"Né
le 26 juillet 1913 à Averara, petit village des montagnes du
nord de l'Italie, au-dessus de Bergame, Amédée
était le benjamin d'une fratrie de 7 enfants. Il perd son
père très jeune, et doit entrer très tôt
dans la vie active.
A l'âge de 17 ans, il traverse les Alpes pour exercer divers
métiers qui le conduiront à être bûcheron
dans les forêts de Tarentaise. C'est dans cette région
qu'il rencontre en 1945 Rosa, avec qui il formera un couple uni
jusqu'en octobre 2005, année de son
décès.
Avec Rosa, il fonda
une grande et belle famille : 7 enfants, 11 petits-enfants et 12
arrière-petits-enfants, qui l'ont aimé et
entouré jusqu'au bout de sa longue vie.
Il s'est éteint à 101 ans, au petit matin du 5 octobre
2014, en son domicile des Michelins."
Bulletin
Municipal 2015
70e
anniversaire du sacrifice
de oël
erroux
|
"Le
3 septembre 1944, exactement 5 ans après la déclaration
de guerre de la France à l'Allemagne, Noël Ferroux
connaissait une mort héroïque à Saint Martin La
Porte. 70 ans après, jour pour jour, Madame le Maire a
présidé les cérémonies organisées
par le Comité de La Combe de Savoie du Souvenir
Français. Une forte délégation de notre conseil
municipal a participé à la cérémonie sur
la tombe de Noël Ferroux suivie d'un hommage aux 34 "morts pour
la France" de la commune, au monument aux morts. Dans son allocution,
le président du Comité rappelait avec force les
missions du Souvenir Français s'inscrivant parfaitement dans
cet hommage à Noël Ferroux. Il devait se réjouir
de voir les valeurs citoyennes et le devoir de mémoire bien
présents dans la population de cette commune si chère
à son coeur."
Bulletin
Municipal 2015
"Le comité du
Souvenir Français Combe de Savoie organisait une
cérémonie pour le 70e anniversaire du sacrifice du
résistant Noël Ferroux, de Villard-Léger. Il est
mort pour la France le 3 septembre 1944 en libérant la
Maurienne, à St Martin la Porte.
Nous avons
déposé sa photo dans un cadre en bois sur sa tombe au
cimetière, en présence de sa famille et de la
municipalité. Nous nous sommes rassemblés ensuite au
Monument aux Morts pour le dépot de gerbe en faveur des Morts
pour la France de la commune et le dépôt des 36 flammes
de l'espoir déposés par les enfants.
Nous avons
déposé également une gerbe sur la
sépulture de Noël Ferroux."
Souvenir
Français Combe de Savoie
rère
arc
a reçu le titre de
"Juste parmi les Nations"
|
"À
loccasion du 70e anniversaire de la Libération,
Émile Arnaud-Goddet, Frère Marc en religion, a
reçu à titre posthume, le titre de Juste parmi
les Nations pour avoir aidé et sauvé des enfants
juifs persécutés par loccupant nazi pendant la
Seconde Guerre mondiale.
En présence
des autorités civiles et religieuses et dune partie de
ses descendants, la cérémonie sest
déroulée le 26 novembre dernier au collège
Saint-Louis de Dagneux (ex-pensionnat Saint-Louis), où les
enfants juifs ont été cachés. La remise de cette
distinction a été possible grâce aux recherches
réalisées par Frère Yves Perier-Muzet, le
fils spirituel de Frère Marc, qui ont appartenu
lun et lautre à la congrégation des
frères de la Sainte Famille de Belley.
Le titre de
Juste parmi les Nations a été remis
à la famille de Frère Marc
en présence de Walter-Simon Hahn, au premier rang, 3e en
partant de la droite.
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Les recherches ont
débuté par le registre des élèves du
pensionnat Saint-Louis de 1941 à 1965, où Frère
Yves Perier-Muzet découvre lenregistrement des enfants
Mercier (Dreyfus de leur vrai nom), de Jean Halmet (Walter-Simon Hahn
de son vrai nom) et de Jean Leroy. Ce registre contiendra
également ladresse, en 2002, de Walter-Simon Hahn, dont
le témoignage sera déterminant pour la demande de
reconnaissance de Juste parmi les Nations auprès
de Yad Vashem à Jérusalem. Walter-Simon a
séjourné à Dagneux de juillet 1943 à
juillet 1944. Il était arrivé de nuit,
accompagné par Mlle Manuel, assistante sociale à
Bourg-en-Bresse. Alors que les Allemands avaient mis sous
scellés leur logement, les Dreyfus ont décidé de
confier à Frère Marc leurs deux fils, quil
enregistrera sous le nom de Jean et de Pierre Mercier,
déclarés comme fils dun agriculteur de Dagneux.
Leurs parents laisseront une somme dargent pour pouvoir aux
besoins des deux enfants, qui resteront au pensionnat Saint-Louis
jusquà la Libération, échappant au
pire.
Toutefois,
Frère Yves Perier-Muzet na pas retrouvé les deux
écoliers Dreyfus. La clef de voûte des recherches tient
également à une photographie de famille de 1918
annotée par Frère Marc. Elle a permis à
Frère Yves Perier-Muzet dentrer en contact avec ses
descendants, des neveux et petits-neveux. Agriculteurs à
Villard-Léger, les parents dÉmile décident
denvoyer leur fils, particulièrement doué pour
les études au séminaire.
Après la
direction du pensionnat Saint-Louis à Dagneux, Émile
Arnaud-Goddet fondera lensemble scolaire Charles-de-Foucauld
à Lyon."
Source
:Brigitte Mauraz - http://www.ledauphine.com
- 3 janvier
2016
Complément : http://www.ajpn.org/juste-Frere-Marc-3908.html
https://www.stleger.info