Selon
la légende, Jésus serait apparu à Sainte
Catherine, vierge et martyre d'Alexandrie (vers 307 après JC),
le jour de son baptême et l'aurait choisie pour épouse
(mariage mystique). Ayant été élevée dans
la connaissance des sciences et des arts, elle aurait
participé à une réunion de philosophes au cours
de laquelle elle aurait ardemment défendu le christianisme.
Emprisonnée puis jetée dans une machine infernale,
après sa mort les anges auraient porté son corps sur le
Sinaï (couvent de Sainte Catherine).
Elle est patronne des jeunes filles qui, le
25 novembre, renouvelaient dans les églises la coiffure de la
sainte. Les Confréries de jeunes filles la
vénéraient particulièrement et elles avaient le
privilège de s'occuper de sa statue. Mais celles qui se
mariaient devaient quitter la Confrérie et laisser aux autres
le soin de "coiffer Sainte Catherine". C'est là l'origine de
l'expression bien connue qu'on applique aux jeunes filles qui
atteignent 25 ans sans être mariées.
Cette tradition se maintient à Paris
: chaque année, le 25 novembre, les catherinettes venues des
écoles de mode parisiennes sont nombreuses à se
rassembler pour faire la fête. C'est d'abord à
l'église une cérémonie haute en couleurs,
où la variété des "coiffes", originales, sages,
provocatrices ou raffinées, contraste avec la douceur du
mariage jaune/vert (convention internationale). Après la
bénédiction finale, un cortège se forme en
direction de la statue de la sainte, quelques catherinettes montent
jusqu'à la statue pour poser la couronne sur la tête de
la sainte.
Dernière étape, la mairie du 2e arrondissement,
où un jury composé de professionnels de la mode se
réunit pour remettre un prix aux "coiffures" qu'il juge les
plus dignes d'admiration. C'est aujourd'hui la fête des
"modistes", les créateurs de chapeaux.
Tous les ans, le 25 novembre, le journal
télévisé nous présente les
gagnantes.
A Saint Léger aussi, les
catherinettes sont toujours fêtées mais, contrairement
à la coutume parisienne, c'est une fête laïque :
pas de messe, une joyeuse soirée avec le chapeau jaune et vert
(décoré en fonction de la personnalité de la
catherinette, de son travail ou de ses hobbies), des cadeaux et les
immanquables souhaits d'un mari dans l'année.
sur le pont, dans le parc de la Mairie,
la catherinette Simone Lefort, entourée de Marie-Renée
Loger, Germaine Cailleau et Thérèse
Cailleau
Andrée Cailleau /
Thérèse Audusseau / Thérèse
Brebion
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