la procession de la
Fête-Dieu
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En
juin, le dimanche de la Fête-Dieu, les rues de St Léger
qui reliaient l'église au calvaire (qui se trouvait sur la
route du May, en face de la supérette), se transformaient en
parterres fleuris. La veille, des petits houx avaient
été piqués au bord de la route.
Ils étaient décorés avec des roses en papier de
différentes couleurs confectionnées par les riverains,
ou de larges bandes de tissus ornées de fleurs, des piquets,
des croix, des étendards décorés.
Sur la route, chacun, devant sa maison, s'affairait à
réaliser des motifs avec des pétales de roses, de
pivoines, de marguerites, de sciure teintée. Les "rouches",
roseaux à quenouilles provenant de l'étang,
étaient disposés comme des rayons de soleil autour d'un
centre formé de fleurs. Le calvaire était
décoré par le quartier tout entier.
A la fin de la grand'messe, un
cortège se formait, les enfants portant de petites croix en
bois décorées, des corbeilles de pétales de
fleurs qu'ils jetaient sur la route. Les hommes portaient
bannières et étendards ; quatre d'entre eux soutenaient
le dais plein de dorures sous lequel marchait le prêtre qui
tenait l'ostensoir contenant le Saint Sacrement. Puis venaient les
diacres.
La procession, en passant par le rond-point
actuel "de la boulangerie" appelé alors "la demi-lune",
arrivait au calvaire où le prêtre déposait le
Saint Sacrement sur l'autel. Après quelques cantiques,
l'ostensoir était présenté à la foule par
le prêtre, moment fort de la cérémonie. Le
cortège, enfin, revenait vers l'église par la rue des
Dames.
Sur tout le trajet de la procession, les
trottoirs se paraient de banderoles ornées de fleurs et de
motifs religieux. On installait sur la chaussée des chemins de
fleurs avec beaucoup de goût.
Nous sommes ici route de Beaupréau, et c'est Jean Sauvestre
qui se promène.



Madeleine au centre d'un joli
soleil de roseaux
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