le même, aujourd'hui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le Château Waddington

Richard Waddington (Rouen 1838 - St Léger 1913) fut député, sénateur et président de la Chambre de Commerce de Rouen de 1897 à 1913 où il joua un rôle important dans le renouveau, à la fin du XIXe, du port de Rouen.

 

 

 

 

RICHARD WADDINGTON (1868 - 1913)

 

 

Richard Waddington est un industriel, un historien et un homme politique français, né le 22 mai 1838 à Rouen (Seine-Maritime) et mort le 26 juin 1913 à Saint-Léger-du-Bourg-Denis (Seine-Maritime).

Il était le fils de Thomas Waddington, manufacturier à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), et Ann Chisholm. Il était le frère de William Henry Waddington, qui fut Président du Conseil en 1879, et cousin du philosophe Charles Waddington. En 1870-1871, il organisa comme capitaine l'artillerie des mobilisés de la Seine-Inférieure. Richard Waddington dirigea la manufacture de coton de Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir). Industriel calviniste, Richard Waddington était un patron social et fut l'un des rapporteurs de la loi de 1892 sur le travail des femmes et des enfants.

Il fut élu député en 1876 et siégea au centre gauche. Il fut réélu en 1877, après la dissolution de la Chambre, puis en 1881, 1885 et 1889. En 1891, il fut élu sénateur de la Seine-Inférieure, puis réélu le 28 janvier 1900 et le 3 janvier 1909. Il mourut le 26 juin 1913, au cours de son mandat.

Il écrivit d'importantes études historiques sur la diplomatie de Louis XV :

  • Louis XV et le renversement des alliances. Préliminaires de la Guerre de Sept ans (1754-56), Paris, Firmin-Didot, 1896
  • La Guerre de Sept-Ans. Histoire diplomatique et militaire, 5 vol., Paris, 1899-1914.

 

Source : http://fr.wikipedia.org

 

 

 

 

carte postale ayant voyagé en 1911

 

 

 

toujours le château Waddington, aujourd'hui transformé en appartements

 

 

 

le même château Waddington, à une autre saison

 

 

 

toujours le château Waddington - oblitération de 1928

 

 

 

 Le Château Boulanger, aujourd'hui propriété privée, a été la résidence de Prosper Boulanger, maire de 1842 à 1884.
carte postale oblitérée en 1914

 

 

   

 

 

 

oblitération de 1873
L'adresse est celle d'Edouard Sasle-Deschamps, qui fut maire de St Léger de 1884 à 1912.
C'était un industriel du textile et semble-t-il l'un des derniers "rouginiers", c'est-à-dire
spécialiste de la teinture au rouge des Indes qui fit un temps la prospérité de la commune.

 

 

 

le bâtiment principal du Centre d'Action Sociale EDF situé route de Lyons, sortie vers St Aubin / Epinay

 

 

 

  carte postale oblitérée en 1912

 

 

 

le CAS de Rouen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 7 décembre 1816

BREVET D'INVENTION DE CINQ ANS

pour une machine à filer en fin la laine cardée

au sieur BÉLANGER, de Saint-Léger du Bourg Denis, près Rouen

"On sait que les machines connues sous le nom de Jeannettes (Spinning Jenny) , inventées en Angleterre par Hargreave, vers l'année 1767, pour filer le coton, sont encore en usage dans nos manufactures de draperie pour filer la laine cardée. C'est particulièrement à MM. Douglas et Cockerill que nous en devons l'introduction en France, sous le ministère de M. le comte Chaptal. La mèche ou le boudin sortant des machines préparatoires, est placé sur le derrière des métiers, d'où passant entre deux barres de bois formant une espèce de pince, il en est livré, à chaque voyage du chariot, une longueur déterminée, qui se trouve allongée plus ou moins pour faire ce qu'on appelle une aiguillée.

