici, en 1957, on reconnaîtra, de gauche à droite, le père Félix Guilleret, "son chef" Jérémie Brebion, tous deux employés des Ponts et Chaussées (entretien des voies départementales) et le père Retailleau, employé communal.

 

 

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