Route
de Beaupréau
A droite, le premier bureau de poste, loué par la commune
à Pierre Rousselot et installé en 1899. Deux
levées par jour, dimanches et jours fériés
compris.
A noter, à gauche, la publicité pour les automobiles De
Dion-Bouton.
Sur le cachet du bureau de distribution de St Léger
apparaissent non seulement le jour de la levée (8 septembre
1912) mais également l'heure : 18h15.
Aujourd'hui rue des Mauges,
aménagée en 2011
L'ancien bureau de poste, on le reverra, est devenu une
habitation.
environ
1919 - agrandissement ici
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Toujours route de
Beaupréau
A droite, le débit de tabac tenu par madame Jaud, veuve de
guerre. Les débits de tabac étaient
réservés aux veuves de guerre. Elle est
également l'éditrice de plusieurs cartes postales de la
commune, dont celle-ci. Est-elle sortie pour la photo ?
.
Toujours rue des Mauges. Le
débit de tabac à droite est devenu une
habitation.
environ
1919 - agrandissement ici
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A gauche, l'ancienne forge
qu'Alexis Maurat a exploitée de 1866 à 1911. Son
petit-fils, nommé Alexis Maurat lui aussi, construira une
nouvelle forge de l'autre côté de la route de
Beaupréau, au n° 6. On la verra sur une carte postale de
1939, avec un cheval blanc. La famille Maurat a donné des
générations de forgerons maréchaux taillandiers
pendant plus de 150 ans à St Léger.
Cette ancienne forge est remplacée par l'atelier de
réparation et vente de cycles de François Brochard,
mort pour la France, décédé à Saint
Léger en 1920 des suites de ses blessures. En 1926, on sait
qu'il est tenu par sa veuve Adèle - également
aubergiste, le café est à côté. Plus tard,
sa fille Germaine s'occupera du café et son gendre Georges
Bretaudeau des cycles.
Papy et Mamie, que l'on a déjà aperçus sur une
carte postale, reviennent-ils du débit de tabac ou vont-ils
à la messe ?
À droite, la rue de la
Forge, du nom d'une autre forge, située à l'angle de la
route du May, et où ont travaillé des
générations de Guillemineau.
A gauche, l'ancien bar-tabac, on reverra le café en 1907 plus
loin - s'est agrandi.
Aujourd'hui, le bar-tabac-presse "Le Saint Léger" comprend
aussi le vieil atelier de cycles et l'habitation à l'angle des
rues des Mauges et du Vieux Bourg, où se trouvait jusqu'aux
années 50 une fabrique de jouets en bois.
environ
1939 - agrandissement ici
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A gauche, l'atelier de cycles
de Georges Bretaudeau.
Au loin, un cheval blanc attend devant la forge. Plusieurs forgerons
vont s'y succéder jusqu'en 1969 : Alexis Maurat, Fernand
Frouin, René Delaunay, Michel Martin, Bernard
Dabin.
La photo est prise 100
mètres en avant, à hauteur du cheval.
La rue des Dames, à droite. A l'angle, à droite
toujours, l'atelier de mécanique automobile de Pierre Baron -
fermé en 2000 - a remplacé la forge construite en
1911.
environ
1945 - agrandissement ici
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Le
bar-tabac-presse (le Courrier de l'Ouest et Ouest-Eclair), avec la
première pompe à essence, installée en 1929.
A droite, probablement la voiture du photographe, une Citroën
B14..
Depuis 1973, le
bar-tabac-presse occupe l'ensemble du bâtiment, entre la rue
des Charpentiers et la rue du Vieux Bourg.
environ
1957 - agrandissement ici
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Deux pompes BP occupent
désormais le trottoir. Et toujours la voiture du photographe,
une Peugeot 403 cette fois-ci.
.
Les 2 pompes à essence
du café "Fouillet" ont été enlevées en
1979. Eugène Fouillet ouvrira une station route de Cholet,
à la hauteur du golf.