Ces mécaniques, dès leur mise en activité, ont fait prendre un grand essor à nos fabriques de draps ; néanmoins elles laissent beaucoup à désirer sous le rapport de l'égalité et même de la finesse des fils : frappé de ces inconvéniens, j'ai cherché à y remédier, en substituant à la pince une seule rangée de cylindres laminoirs qui, par leur mouvement de rotation intermittent dans le même sens, fournissent au chariot la mèche nécessaire pour chaque aiguillée. La disposition générale de ce métier est la même que celle d'une mull-jenny, qu'un moteur quelconque fait mouvoir, mais dont l'effet n'a lieu qu'à l'instant où l'aiguillée, étirée par la main de l'ouvrier, a toute sa longueur : alors, le fil qu'on suppose être pour chaîne, n'ayant encore reçu que le tiers du tors qu'il doit avoir, recevra du moteur les deux autres tiers ; ce qui soulage d'autant l'ouvrier chargé de conduire le métier. Il résulte de ces dispositions qu'on peut faire des métiers d'un plus grand nombre de broches, qu'une femme ou un jeune homme peut conduire ; qu'indépendamment d'un fil plus uni, plus fin, très propre à la fabrication des plus beaux casimirs, il donne un produit trois fois plus considérable que les métiers ordinaires : ainsi dans ce nouveau métier se trouvent réunis les principes de filature inventés, d'un côté dans les jeannettes, par Hargreave, et de l'autre dans les mull-jenny, par Arkwright.

On s'était assuré la propriété de cette invention par un brevet qui fut délivré le 7 décembre 1816 ; mais ayant présenté le métier à l'exposition des produits de l'industrie française en 1819, le Jury central accorda une médaille d'argent pour cet objet, et exprima le désir que cette machine ainsi que le brevet d'invention fussent achetés par le Gouvernement, afin d'en rendre l'usage libre et commun : la demande du Jury a été accueillie." (...)

[suivent de nombreuses pages d'explications]

Source : http://books.google.fr/books?id=sUYFAAAAQAAJ - pages 5 et suivantes
Description des machines et procédés spécifiés dans les brevets d'invention
Publié par C.P. Molard -
1823


DESCRIPTION

d'une machine à filer en fin la laine cardée, inventée par M. Bélanger

(...) "Nous allions transcrire littéralement la description et copier les planches, lorsque l'auteur, M. Bélanger, nous écrivit pour nous prier de faire quelques rectifications tant au texte qu'aux dessins. C'est d'après les notes qu'il nous a fournies que nous avons fait les changemens que le lecteur y reconnaîtra. Ils ne contribueront pas peu à rendre très intelligibles toutes les parties de cette machine importante pour nos manufactures.

M. Bélanger demeurant à Saint-Léger-du-Bourg-Denis, près de Rouen, département de la Seine-Inférieure, a obtenu, le 7 décembre 1816, un brevet d'invention pour une machine à filer en fin la laine cardée, dont un modèle en grand fut présenté à la dernière exposition des produits de l'industrie française.

En décernant une médaille d'argent à son auteur, le Jury central a exprimé le désir que le modèle, ainsi que le brevet d'invention, fussent achetés par le gouvernement, afin d'en rendre l'usage libre et commun. Des offres ayant été faites, à ce sujet, au Ministre de l'intérieur, par M. Bélanger, Son Excellence, par une décision du 7 septembre 1820, a fait payer à son auteur la somme de huit mille francs, tant pour le prix de la mécanique que pour le dédommager du temps qui restait encore à courir de son brevet.

La machine dont il s'agit ayant été reconnue devoir être extrêmement utile à ceux de nos fabricans qui s'occupent de la filature de la laine, le modèle, acquis aux frais de l'État, a été déposé au Conservatoire des arts et métiers. Les artistes constructeurs de machines que cet objet intéresse peuvent l'y aller consulter, et à l'aide de la description que nous allons en donner, ils en auront la parfaite intelligence, ainsi que des pièces qui y manquent." (...)

Source : http://books.google.fr/books?id=zWIKAAAAIAAJ - page 153 et suivantes
Annales de l'industrie nationale et étrangère, par Louis Sébastien Lenormand et Jean-Gabriel-Victor Moléon
Publié par Bachelier -
1822


Mémoires et Rapports de Sociétés savantes et d'utilité publique

(...) "Le nombre des concurrens s'est trouvé moindre, cette année, que les précédentes ; la Société a pensé que l'exposition publique des produits de l'industrie nationale en était le principal motif. Deux médailles d'argent seulement ont été décernées : l'une à M. PICARD, pour une Sécherie perfectionnée, établie et en pleine activité à Saint-Léger du Bourg-Denis, près de Rouen, ancienne maison des Grecs, chez M. Aunay, teinturier-filateur.

