le atrimoine historique de aint éger en velines

http://www.saint-leger-en-yvelines.fr

 

 

Combien de communes de France n'envieraient-elles pas la richesse du patrimoine de Saint-Léger ?
Pour la relater, un volume serait nécessaire. La modestie de cette présentation oblige à en dire l'essentiel et ceux qui souhaiteraient approfondir le sujet peuvent consulter l'importante documentation régionale.

 

Atlas de Trudaine pour la généralité de Paris - département de Versailles - date d'entre 1745 et 1780
portion de route du bois de "Montfort-et-Saint-Léger" jusqu'à Saint-Léger-en-Yvelines

"Chemin de Versailles à Montfort-l*Amaury, ce chemin forme un embranchement à gauche sur la grande route de Bretagne, plus un embranchement depuis Montfort-l*Amaury jusqu'à Saint-Léger"

 

Saint Léger, commune de 1350 habitants, est située au cœur du Massif des Yvelines et de l'ancienne forêt des Carnutes. Ses origines remontent à la préhistoire alors que l'homme chassait des ours, des aurochs, des élans, des porcs sauvages, dans la grande forêt qui allait de Paris à Chartres et de Dourdan à Houdan. Le nom d'Yvelines vient de l'eau qui abondait dans les riches et fertiles vallées de la forêt, où l'on découvre aujourd'hui des restes de cités lacustres. La présence de néfliers à proximité de ces sites confirme la présence de l'homme qui se nourrissait de ces fruits.

Une taillerie de silex a été repérée entre Saint-Léger et le Matz ; une hache de pierre quartzeuse a été trouvée à la Croix Saint-Jacques. La Gaule celtique a laissé au nord-ouest de Saint-Léger le plus grand dolmen connu de la région parisienne. Faisant environ six mètres cubes et entre quinze et vingt tonnes, il est connu sous le nom de pierre Ardoue ou Ardroue. Plusieurs tumulus figurent aussi sur les cartes autour de Saint-Léger.

 

St Léger en Yvelines - l'église

 

 

oblitération de 1904

 

 

l'église Saint-Jean-Baptiste

De l'édifice primitif édifié par Robert le Pieux en 1026 ou 1031, seuls subsistent aujourd'hui les tailloirs des arcs du transept. Le clocher, couvert d'un toit en bâtière et percé de baies géminées en lancettes, est daté du XIIIe siècle. La nef et le chœur ont été reconstruits au XVIe siècle.

Source : http://fr.topic-topos.com

 

 

 

 

 

De l'époque gallo-romaine, on mentionnera, d'une part, le croisement de deux voies romaines à Saint-Léger et, d'autre part, la découverte d'objets tels que vases de toutes formes, amphores, poteries diverses, tuiles courbes, une hache d'équarrissage en fer et un grand nombre de pièces de monnaie. La présence le long de la Vesgre de moulins à grain et de meules de pierre atteste l'activité des hommes qui défrichaient partiellement la forêt pour la cultiver, qu'ils soient moines ou soldats.

De cette époque, on mentionnera encore les caves du Planet et l'existence d'un forum révélée par une photo aérienne le long de la route de Montfort.

Au Moyen-Age, Saint-Léger a eu une influence historique notoire. Devenue châtellenie royale, la cité était plus importante que Montfort. Les communes voisines, dont Rambouillet, n'existaient pas encore.

De 418 à 752, la forêt d'Yveline appartient à la dynastie mérovingienne, puis après une répartition de 752 à 987 aux Carolingiens. Sous les Capétiens, le morcellement se poursuit entre l'Eglise et les vassaux, mais Hugues Capet reprend le terroir de Saint-Léger pour le compte de la couronne. Son fils Robert le Pieux (996-1031) y fait construire sa résidence pour chasser en forêt. Cette résidence est le premier château de Saint-Léger. L'église et son clocher datent de cette époque.