1916 -
agrandissement ici
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Le dimanche 31 octobre 1915,
pendant les Vêpres, la foudre tombe sur le clocher qui est
incendié.
Sur la carte postale éditée par Mme Jaud, toute
l'ampleur des dégâts et les premiers travaux de
charpente, réalisés grâce à la prime
versée par l'assurance. Le code rural napoléonien
interdisait de sonner les cloches par temps d'orage. A-t-on
respecté ce code ?
Ont travaillé à la reconstruction du clocher les
établissements Tranchant, charpentier à Cholet, Froger,
couvreur à Mortagne, et Lussault pour l'horloge.
De part et d'autre de la chaussée où se trouve le
facteur, on remarque les décorations de la Fête-Dieu qui
permettent de dater la carte, non pas de janvier 1916, comme
mentionné, mais de juin 1916.
|
Savez-vous
qui se cache, derrière les Bois Lavau
A
deux pas de Cholet, autour d'un beau plan d'eau
?
Indice
pour vous aider : il y a un clocher.
Nous
sommes près de trois mille dans un charmant
village,
Tous
en petites maisons mais pas en grandes
cages.
La
vie dans la journée paraît souvent
très calme,
Et
les nombreux actifs, que le métier
réclame,
Grossissent
par intervalles les artères principales.
Et
les jeunes enfants : trajet, école,
récré,
Rythment
le coeur battant du bourg plus
animé.
Soirées
mouvementées grâce aux
associations
Où
tous, petits et grands, pour un temps formeront
Un
anneau d'une chaîne unissant çà
et là
Ses
maillons pour le sport, culture et
caetera...
Comme
les noms des rues le disent au centre-bourg,
Histoire
de vous guider sans faire demi-tour,
On
est à la croisée des chemins vers
l'Anjou,
Les
Mauges et la Vendée, et la Bretagne
itou.
Et
finies les excuses de ne pas nous trouver,
Tout
chemin mène à Rome, ainsi qu'à
Saint Léger !
Daniel
Terrien, janvier 2001
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environ
1918 - agrandissement ici
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A gauche rue du Vieux Bourg,
mais non visible sur la carte postale, la graineterie-négoce
tenue par la famille Rousselot-Sauvestre de 1870 à 1987.
Une épicerie, dont on voit ici la porte d'entrée, fut
tenue par Jeannette Rousselot, puis par Jeanne Sauvestre qui ouvrira
ensuite, en 1976, un magasin de vêtements-mercerie jusqu'en
1991.
Remarquez les enfants qui posent devant l'objectif.
Le commerce est devenu une
habitation.

environ
1912 - agrandissement ici
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Route de Beaupréau
toujours, malgré l'erreur dans la légende qui indique
route de Saint Macaire
Remarquez sur la première maison à gauche une plaque en
fonte. Cette plaque des années 1860 indiquait la
départementale Cholet-St Florent qui portait à
l'époque le numéro 13. C'est aujourd'hui une voie
communale. De 1982 à 1988, la première pharmacie de
Saint Léger se trouvera là. Après son transfert
au rond-point central en 1988, un kiné lui
succèdera.
La maison suivante fut l'atelier du tailleur Edouard Perdriau, qui
fera place à l'atelier de ferblanterie de Joseph Rouget
jusqu'en 1938. Celui-ci poursuivra son activité tout en
étant manuvre de Maximin Loger, maçon.
Tous ces ateliers et commerces
sont maintenant des maisons d'habitation.
environ
1912 - agrandissement ici
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Route de Beaupréau - Vue
vers le centre-bourg et Cholet
En haut, à gauche, le bâtiment du café Landreau
empiète sur la rue. En bas, à gauche, un passage
mène à la Cajolerie (borderie située route du
May dans le très ancien quartier de la Croix). Il traverse
champs et jardins, et permet l'accès à une
carrière de pierre et un puits commun.
.