Dégagement prompt d'humidité, conservation des couleurs les plus délicates, économie du combustible, élévation prompte de la température, prévoyance contre le danger des incendies : tels sont les résultats avantageux qu'offre la sécherie de M. Picard, dont la construction repose sur des principes exacts.

L'autre médaille a été donnée à M. Hédiard, tourneur en bois et en métaux, pour une machine propre à être appliquée aux calandes, dites cylindres, pour l'apprêt de toutes espèces de rubans." (...)

Source : http://books.google.fr/books?id=ydcEAAAAQAAJ - page 445
Revue encyclopédique -
1824


(...) "Nous n'avons plus à décrire que l'Ar'. de Rouen, le plus important de tous, par sa population et par son industrie.

L'Ar. de Rouen renferme plusieurs villes très manufacturières : qui compte 1 800 habitants, et Darnétal, qui en compte 5 350, presqu'aux portes de Rouen, sur les bords de la Cailly et de la Robec. Le hameau du Houlme, à deux lieues de Rouen, possède, comme Déville et Darnétal, des filatures de coton, des fabriques d'indienne, etc. A Lescure-les-Rouen, qui touche pour ainsi dire à cette ville, on fabrique le verre à vitres, la soude et les produits qui en dépendent ; on blanchit les toiles, etc. A Malaunay, on file le coton avec des moteurs hydrauliques ; à Maromme, bourg de 1 450 habitants, on file, on tisse, on teint le coton, on fabrique les indiennes, le papier, etc. A Saint-Martin-du-Vivier et à Montville, on file, on tisse le coton. A Saint-Léger-du-Bourg-Denis, on fabrique des cardes, on file le coton, etc. Tel est le magnifique ensemble de bourgs et de villes presque contigus et qui forment ce qu'on peut appeler justement la fabrique de Rouen." (...)

Source : http://books.google.fr/books?id=HXZRAAAAMAAJ - page 32
Forces productives et commerciales de la France, par Charles Dupin
Publié par Bachelier -
1827


(...) "Je dois saisir cette occasion de rappeler une communication verbale que nous a faite M. Pimont, en mettant sous nos yeux plusieurs échantillons d'une production fossile de la nature des tourbes, qu'il a eu le bonheur de découvrir dans une de ses prairies, située à Saint-Léger-du-Bourg-Denis, près Rouen, à deux pieds de profondeur seulement. La couche est peu épaisse, mais étendue. M. Pimont brûle avec avantage ce combustible dans sa fabrique, et utilise même pour ses constructions les scories qui en proviennent. Il nous a promis une note détaillée sur cette curieuse exploitation, et il a été décidé que des échantillons de cette tourbe seraient envoyés à M. Passy, préfet de l'Eure, notre correspondant, duquel j'aurai l'honneur de vous parler bientôt." (...)

Source : http://books.google.fr/books?id=4142AAAAMAAJ - page 31
Précis analytique des travaux de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen
Publié par P. Periaux -
1832

 

 

 

 St Léger du Bourg-Denis - sortie des ouvriers de l'établissement Blondel

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Le Tapis Volant n°16 - avril 2010 - http://issuu.com

 


 

Filature de coton et usine de teinturerie Emile Bondel, puis Robert Blondel

Après avoir suivi les cours de chimie du CNAM à Paris, Emile Blondel commence sa carrière dans les établissements Crosnier Père et Fils à Rouen. En 1887, il rachète au sieur Dupuis sa modeste teinturerie établie à Saint-Léger-du-Bourg-Denis.
A la fin des années 1890, il fait construire sur l'emplacement de cette usine implantée sur l'Aubette de nouveaux ateliers à usage de filature et de teinturerie ainsi que des logements ouvriers.

 

 

facture de 1903

 

A partir de 1909, Emile Blondel cède la direction de l'usine à son fils, Robert, assurant néanmoins l'intérim durant la guerre.

 

Robert Blondel (1883-1974)

 

Robert Blondel, formé à l'école supérieure de Chimie de Mulhouse, va perfectionner l'entreprise et augmenter la surface des ateliers qui occupent alors 8 500 m². On effectue dans cet établissement, le retordage des fils, la teinture en toutes couleurs sur fils en écheveaux ou en bobines, ainsi que le mercerisage.