Saint-Léger se nommait alors Saint-Jean-Baptiste, nom actuel de l'église depuis le XI° siècle. En 732, le convoi ramenant à Autun la dépouille de Saint Léodégaire fait halte au croisement des deux voies. Ce saint évêque était très vénéré par suite de miracles nombreux qu'on lui attribuait et c'est après cette halte que les habitants du lieu décidèrent de s'appeler les "Léodégariens".

 

Le saviez-vous ?

D'où vient le nom de Saint-Léger donné à notre village et pourquoi ses habitants portent-ils le nom curieux de Léodégariennes et Léodégariens ?
Ce serait à l'époque franque que l'évêque d'Autun, Saint Léger (Saint Léodégaire en latin) aurait donné son nom à notre petite bourgade qui s'appelait à l'époque Saint-Jean-Baptiste, nom que l'église a conservé.

Qui était Léger ?
Né vers 615, Léger bénéficia d'une bonne éducation spirituelle, littéraire et scientifique. L'Europe traversait à cette époque une période difficile résultant de la chute de l'Empire Romain et des invasions barbares.
Reconnu pour son esprit clairvoyant, Léger fut appelé à la Cour comme conseiller de la Reine Bathilde, veuve du roi Clovis II. Il sut résoudre les problèmes les plus délicats grâce à sa diplomatie, son goût pour le droit et la justice.
Cependant, alors qu'il avait été nommé évêque d'Autun, son influence déclencha la haine du Maire du Palais, Ebroïn, qui le persécuta et ordonna son assassinat. Ebroïn fut assassiné à son tour en 680 d'un coup d'épée sur le crâne !

En 732, le convoi ramenant à Autun la dépouille mortelle de Saint-Léger (Saint-Léodégaire) fit halte dans notre petit village qui se trouvait au croisement de deux voies romaines importantes. Durant cette halte, on raconte que de très nombreux miracles se produisirent, ce qui ajouta encore à la vénération portée à ce saint homme.
On pense que c'est pour se placer sous sa protection que les habitants décidèrent de s'appeler Léodégariennes et Léodégariens.
Et notre village prit tout naturellement le nom de Saint-Léger.

Chantal Ghibaudo - Bulletin municipal 2007
http://www.saint-leger-en-yvelines.a3w.fr/Donnees/Structures/41830/Upload/113291.pdf

 

Le château de Robert le Pieux était situé sur l'esplanade surplombant l'église. Sa largeur atteignait 50 mètres, et sa base a servi à l'infrastructure du château construit sous Henri II. Il en subsiste aujourd'hui des souterrains et des caves voûtées en plein cintre. Il était alimenté en eau par une conduite de poteries de grés dont certaines sont visibles au musée de Sèvres.

 

 

 

 

 

cachet de 1921

 

 

 

le portail du château-haras

Ce château-haras royal est édifié vers 1535 pour André de Foix, puis racheté en 1668 par Louis XIV. Celui-ci fait réaliser des travaux de restauration et d'agrandissement par Jean Fieve. Le domaine s'étend peu à peu : des fermes et des maisons consacrées à l'élevage des chevaux lui sont adjointes, de nouvelles terres sont achetées en 1672. En 1715, le haras est transféré en Normandie. Dans le relevé cadastral de 1830 seul subsiste le château, qui est détruit à la fin du XIXe siècle.

Le portail, qui donne sur la route de Houdan, est le seul témoin du haras construit en 1540. La suppression de l'arc et le rehaussement de la chaussée ont modifié son aspect originel. Son ornement de brique et de pierre en damier est extrêmement rare dans le sud du département.