A gauche, la rue des Mimosas
conduit vers le lotissement de la Cajolerie. Un petit bâtiment
a remplacé le buisson.
environ
1907 - agrandissement ici
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Route de Beaupréau - Vue
vers le centre-bourg
A gauche, le premier bureau de poste, jusqu'en 1981. Le facteur sans
doute et les voisins sont sortis pour la pose. Alphonse Leray y sera
receveur de 1951 à 1981, date de la construction de la
nouvelle poste. Il sera maire de Saint Léger de 1965 à
1989.
Remarquez les deux charrues Brabant en attente de réparation
(ou en vente) sur le trottoir, devant la forge. On aperçoit
derrière les forgerons une des anciennes épiceries du
bourg.
Un salon de coiffure occupera
le bâtiment de 1981 à 1991, avant de devenir une
habitation.
environ
1945 - agrandissement ici
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Vue vers le centre bourg
Où l'on retrouve la Citroën B14 du photographe (voir plus
haut la carte postale n° 136)... Le cliché a sans doute
été pris quelques minutes avant ou après
l'autre.
La rue des Mauges
actuelle
environ
1907 - agrandissement ici
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La
bénédiction de l'église a lieu en octobre 1863.
On voit, juste à ses côtés, un autre des nombreux
cafés de Saint Léger à l'époque.
En raison d'incidents survenus et de l'impiété de
certains habitants, les cafés de la commune doivent, par
arrêté municipal du 10 octobre 1868, rester
fermés durant la grand-messe du dimanche.

Le café est devenu
habitation et les maisons ont remplacé les
prairies.
vers 1939 -
agrandissement ici
|
En 1922, une deuxième
fois la foudre tombe sur le clocher, sans y mettre le feu, mais il
est endommagé et les murs sont lézardés. La
commune fait poser un paratonnerre.
En face, l'entreprise Villeneuve (battages, forge et serrurerie) de
1934 à 1972 et, à côté, la
"Société", débit de boissons et jeux.
.
Les maisons d'habitation ont
remplacé le commerce et l'atelier.
environ
1956 - agrandissement ici
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Vue vers le centre bourg
Remarquez les poteaux électriques et
téléphoniques implantés le long de la rue. Les
lignes téléphoniques desservaient Cholet,
Beaupréau et Saint Pierre Montlimart. C'est en 1928 qu'a
été établi à l'église et au
presbytère l'éclairage à
l'électricité.
Les lotissements ont
remplacé les prairies. Les derniers aménagements de la
rue des Mauges, en 2011, ont fait disparaître les poteaux
électriques.
environ
1918 - agrandissement ici
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L'église se dresse
fièrement en haut du bourg, faisant la fierté des
paroissiens.
L'abribus, construit par Michel
Mary et son équipe d'employés communaux,
s'intègre dans le paysage.
environ
1918 - agrandissement ici
|

environ
1918 - agrandissement ici
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On remarque dans la nef la
chaire ouvragée et l'ancien autel, enlevés en 1973.
Lors de la communion, chacun posait ses mains sous le linge blanc
recouvrant la sainte table, de peur que l'hostie ne tombe.
Remarquez les anciennes grilles séparant la nef du chur
et, dans la nef, la lampe à pétrole en suspension. Le
dallage en ciment a été refait en 1899 et payé
par le chanoine Barrau, enfant de Saint Léger.
La nef actuelle
Les panneaux de chêne entourant le chur proviennent des
portes du château Colbert de Maulévrier.
L'ancien chemin de croix fait de peintures d'Alban sur toile a
été remplacé en 1922 par un nouveau en carton
romain provenant de la fabrique Moulin de Toulouse.
Les vitraux ont été restaurés en 1939 et le
chauffage électrique a été installé en
1971, c'était la première église du secteur
à être chauffée.
Une statue représentant saint Léger a été
placée en 1996 près de celle de saint Joseph. Elle a
été sculptée par Jean-Joseph Dixneuf dans un
chêne de l'allée des Bois déraciné par la
tempête de 1987.
la
route de Cholet
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la
route de Beaupréau
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la
route du May-sur-Evre
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la
mairie - le Landreau
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l'étang
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vues
aériennes
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le
Pontreau
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