fête en 1903

 

Les habitants du St Léger de l'époque sont rassemblés autour des musiciens qui animent le bal de la fête du village, sur la place du Quennezil, dans le "haut" de St Léger, en lisière de la forêt, devant le restaurant CARON.
La fête de St Léger a toujours lieu le week-end qui précède la St Jean, bien que la commune soit sous le vocable de saint Léger.
Après avoir été longtemps organisée sur la place de la nouvelle école, où c'était plutôt une kermesse avec des jeux picards et forains (tir à la gamelle, pêche à la ligne, jeux d'adresse…), la fête aujourd'hui a retrouvé la place du Quennezil, et les auto-tamponneuses et autres manèges ont fait leur apparition.
 

 

 

 

 

 

 

29 avril 1923 (c'est précis !) - Arthur Nordest, futur maire de St-Léger de 1931 à 1941, est à droite sous le drapeau
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ELL' HOULE

 

 

 

Il s'agit d'un article de presse datant de 1930 environ, relatant une partie de choule à St Léger qui semble s'être d'ailleurs poursuivie jusque Tracy-le-Mont, un village éloigné de plusieurs kilomètres à l'est, et dans lequel Ch'e grand André, qui a mal à ses arpions (ses pieds), n'est autre que mon grand père André PROTIN, maire de St Léger aux Bois en 1945.
Cette tradition a aujourd'hui disparu.

Guy Friadt - mai 2002

 

La choule (ou soule) est un jeu de plein air datant du 14e siècle et très populaire sous l’Ancien Régime. C'est l’ancêtre du football et du rugby. Elle se joue le jour du Mardi Gras ou le jour de la fête patronale.

La choule est un ballon de grosseur moyenne, vessie de porc bourrée de mousse ou de son et recouverte d'une peau. Dans d'autres régions, le ballon peut être en cuir et l’intérieur en bois ou rempli de son.

Les limites du terrain sont très imprécises : d’un village à l’autre ou sur les marges du territoire villageois. A chaque extrémité de ce vaste terrain, on plante un poteau, avec, à son sommet, à une hauteur de 5 m, un cercle de bois de 30 cm de diamètre recouvert d'une feuille de papier soigneusement tendue sur la surface du cercle.

Les hommes sont divisés en deux camps - les jeunes contre les hommes mariés, un village contre un autre - par exemple. La durée de la partie est variable : dans certaines régions, elle peut même durer plusieurs jours, l'objectif étant que les deux équipes poussent le ballon jusqu’au but de l’adversaire.

Au début de la partie, la choule est jetée au centre du terrain entre les deux buts, par le maire ou son délégué par exemple. Aussitôt, les joueurs se précipitent, cherchant à s'emparer du ballon pour le rejeter en direction du poteau qui leur a été attribué par le sort. La partie est gagnée lorsque la choule passe à travers le cercle recouvert de papier, mais il faut que le joueur soit au moins à 5 m du poteau lorsqu'il lance le ballon. Si la choule dépasse le poteau et qu'un adversaire la fasse passer à travers le cercle, la partie est annulée et le jeu recommence.

Les règles sont sommaires, les affrontements rudes et la discipline inexistante. Aussi la soule est-elle un jeu violent où tous les coups sont permis, mais tous les participants se retrouvent ensuite pour participer à d'abondantes libations.

 

 

les chouleux de St Léger aux Bois en janvier 1930

Ont été reconnus : 1 André PROTIN / 2 Pierre GREUGNY / 3 Martial GREUGNY frère de Pierre / 4 Paul GREUGNY / 5 André GREUGNY frère de Paul / 6 Louis RONDEL

 

Diminche dergni y aveu du branle-bas d'un Sin L'gis, ché chinguis y éteumes déjouquis ed' bon' heure, et pis ys'aveumes r'vetis lu pu béles fringues ys'aveumes mimme infiler lu pu bieu pal't'cheu aduc lu m'lon.
Ch'éteu à s'édmander quoé qu'y adeu apris j'éseu et qu'chéteu el'choule.
Ché tambours y tapeumes à fond d'trin, j'é n'sé minme pas min qu'chass' fait qui non point crever lu pieu.

Y falleu voér qu'min qué j'tchou déch'féseu ed' portré égal'min ches claironneu, y soufleum' lad d'in pir equ'da un intonnoir ; y n'éteumes rouges pourpes.