Source : http://fr.topic-topos.com

 

 

 

Cette eau provenait de la "Citerne de la Muette" située à 2 km sur la route de Gambaiseuil. Elle est de forme carrée, couverte de pierres meulières avec un sol et un soubassement carrelés de briques. Elle est constituée de 4 berceaux voûtés s'appuyant à l'extérieur sur les parois et au centre sur un pilier carré. On sait que 3 prêtres s'y cachèrent sous les guerres de religion. Philippe 1er , Louis VI le gros, Louis VII et Philippe Auguste résidèrent à Saint-Léger ; des chartes signées par eux l'attestent. Louis VI y mourut, dit-on.

 

la Citerne - carte postale oblitérée en 1916

 

 

la Citerne Romaine

 

 

 

Durant le séjour des rois de 987 à 1204, il y avait, à Saint-Léger, une prévôté et une prison, mais peu de maisons. Les habitants étaient disséminés dans la forêt par suite de leurs professions : bûcherons, cendriers, tonneliers, forgerons, cercliers…

En 1204, Philippe Auguste échange Saint-Léger contre la châtellenie de Breteuil. Il n'avait pu admettre la décision du concile des évêques l'obligeant à répudier sa seconde femme Agnès de Méranie et à reprendre sa femme Ingeburge qu'il avait fait enfermer au château. C'est ainsi que Saint-Léger passa à la veuve de Simon III de Montfort qui devenait propriétaire de toutes les Yvelines.

A la moitié du XIII siècle, le comté de Montfort est partagé. Yolande, la fille aînée de Béatrix de Montfort, conserve Saint-Léger. La châtellenie demeure le domaine de Bretagne jusqu'à ce que Anne, fille du Duc François II, l'apporte à la couronne de France en épousant Louis XII en 1499. Leur fille, Claude de France, la réunit définitivement au domaine royal par son mariage avec François 1er en 1514.

Nous savons par des lettres du duc Jean V de Montfort que Saint-Léger possédait alors une aumônerie, c'est-à-dire un hôpital de 1200 lits. Elle avait été fondée par la comtesse Béatrix et le mortuaire, au début du 17° siècle, note des décès de personnes venues des régions avoisinantes. Le bourg se crée petit à petit autour de son clocher avec l'apparition de nouveaux artisans et d'emplois tels que pâtres, nourrices…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrairement à une erreur longtemps perpétuée, Saint-Léger a eu trois châteaux et non pas deux.

Le 2e château fut commandé par le roi Henri II. Philibert Delorme réalisa en partie cet édifice dessiné par Du Cerceau. Ce n'est qu'en 1977 qu'une équipe de chercheurs en a découvert et fouillé le site. Cet ouvrage, bien qu'inachevé, fut une merveille de technique de construction qui a fait école.

 

 

La cour ne cesse d'utiliser ce château et c'est là que sont nés les Haras Royaux.

Le 3e château fut construit sur l'ordre du duc d'Anjou. Il était situé sur le bord de la Vesgre et en 1668, les haras y furent transférés pour des raisons de commodité.

Le 2e château de Henri II fut rasé en 1667-1668 à la demande de Louis XIV et le troisième en presque totalité au cours du 18° siècle. L'origine des haras est en fait très ancienne. Déjà, en 1053, des documents prouvent que l'on élevait de nombreux chevaux dans la forêt. En 1238 et en 1248, des cessions amènent un regroupement d'élevages au sein de la famille de Montfort. Le comte André de Foix établit un véritable haras à la châtellenie de Saint-Léger et on sait qu'en 1668 celui-ci fut transféré du haut du village vers le bas, puis ensuite transporté définitivement le 27 mars 1715 aux Pins en Normandie.

Tout au long du 17° siècle, ce haras de Saint-Léger eut une grande importance, avec au moins 600 bêtes réclamant les soins d'un capitaine et de nombreux valets. Son implantation englobait, outre le château, le parc d'En Haut, encore visible près de Montfort, le parc d'En Bas, la harasserie, la ferme du Clos Regnard (nom actuel Clos Renard), la métairie des Basses Mazures, le moulin et l'étang du Planay (actuellement Planet), l'étang Poulain, la ferme des grands coins, le moulin de l'Archet et de nombreuses autres terres.

