les communions

 

La première communion, appelée "petite communion", se faisait à l'âge de 8 ans. Ce jour-là, les garçons mettaient les habits du dimanche, les filles mettaient une robe blanche courte et, sur la tête, une petite couronne de fleurs blanches.

La grande communion ou "communion solennelle", appelée aujourd'hui "profession de foi", avait lieu à l'âge de 10 ans et toujours le dimanche de la Trinité, en mai. Cette cérémonie était précédée de 3 journées de préparation, les "jours de retraite", avec répétitions du déroulement de la cérémonie, dans la bonne humeur.

Ce jour-là, les filles mettaient la longue robe blanche, le diadème, le voile, l'aumônière (bourse portée à la ceinture). Pour les garçons, le costume bleu marine, la chemise blanche, la cravate grise et le brassard blanc.

Cette journée était l'occasion d'une grande réunion de famille pour la messe. Les enfants recevaient des cadeaux : chapelet, missel, brassard, médaille, parfois une montre à cette époque. Maintenant, c'est plutôt appareil photo, vidéo, bijoux... Après la messe venait le repas, suivi vers 15 heures des vêpres.

"Au cours de la cérémonie, nous offrions à la Vierge Marie une couronne de fleurs naturelles, confectionnée par nos soins, avec le cantique rituel :
"Prends ma couronne, je te la donne,
Au Ciel, n'est-ce pas, tu me la rendras ?
" (bis)"

Cette cérémonie religieuse changea quelque peu vers les années 1960 : les robes et les costumes cédèrent la place à l'aube pour les garçons et les filles et les cérémonies devinrent peu à peu ce qu'elles sont aujourd'hui.

 

 

1942
Madeleine Brin, Marie Brin et Marcel Péault

 

 

en 1943, à la Coudraie

les enfants, de gauche à droite : Jean Boisdron (11 ans), pour lequel c'était la 2e communion / Chantal, sa sœur / son frère Joseph (10 ans), pour qui c'était le grand jour : la 1re communion

 

 

en 1952, Marcel Gaborieau

 

 

en 1952 toujours, Jean-Marie et PauI Brin, en communiants

 

 

1954 - nos communiantes s'appelaient
Jacqueline Frouin, Marie-Paule Migneau, Monique Marzin et Madeleine Seguin

 


 

 

les confirmations

 

25 mai 1896
procès-verbal de la visite pastorale de l'évêque à Saint Léger

"Nous, François-Désiré Matthieu, évêque d'Angers, au cours de nos visites pastorales pour l'année 1896, venant de la ville de Cholet, sommes arrivé à Saint Léger, le dimanche 24 mai, vers 5 heures du soir.
A peine étions-nous sorti de Cholet, qu'un escadron de cavaliers, montés sur des coursiers ornés de fleurs, se porta au devant de notre voiture pour nous accompagner pendant le reste du voyage, préludant ainsi aux touchantes démonstrations qu'on nous réservait plus loin (…)
(…) Nous nous sommes revêtu de nos ornements pontificaux dans une tente, où deux anges, sous la figure de deux aimables enfants, nous ont souhaité la bienvenue. Puis le cortège s'est dirigé processionnellement vers l'église, au milieu des plus fraîches décorations. La rue, en effet, sur notre passage, avait été ornée de légères colonnes de mousseline reliées entre elles par d'immenses guirlandes de houx ; mais nous avons plus particulièrement remarqué les arcs de triomphe, d'un travail rare et délicat, où le bois, remplaçant la dentelle, rivalisait avec elle de grâce et d'élégance.
A l'église, quand on eut récité les prières liturgiques, Monsieur le curé, dans un intéressant rapport, nous a rendu compte de l'état de sa paroisse. C'est un petit troupeau, nous a-t-il dit, qui n'a pas de grandes œuvres à présenter au premier pasteur ; mais c'est un troupeau d'âmes chrétiennes, fidèles, qui restent profondément attachées aux pratiques de la religion. Tous les hommes, à quelques exceptions près, s'approchent de la sainte table non seulement à Pâques, mais aux principales fêtes de l'année ; les femmes, en très grand nombre, sont fidèles à la communion mensuelle.
Les habitants sont laborieux et économes ; bien que peu favorisés des dons de la fortune, ils ont construit, en quelques années, une église, un presbytère, deux écoles et agrandi le cimetière (…)
(…) Le lendemain, nous avons confirmé 286 personnes de Saint Léger, du May et de Bégrolles.

François-Désiré Matthieu, Evêque d'Angers

 

 

samedi 18 mai 1946 - procès-verbal de la visite pastorale
de Son Excellence Mgr Costes, évêque d'Angers, à Saint Léger

"Son Excellence Mgr l'évêque d'Angers, venant de la paroisse de la Jubaudière, arrivait à Saint Léger, à 14h30, pour y faire sa visite pastorale et conférer le sacrement de confirmation à 40 de nos enfants et 195 du May sur Evre.
Cavaliers et cyclistes étaient allés sur la route de Bégrolles, au devant de la voiture épiscopale et escortèrent Mgr jusqu'à la place de l'église où M. le maire, entouré de son conseil, salua délicatement le premier pasteur du diocèse. M. le curé offrit l'eau bénite et l'encens à Son Excellence qui pénétra dans l'église où avaient pris place déjà les 240 confirmants et les fidèles de St Léger et du May (…)
La cérémonie de confirmation se déroula suivant le rite habituel et se termina par la bénédiction au Saint Sacrement. Par la rue principale du bourg, fort bien décorée, autorités religieuses et civiles, enfants et parents, nous avons conduit processionnellement Mgr jusqu'au presbytère.
Son Excellence écouta le compliment des enfants, assis devant la façade du presbytère, et leur adressa un dernier petit mot (…)
Ensuite, dans le bureau de M. le curé, Mgr l'évêque signa le présent procès-verbal, les prêtres de même, M. le maire, M. Paul Cesbron-Lavau, puis les parrain et marraine de confirmation, M. H. Samson et Mme Cesbron-Lavau (…)
Cavaliers et cyclistes accompagnèrent quelques kilomètres devant Mgr sur la route de Cholet où se dirigeait Son Excellence" (…)

 

 

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