Au
début du 20e siècle, peu de loisirs, pas de
télé, ni de moyens de locomotion : à pied
d'abord, puis à vélo, en mobylette à partir des
années 50. La voiture fait son entrée dans les foyers
seulement dans la 2e moitié du siècle.
Il fallait se distraire sur place, on se réunissait dans les
cours de ferme pour danser au son de l'accordéon, bien des
idylles se sont formées au cours de ces rencontres.
Les filles de 12/14 ans habitant le bourg étaient
confiées aux surs qui les promenaient par beau temps le
dimanche après-midi en direction des fermes, tandis qu'elles
les occupaient l'hiver à des jeux de société
dans une classe de l'école privée, l'été
avec des parties de croquet à l'étang.
Les garçons de 15/20 ans allaient au patro du May, ou dans les
communes voisines regarder les matchs de foot. Il n'y avait pas de
club sportif à Saint Léger. Certains faisaient du
vélo et s'inscrivaient aux compétitions des fêtes
communales. Autres loisirs : la musique, la pêche et la
baignade à l'étang, malgré l'interdiction !
Dans les années 43/44, des animations sont proposées
aux jeunes garçons de Saint Léger par Bernard Chupin,
jeune séminariste qui sera ordonné prêtre le 30
juin 1949. Les jeunes prêtres étaient dans beaucoup de
paroisses les animateurs de l'époque
A la fin de la guerre, la mode était aux bals populaires.
Aussi, chaque dimanche, les cours de ferme s'animaient au son de
l'accordéon. Dans le bourg, les couples tournaient au son du
violon de Pierret Godineau dans les salles des cafés.
Aujourd'hui, la mode est aux boîtes de nuit que certains jeunes
fréquentent dès le vendredi soir
1942 - Juliette Grasset
à l'accordéon, à la ferme des
Guignardières, et son frère Joseph
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Vers 1955, le dimanche, la danse
réunissait les adolescentes dans une classe de l'école
privée.
"On apprenait quelques pas de danse, au son d'un tourne-disques, y
compris le jour de la galette des rois, pour avoir l'air plus
dégourdies les 4 ou 5 jours par an où on avait le droit
d'aller au bal dans les fêtes communales saint-légeoises
ou des environs (les ufs Durs à Bégrolles
)"
veillée Galette des
Rois en 1961
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debout : M.Ange Tricoire / Marcelle
Brousseau / Christiane Raflegeau / Lucienne Damart / Madeleine Seguin
/ Eliane Bienvenu ou Marie-Jo Boisdron / Marie-Jeanne Brousseau /
Jeanine Seguin / Colette Damart / M.Thérèse Biotteau /
Monique Marzin / Noëlle Humeau
à genoux : Christiane Migniau / M.Paule Landreau / Annie
Raflegeau / Denise Seguin / Anne-Marie Bancillon / Lysiane
Rouillier
Avec l'arrivée de soeur Gérard
Magella, jeune et dynamique, grande évolution : c'est elle qui
aide à préparer des séances de
variété, mixtes cette fois-ci. Tout un hiver de
préparation pour se produire sous le préau de
l'école aménagé pour la circonstance : chansons
de l'époque, saynètes, ballets, petites pièces
de théâtre.
Chaque été était
organisée la "Coupe de la joie", grand rassemblement
intercommunal de jeunes, garçons et filles, mise sur pied par
la JOC (jeunesse ouvrière chrétienne) et la JAC
(jeunesse agricole chrétienne). Chaque commune
préparait un spectacle qui faisait l'objet d'un concours, au
niveau régional avec finale nationale. C'est ainsi qu'on a vu
un groupe sortir de l'anonymat : des garçons de la Tourlandry,
"les Gitans", sont allés jusqu'en finale nationale et ont
connu la célébrité pendant une dizaine
d'années. Les "Gitans
de la Tourlandry" chantent
encore aujourd'hui, on les voit animer des soirées
caritatives. Ces grandes fêtes populaires se terminaient
toujours par une grande chorégraphie de toutes les communes
participantes.
A partir de 1960, on proposait aux jeunes filles de 16/20 ans des
camps de vacances durant l'été : le premier en 1960,
à l'initiative de Soeur Gérard Magella toujours, eut
lieu à Fontaine-Milon, près d'Angers, avec une dizaine
de participantes. Le déplacement s'effectua en train, un
événement ! Pendant ces camps, des visites
étaient organisées et les filles préparaient un
petit spectacle qu'elles présentaient aux habitants de la
commune qui les recevait.
L'année suivante, un autre camp eut lieu à
Savennières où les filles furent logées à
l'école : balades et baignades occupèrent la
semaine.
camp à Fontaine Milon,
du 19 au 24 août 1960
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derrière : Françoise
Lelièvre / Marie-France Bourgeais, à carreaux bleus et
blancs (c'est précis) / Claudine Caillet / M.Josèphe
Boisdron / Monique Audusseau / M.Juliette Fruchet / M.Paule Migniau /
??
devant : Hélène Damart / Pierrette Caillet / Monique
Marzin / Marcelle Brousseau
camp à
Savennières, en 1961
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debout : Claudine Caillet /
M.Thérèse Biotteau / Marcelle Brousseau /
M.Josèphe Boisdron / Jeanine Seguin / M.Ange Tricoire /
M.Andrée Pineau / M.Paule Migniau
assises: Monique Marzin / M.Juliette Fruchet / Françoise
Lelièvre
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