C'est dans ce haras que sont apparues les professions telles que vétérinaires, barbiers-chirurgiens du roi (c'est-à-dire médecins), apothicaires (pharmaciens), officiers des haras, palefreniers, maréchaux-ferrants, bourreliers, selliers.

On peut affirmer que ces Haras Royaux de Saint-Léger sont les ancêtres des actuels Haras Nationaux, en particulier ceux des Bréviaires, commune voisine de Saint-Léger.

Le cheval est toujours resté activement présent dans la région de Saint-Léger grâce aux chasses à courre et aujourd'hui grâce aux nombreux élevages et centres hippiques qui prouvent la démocratisation de la pratique des sports équestres.

L'église à son origine était englobée dans l'enceinte du château. Son porche campé sur les pylônes reliés par des ogives laisse apparaître un curieux enchevêtrement de charpente. Le portail à deux battants est d'époque. Le clocher, classé, date réellement de Robert le Pieux. La nef est dépourvue de tout ornement architectural et particulièrement de renvoi de sons ou abat-son, ceci pour y rendre audibles les trompes de chasse. Sont remarquables les fonds baptismaux, classés par les Beaux-Arts en 1927, les bénitiers, la chaire, le banc d'œuvre exécuté par un menuisier de Saint-Léger en 1894 dans le style 12° siècle, et les trois vitraux du maître autel installés en 1875. On notera enfin la pierre tombale de l'abside gauche au pied de l'autel de la vierge. Y gît "noble homme Antoine Billard" vivant valet du roi, décédé en sa maison de Saint-Léger et anobli par Louis XIII pour donner un exemple aux féodaux contre qui le roi avait encore à lutter pour éliminer totalement un servage en principe aboli au 12° s., mais qui subsistait encore.

 

 

 

 

 

 

carte oblitérée en 1907

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le portique de l'église

 

 

 

 

l'église en 1966

 

 

 

En 1792, année d'émeutes, le mouvement insurrectionnel partit de Saint-Léger. Il fut sans grande conséquence.

Pendant la terreur où on s'acharna à démolir les biens des châtelains et de l'Eglise, Saint-Léger perdit sa sonnerie et s'appela Marat-des-Bois. Sous Louis XVIII, plusieurs croix furent érigées aux carrefours de la forêt ; celle de Vilpert fut bénie le 27 décembre 1824 pour la fête communale.

Le 2 septembre 1839, le sous-préfet autorise la Fabrique à céder un immeuble qui sera la première école de la commune succédant à celle de l'église qui existait déjà en 1715.

Le 7 janvier 1844, l'aménagement des routes forestières et des chemins vicinaux donnant accès à la forêt est décidé.

A la suite d'une enquête publique du 22 décembre 1872 au 5 janvier 1873, la construction de deux ponts, remplaçant les gués sur la Vesgre, est décidée.

En octobre 1876, le conseil municipal décide la création d'un corps de sapeurs-pompiers pour assurer la protection de la forêt.

Le bâtiment actuel de la mairie date de 1904. Il contient les classes scolaires dotées déjà à cette époque d'une cantine.

 

la mairie-école

Cette mairie-école a été édifiée en 1904 par Charles Trubert, l'architecte de la ville de Rambouillet. Les ailes qui prolongent le bâtiment à l'arrière ont été ajoutées vers le milieu du XXe siècle. Le campanile est un élément caractéristique des bâtiments urbains des municipalités aisées.

Source : http://fr.topic-topos.com

 

 

 

 

 

 

la réfection du clocheton

 

 

la mairie et les écoles - carte ayant voyagé en 1919

 

 

 

 

 

 

 

 

1904-2004 : un siècle de vie

Notre mairie-école, telle qu'elle est située aujourd'hui, a eu 100 ans cette année, après s'être promenée un moment de l'impasse du château à la Grande Rue.
La solide centenaire a été fêtée dignement à l'occasion de la Saint-Jean, en juin dernier.