Et pis ché musiciens a ché l'alle y n'sont point fégnans. Y in aveu un qui chucheu s'in baton d'reglis, l'eute y soufleu da un' pipe et pis lis autes y aveumes des machins tordeu, apris toul l'équipe lo à lo ais l'tour d'ech payeu, chéteu bieu des évoér arniquis avuc lu fringues, ché gins y n'oseument point sortir ed lu maison, y s'zergadeumes par drière lu ridjeu.
Apris y ont étes à Tracy, à Oullencourt et pis à Bailly ; quand y sont rintrés, c'éteu pour el' maqurie, ch'eteu casimin el' fête, y un aveu qu'un il aveu scoufil un dindon, j'med'mand un peu si ch'eteu d'es feute ach pôve dinou.
Ah ! Y falleu voer éch grand André, y n'in pouveu pu, y s'plingneu tout l'temp ed ses arpions, cha l'aprendro à n'pas faire' el' choule avuc des soullis nu.
Y gna qu'el cann' major qui n'a pas pu rimplir ses fonctions comm' y falleu, y féseu s'in malin avuc es' trique, n'impeche qu'il aveu rud'min mau à sin dou.
Et pis d'abor quand on fait la bringue ou s'in vos toujours couchi el' veille, sans quoé ou n'pu pu ouvrir ses quinqués ou z'et tout fneu ou n'avais qu'à d'mander à Armand si ch'né pas vrai, en fin ed' compte, toute s'est bien terminé, et ché fort tard d'un l'nuit qu'on s'in r'tourneu à s'baraque pour recoffé s'famme.

Deugé

 

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et la conjugaison des verbes picards !.

 

 

 

 

la compagnie de tir à l'arc, devant l'un des cafés du village, sur la place du Quennezil

"Le dimanche 28 avril 1929, la compagnie d'arc de Saint Léger aux Bois répond à l'invitation de la municipalité de Montmacq qui, pour bien préparer les municipales devant une Gauche qui monte (!!), organise une très jolie fête locale réunissant toutes les compagnies d'arc des environs : Ribécourt, Cambronne, Le Plessis-Brion, Saint Léger aux Bois...) venues avec leur drapeaux, leurs officiers et une nombreuse délégation de chevaliers."

Source : "Montmacq-sur-Oise - Un siècle au fil de l'eau", de Jean-Paul LAMY

En 1929, la compagnie d'arc de St Léger est donc encore bien active. Cette activité perdurera encore après la guerre 39-45 mais, aujourd'hui, même le jeu d'arc a disparu.

 

 

la compagnie de tir à l'arc de St Léger aux Bois - 1930 ou 1931

La photo a été prise par un photographe de Ribécourt, devant le restaurant Raullet, place du Quennezil.
On accédait au jeu d'arc, situé un peu plus à l'Ouest, dans une parcelle en lisière de la forêt de Laigue, par le Chemin du Tour de Ville, à proximité de l'entrée sud du village.

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1938 - conscrits à St-Léger-aux-Bois

 

 

 

sportif à l'honneur

La photo date de juin 1948 probablement : le maire, André PROTIN, à gauche, félicite le vainqueur de la course à pied organisée dans le cadre de l'animation pour la fête du village.
Ses 4 années de captivité en Allemagne lui ont fait perdre de nombreux kilos et les privations qui ont perduré ne permettaient pas de se refaire bien vite une santé...

Pour le 14 juillet 1948, il rédige une note, peut-être criée par le garde-champêtre après avoir battu le tambour : "A l'occasion de la fête du 14 juillet 1948, le Maire invite les habitants à pavoiser. La cérémonie rituelle commencera à 14h30 à la Mairie. Successivement, il y aura défilé au monument, vin d'honneur et jeux. Le soir, on dansera. Les sociétés locales sont invitées. Prière d'apporter quelques fleurs pour nos morts."

 

 

Mardi-Gras 1950 à St Léger aux Bois, dans la grande salle du café

 

 

 

A l'occasion des cérémonies du 11 novembre (1950 très probablement), rassemblement sur la place du Quennezil, au sud, avant de traverser tout le village par la grande rue jusqu'au monument aux morts devant le cimetière, au nord
de gauche à droite : Martial GREUGNY, Louis RONDEL (maire après André PROTIN), André PROTIN (maire à l'époque), et les conseillers municipaux Léon COLLAY et Marceau COLLAY

 

 

article de presse du 6 octobre 1958 :
"St Léger aux Bois était hier en fête puisque l'on fêtait l'inauguration de son école.
De nombreuses personnalités assistaient à cette cérémonie, témoignant ainsi à M. Rondel, maire, et au conseil municipal tout l'intérêt qu'ils portaient à cette initiative heureuse.
Sur notre photo, pendant l'allocution de M. Brachard, sous-préfet, on reconnaît, de gauche à droite : Jean Lerouge, président de la délégation cantonale de Ribécourt, Marcel Mérigonde, député, et Robert Strauss, président de l'Union Départementale des délégués cantonaux."

 

 

1960 - à droite, André PROTIN distribue une couverture aux 1300 mamans de Chantereine
Il était le comptable de cette usine Saint-Gobain à Thourotte et membre du CE qui offrait des cadeaux au personnel.

 

 

 

Pour découvrir la liste des maires de St Léger aux Bois depuis 1839,

Si vous avez d'autres anecdotes ou commentaires qui pourraient enrichir les pages de St Léger aux Bois, si vous reconnaissez un ancêtre sur l'un de nos clichés, merci de nous contacter

 

 

 

St Léger en 1839 - l'église du village

1883 - notice historique et statistique sur St Léger

St Léger aux Bois 1939-1945

anecdotes sur le village

St Léger aux Bois et son chemin de Compostelle

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