 

 

1848

 

Un logement patronal aujourd'hui à usage de bureau est édifié durant les années 1930. L'usine est toujours en activité.
En 1897, Emile Blondel dépose auprès des services départementaux une demande de prise d'eau pour une machine à vapeur. Au début du 20e siècle, les établissements Blondel produisent annuellement un million de kilos de coton teint et 500 000 kilos de bobines. Dans les années 1950, on y traite 700 tonnes de fils par an. 150 ouvriers en 1956.

Source : http://www.actuacity.com

 

 

 

 carte postale de 1910 : les ouvriers sortent de l'usine de tissage Eugène Lavoisier.
C'était l'une des principales entreprises de St Léger. Elle est aujourd'hui occupée par l'entreprise Jeudy.
Le mur blanc, sur la gauche, est celui de l'établissement Robert Blondel et Cie (teinturie).
L'établissement Blondel est la seule entreprise de teinture qui ait survécu jusqu'à nos jours.

 

 

 

le Château Lavoisier - oblitération de 1906
C'est aujourd'hui le centre culturel municipal, avec son parc public.
Là se déroulent chaque année les festivités du Printemps de l'Aubette.

 

 

 

 

LA CONDITION OUVRIÈRE VERS 1848 - Gravité des accidents du travail

Les accidents du travail sont fréquents et souvent très graves. Louis Viève, ouvrier menuisier-mécanicien à Darnétal, en relate une longue série, avec force détails, dans un “Mémoire sur les accidents qui arrivent aux ouvriers dans l’intérieur des ateliers mécaniques”, publié en 1852.

En voici quelques extraits :

"Le 12 avril 1842, à St Martin du Vivier, chez Monsieur Duboc, un jeune homme nommé Dauphin fut enlevé par une courroie, fit une vingtaine de tours avec le tambour moteur, eut le bras gauche et deux cuisses cassés.
Plus tard, chez Monsieur Engammare, à Darnétal, le même fait arrive à son contre-maître, le nommé Thomas.

En 1843, encore un fait semblable arrive chez Monsieur Capron, à Darnétal au jeune Morin Adolphe, il était dans un état tellement déplorable qu’on désespérait de ses jours.

Le 18 janvier 1844, chez Monsieur Guignant, filateur à St Martin du Vivier, une jeune ouvrière, la nommée Duthil, fut prise par ses vêtements à un arbre vertical et tournait avec !" Une autre ouvrière, venue la secourir, a son bras arraché et sa camarade meurt sur le champ...

Louis Viève rédige un mémoire destiné à prévenir ces accidents et s’adresse à la Préfecture pour en faire communication, "où je fus reçu plus que froidement" écrit-il.

Et les accidents se multiplient... Le 8 novembre 1847, le nommé Leconte, travaillant à St Léger dans une fabrique d’indiennes, "eut la main et l’avant-bras broyés et déjà à cette même machine, d’autres ouvriers y avaient été pris".

"Le 13 du même mois, chez Monsieur Bousée, fabricant de calicot, route de Rouen, la fille Groult" de Darnétal, happée à un arbre vertical, est scalpée et a l’oreille arrachée ; elle en meurt au bout de quelques semaines.
Un an auparavant, en 1846, sa sœur avait également été scalpée chez Monsieur Lépine, filateur à Darnétal.

Source et lien conseillé http://gilles.pichavant.pagesperso-orange.fr/ihscgt76/num2/num2page4.htm

 

 

 

 

 

1919 - St Léger du Bourg-Denis - l'arrivée d'une chaudière aillard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"(...) En 1778 naquit Paul Lepoittevin, grand-père de Guy de Maupassant, qui fit fortune en dirigeant une manufacture de coton à St Léger du Bourg Denis. Sa fille Laure Lepoittevin, devenue l'épouse de Gustave de Maupassant, donna le jour à Guy de Maupassant, l'aîné de ses deux fils (...)"
Lu sur
http://perso.orange.fr/st-sauv/page/cotent/cahiers01.htm

 

Laure de Maupassant

Gustave de Maupassant

Guy de Maupassant (1878)

Guy, par Nadar (1888)

