rêtres citoyens ou réfractaires, sous la Révolution

 

 

Le 22 janvier 1793, An II de la République Française, une lettre du citoyen LENOIR, de Chalon, parvenait au citoyen BELLEMAIN, curé de St Léger à propos du "raccommodage" de l'horloge de l'église. Il est demandé au citoyen BELLEMAIN de "faire assembler le conseil général de la commune de St Léger pour autoriser un des membres à passer ledit marché au prix de 300 livres (...)"

 

 

lettre envoyée par le citoyen Lenoir - archives départementales de Saône & Loire

 

 

Le curé Thivine, dans son document "Histoire religieuse de la paroisse de St Léger", écrit à propos de la liste des curés à St Léger que : "il y a eu un curé intrus à St Léger, il s'agit de Claude Antoine BELLEMAIN, ex-chanoine de St Symphorien les Autun."

Un curé intrus était un prêtre qui avait prêté serment à la constitution civil du clergé de 1790 pendant la Révolution française. Voici le serment :

 

 

"Je jure de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse qui m'est confiée, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi."

 

 

Les curés n'ayant pas prêté ce serment étaient appelés "clergé réfractaire".

Jean MONNOT fut nommé curé à St Léger sur Dheune le 12 mai 1790. Il ne prêta pas serment à la Révolution, il fut considéré comme curé réfractaire et fut déporté.

Les principaux lieux de déportation étaient Nantes, Rochefort, l'île d'Aix, Oléron, l'île de Ré, ou même la Guyane. Il reviendra à St Léger après la Révolution.

 

 

décret du 12 juillet 1790
que les prêtres devaient appliquer

 

 

M. l'abbé Bauzou dit que "la Révolution eut de chauds partisans à Saint-Léger. Ils se livrèrent à bien des profanations et des actes regrettables, soit chez eux, soit dans les communes environnantes. On les vit, en effet, piller à Nantoux, Chassey, Chamilly, etc." ("Charrecey en Chalonnais" - 1905 - Christian Denis)

Le curé Thivine nous dit que l'église de St Léger a été fermée pendant la Révolution : "Elle a été livrée au pillage."

"Le 2 germinal an IV (22 mars 1796), plusieurs habitants demandèrent sa réouverture pour y célébrer les cérémonies du culte catholique. Cette permission fut accordée à condition que l'on se conformerait aux dispositions de la loi et de l'arrêté du département du 5 ventôse (23 février), lequel arrêté sera affiché à l'intérieur du Temple de St Léger."

 

 

 

la conférence du vendredi 30 novembre 2018

origine de l'église

orientation - style roman ou gothique ?

travaux d'entretien et agrandissements de l'église

les dalles tumulaires

prêtres citoyens ou réfractaires

le coq de l'église

histoire de cloches

les clés du clocher ou St Léger "Clochemerle"

le clocher

les oeuvres d'art

 

 

ermez l'agrandissement sinon. erci.

 

 

 

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