En croisant les informations données par les "Etats de Services" de son dossier de la Légion d'Honneur (1) et celles d'une "Notice (2)" rédigée le 29 janvier 1920 de sa main même, nous pouvons connaître les affectations et grades d'Eugène Perrussot durant la Grande Guerre.

 

Sylvie, femme d'Eugène, et ses trois fils en 1914 de gauche à droite : Henri, Emile et André

 

 

le capitaine Perrussot, photographié fin 1917

 

 

Comme bien d'autres, il est "rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914" :

Du 1er août au 6 octobre 1914, au 60e Régiment d'Infanterie Territoriale (régiment de réservistes) comme Lieutenant territorial. Nous nous appuierons essentiellement sur l'historique de ce régiment pour cette période.

Eugène Perrussot au 60e R.I.T.

Passé à sa demande, le 6 octobre 1914, dans un régiment actif, le 89e R.I. Du 6 octobre 1914 au 1er mars 1915

Eugène Perrussot au 89e R.I.

Du 1er mars 1915 au 15 janvier 1917, au 143e R.I (il est Lieutenant puis Capitaine)
Grâce à l'historique de ce régiment nous pourrons revivre les combats auxquels participe Eugène Perrussot.

Eugène Perrussot est promu Capitaine territorial à titre temporaire à compter du 8 juin 1915 et à titre définitif à compter du 15 juillet 1915.
Le 27 octobre 1915, une Citation à l'ordre de l'armée lui attribue la Croix de Guerre avec palme. "Au tableau spécial du 29 décembre 1916", il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur.

Historique du 143e Régiment d'Infanterie

Du 15 janvier 1917 au 9 janvier 1919, au 60e Régiment d'Infanterie Territoriale
C'est le même régiment de réservistes où il a servi comme Lieutenant au début de la guerre. Là aussi, l'historique de ce régiment nous sera bien utile.

le Capitaine Eugène Perrussot en 1917 à Soulaucourt, en Haute-Marne

Eugène Perrussot est démobilisé début janvier 1919 avec le grade de Capitaine.

les décorations d'Eugène Perrussot

(1) communiqués par la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur
(2) dossier d'instituteur 3 T 596 archives de Saône et Loire

 

 

 

nfance à Toulon et arrivée en Saône et Loire (1869-1885)
remières années dans la carrière d'instituteur (1885-1888)
nstituteur à Saint Emiland (1888-1901)
nstituteur à Marmagne (1901-1902)
nstituteur à Saint Léger avant la guerre de 14-18 (1902-1914)
oilu au front (1914-1919)
ernières années à Saint Léger puis à Saint Clément lès Mâcon, retraite et décès à Flacé (1919-1930)

 

Michel Guironnet - septembre 2008

 

 

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