"Laure de Maupassant, la mère de Guy de Maupassant, a été citoyenne de Saint-Léger !
Née en 1821, elle était la fille de Paul Le Poittevin, filateur dans notre commune.
Celui-ci avait en effet, au prix d'une refonte totale, transformé en filature le moulin de Saint Léger situé rue de l'Eglise à l'emplacement actuel des usines Masurel Pollet.
Cette entreprise le ruinera, et à sa mort, sa femme ira s'installer avec ses enfants chez sa mère dans un quartier populaire de Fécamp.
Laure, souffrant de n'être qu'une fille de roturier, promettra le mariage à un certain Gustave Maupassant, à condition... qu'il retrouve ses titres de noblesse.
Celui-ci n'était en effet pas considéré comme noble de naissance, mais l'ambition et la force de caractère de notre demoiselle Laure lui fera retrouver sa particule oubliée avec le temps.
Désormais Laure Le Poittevin, cette fille de filateur ruiné, peut prétendre au titre de noblesse auquel elle à toujours aspiré.

Laure Le Poittevin, Mme de Maupassant (1821-1903)

Elle épouse donc Gustave de Maupassant en 1846, et lui fait louer le prestigieux château de Miromesnil, non loin de Dieppe, où serait né le petit Guy le 5 août 1850.
Sans la ruine de son grand-père et le départ de la famille de Saint-Léger, Guy de Maupassant aurait donc pu naître bourdenysien..."

Lu sur d'octobre 2002

"C'est mademoiselle Le Poittevin demeurant à St Léger du Bourg-Denis qui a retrouvé dans son arbre généalogique les liens qui l'unissent à Guy de Maupassant.
Un de leurs ancêtres communs est situé en 1631, les générations antérieures ne pouvant être datées.
La famille Le Poittevin était si nombreuse qu'il était nécessaire de donner à ses différents rameaux des surnoms pour les reconnaitre tant dans la vie courante que dans les actes officiels. Les Le Poittevin ont porté plus de cinquante sobriquets, certains rappelant leur profession, tels Jean Pot et Poitevin Poterie.
Du fait des mariages entre cousins et cousines, la famille bourdenysienne est 5 fois apparentée avec Guy de Maupassant !"

Lu sur d'octobre 2008

"Le passé industriel de la rue de l’Eglise

Dans les années 1860, Philippe Jullien et Quentin Valentin, son beau-frère, travaillaient tous deux à la teinturerie Levavasseur à Darnétal. A Saint-Léger, Laure Le Poittevin, la mère de Guy de Maupassant, était toujours propriétaire de l’ancienne filature familiale sise rue de l’Eglise, qu’elle louait à un certain Hébert, qui y exploitait un moulin à farine. Mais, endetté, celui-ci ne réglait pas ses loyers.

Laure Le Poittevin décide donc de vendre l’usine, et ce sont Philippe Jullien et Quentin Valentin qui se portent acquéreurs en 1865. Ils y installent une teinturerie, qui fonctionnera pendant plus d’un demi-siècle, jusqu’en 1916 en fait, l’exploitation ayant été poursuivie par Georges Jullien, le fils de Philippe. Celui-ci cède à cette date le fonds de commerce à l’entreprise textile Gillet-Thaon de Notre Dame de Bondeville.
Après cessation d’activité de Gillet-Thaon, Georges Jullien vend les bâtiments à Jules Pinel, imprimeur, qui les revendra ensuite à Maurice Masurel, qui y exploitera jusque dans les années 2000 une entreprise de cartonnages travaillant principalement pour l’industrie pharmaceutique.

Dans la période récente, l’entreprise Masurel-Pollet a délocalisé son activité à Val de Reuil, et la municipalité, soucieuse de ne pas laisser prospérer une friche industrielle, a, avec l’aide de l’Etablissement Public Foncier de Normandie, racheté les terrains pour les revendre à la société Kaufmann & Broad et au bailleur social Logiseine, qui y ont construit des habitations (petit collectif et pavillons individuels).
Ainsi, en deux siècles, ces terrains rue de l’Eglise auront abrité successivement une entreprise textile, un moulin à farine, une teinturerie, à nouveau une entreprise textile, une imprimerie, une usine de cartonnage et enfin des habitations."

l'une des histoires cruelles de Guy de Maupassant ici
"La parure"
(1884)

 

 

 

 

 

LA SOCIÉTÉ MASUREL-POLLET (rue de l'Eglise, autrefois Petite rue de Saint-Léger)