 

 

 

 

La Maison du Village et l'exposition qui y avait été organisée ont accueilli pour la circonstance un grand nombre de visiteurs venus revoir, sur des photos d'époque, les écoliers qu'ils avaient été, sagement assis derrière leurs pupitres, parmi leurs camarades de classe et sous la houlette de leur instituteur dont aucun n'ava toublié ni le nom ni les sages principes. Beaucoup se sont même retrouvés, un peu vieillis sans doute, mais tellement heureux de pouvoir évoquer avec force rires et exclamations les souvenirs d'enfance. Il fallut toute l'autorité de Monsieur le Maire pour leur imposer le silence afin que chacun puisse entendre les discours des personnalités qui se succédèrent sur la scène transformée pour quelques heures en salle de classe 1900.

Deux talentueux acteurs de "l'Atelier-théâtre" nous firent la surprise d'une improvisation très réussie en interprétant les retrouvailles imaginaires de Melle Guillon et de Mr Carbon, tous deux instituteurs à St Léger au début du siècle.
Un concours d'écriture permit aux plus habiles de s'exercer au difficile exercice du tracé des pleins et des déliés, à l'encre violette et à la plume Sergent Major.

Bulletin municipal 2004 - http://www.saint-leger-en-yvelines.fr/Donnees/Structures/41830/Upload/102083.pdf 

 

 

 

Au cours du 20° s., de nombreux aménagements de la cité et de sa forêt ont été créés tant pour suivre l'expansion démographique que pour améliorer les conditions de vie et faciliter l'attrait touristique de la région et de ses richesses. La circulation a été drainée par des voies routières ou cyclables vers des pôles d'attraction tels que le centre nautique des Etangs de Hollande. Le village a été doté d'installations sportives et d'une salle polyvalente construite sur la Place du Gros Billot et utilisée principalement par les associations qui, depuis 1996, connaissent un très grand développement, tant au niveau de leurs activités que du nombre de leurs adhérents.

 

source et lien : http://www.saint-leger-en-yvelines.fr

autre lien à visiter : http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR11/IA00052048/index.htm

 

 

les étangs de Hollande

Les étangs de Hollande sont une série de six étangs artificiels (petit et grand étangs de Hollande, étang de Bourgneuf, étang de Corbet, étang de Pourras et étang de Saint-Hubert) dont la construction fut ordonnée par Louis XIV pour alimenter en eau les bassins du parc de Versailles. Ils ont beaucoup modifié le paysage d'alors et engloutis de nombreuses habitations. Des pavillons de chasse, dont il ne reste aujourd'hui que quelques ruines, furent édifiés autour des étangs de Pourras et de Saint-Hubert.
Ces six étangs sont orientés nord-ouest / sud-ouest et s'étirent sur environ 5 kilomètres.

Comme à l'époque des rois, la faune et la flore sont encore très abondantes autour des étangs. De nombreux sentiers de randonnée y sont aménagés, de même qu'une base de loisirs offrant de multiples activités : équitation, pêche, baignade.

 

 

les étapes d'un touriste en France : St Léger en 1892
vues générales de St Léger en Yvelines

le patrimoine historique du village
cartes postales anciennes des bâtiments

l'histoire de St Léger en Yvelines
cpa des rues et des gens

Robert de Vilpair et la famille des "de Saint Léger",
originaire de St Léger en Yvelines !
cpa de la forêt d'Yveline

les Etangs du Roi, hier et aujourd'hui
cartes postales anciennes des étangs

A l'aube de l'an mil : le comté de Montfort
cpa des auberges et hôtels de St Léger

hommage à Peter Townsend
cpa des châteaux et des écarts

Saint Léger aujourd'hui - les jumelages
cartes postales anciennes de groupes

erci de fermer l'agrandissement sinon.

 

 

 

https://www.stleger.info