En 1821, c'était à cet endroit une filature de coton restaurée par Paul Le Poittevin (qui fut, en 1822, le parrain de Gustave Flaubert).
Laure de Maupassant née Laure Le Poittevin (mère de Guy de Maupassant), devenue propriétaire de l'ancienne filature familiale la loua à un certain Hébert. Celui-ci en fit un moulin à blé en 1850. Ne réglant pas le loyer dû à Laure de Maupassant, celle-ci vend l'usine, en 1865, à Philippe Jullien et Quentin Valentin. Associés, ils exploitent une teinturerie.
L'activité sera poursuivie par Georges Jullien, fils de Philippe.
Au début du XXe siècle, la teinturerie sera transformée en usine textile par la société Gillet-Thaon. Cette entreprise cessant très rapidement son activité à cet endroit, Georges Jullien vend les bâtiments à R. Pinel pour y transférer sa cartonnerie, implantée à Rouen. L'entreprise prospère et fabrique des emballages avec ou sans impression.

1930

En 1920, l'établissement est vendu et devient la Manufacture de Cartonnages Masurel et Pollet, produisant, pendant près de 80 années, toutes sortes de boîtes : pliantes, paraffinées, rigides. L'impression de ces boîtes était assurée par son atelier offset et typographique au sein même de l'établissement. Cette industrie aura assuré l'emploi de 150 à 200 personnes, notamment de nombreux habitants de la commune. Au début des années 2000, des problèmes économiques amenèrent les dirigeants de l'entreprise à délocaliser la société.

1939

Désormais, un lotissement "Les Balsamines" occupe cet emplacement. L'activité ouvrière, à cet endroit non plus, n'aura pas survécu.

Lu dans "St Léger du Bourg Denis de A à Z" - avril 2011

 

 

 

 

1933

 

 

 

St Léger du Bourg-Denis - entreprise de Charpente Bellet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

St Léger du Bourg-Denis - Café Tabac Régie des Contributions

 

 

 

le Val Angrand - oblitération de 1946

 

 

 


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A PARTIR DE 1904 ET PENDANT 73 ANS, UNE SEULE ASSOCIATION SPORTIVE L'Alsacienne-Lorraine-Saint-Léger

"Avant la dernière guerre mondiale, un seul sport était pratiqué sous la bannière de l'Alsacienne-Lorraine fondée le 19 avril 1904 : la gymnastique. Cette société sportive fut appelée ainsi, puisque à cette époque existait un courant très fort pour que cette province redevienne française.

Pendant la guerre, l'association fut mise en sommeil et ne reprit pas son activité de gymnastique.

En 1945, la maxime choisie par les jeunes de la commune, pour relancer les activités sportives, fut "une âme saine dans un corps sain". La société "Alsacienne-Lorraine" reprend vie avec plusieurs sections : football, basket, ping-pong.

Peu de temps après, le ping-pong, devant des difficultés de recrutement et de direction, puis la section basket, dont les équipes masculines et féminines jouaient sur un revêtement en mâchefer situé à l'emplacement de l'actuelle salle des sports, cessèrent leurs activités.

Seul le football continua au stade municipal, situé à cette époque au centre de la commune, à la place de la zone pavillonnaire "les Orchidées", laissant aux jeunes le choix "entre le foot... et le foot". Le stade avait été en partie réalisé par des prisonniers allemands. Les vestiaires étaient d'anciennes écuries. les anneaux servant à attacher les chevaux toujours scellés dans le mur. Les douches, c'était plutôt un bain dans l'Aubette toute proche où l'on "nettoyait le bonhomme et... l'équipement en même temps".

L'installation du réseau d'eau potable, à partir des années 50, apporta quelques changements dans les habitudes prises par les joueurs et améliora leurs conditions de vie... sportive.

En 1974, mise à disposition de nouveaux vestiaires apportant du "mieux" pour l'accueil des équipes adverses et l'organisation du club.

L'ALSL continua sa "mission" sportive avec, en 1992, 187 licenciés encadrés par 20 bénévoles. En plus de la subvention communale, la société sportive améliore ses recettes avec les entrées et les bénéfices de la buvette sur le stade le dimanche, l'organisation d'un bal annuel et la vente d'un calendrier mettant à l'honneur, en photo, les équipes du club."

 

 

vues générales de Saint-Léger
la mairie - les écoles - l'église
les bâtiments et les usines

 

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