Les
premières églises étaient bâties sur le
modèle des basiliques romaines.
Les églises bâties pendant les
premiers siècles du christianisme ne possédaient pas de
cloches. Elles étaient donc dépourvues de
clochers.
Les premières cloches apparurent vers le
VIIIe siècle, pour convoquer les fidèles aux
offices. C'étaient de petites cloches suspendues dans des
petits campaniles.
Les plus anciens clochers étaient
destinés à faire reconnaître l'église au
loin, comme un signe de puissance. Ils étaient aussi
utilisés pour protéger les personnes et les biens en
cas d'attaque ennemie. Dans le même temps, on intégra
les cloches dans ces tours.
le clocher de
l'église de St Léger au milieu des
maisons
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l'escalier
pour monter dans le clocher - c'est une expédition
!
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la
flèche du clocher, vue de
l'intérieur
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Les cloches de l'église sont au nombre
de 4 actuellement, cela n'a pas était toujours le cas.
Jusqu'en octobre 1868, le clocher ne contenait qu'une seule
cloche.
Les anciens registres paroissiaux de
l'église de St Léger font mention d'une petite cloche
très ancienne, aujourd'hui disparue : "Le 3e juillet 1634 a
été bénite par moi soussigné la petite
cloche de ce lieu et lui a été imposé le nom de
Eléonore. Son parrain était Jean-Bernard BOUTON
(1), écuyer seigneur et baron de
Chamilly. Sa marraine dame Eléonore DAMAS, dame de
Montmort. Lesquels se sont soussignés avec les habitants
de ce lieu aussi présents.
De la Troche, Damas, Guyrot, Bouton et Joly qui était le
curé de St Léger."
(1) Jean Bernard BOUTON était le
frère cadet de Noël BOUTON, maréchal de
France
acte de
baptême de l'ancienne cloche
datant du 3 juillet 1834 - archives de
S&L
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La plus ancienne cloche encore en place dans le
clocher date de 1778. Elle a été classée en
1903 comme objet d'art par le ministre des Beaux-Arts M.
Chaumié.
Joseph
Chaumié (1849-1919)
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Le parrain fut le "très haut et
très puissant seigneur Armand Joseph de Béthune, duc de
Charot, pair de France" et la marraine "haute et très
puissante Louise Suzanne Eumie Martel, duchesse de Charot, son
épouse et dame de St Léger."
En 1869, on mit en place 2 autres cloches,
c'est le conseil de fabrique (maintenant conseil de la paroisse) qui
décida l'achat de ces cloches afin de former avec l'ancienne
un accord musical parfait. L'une pesait 1200 kg, l'autre 900
kg.
la grosse
cloche de 1200 kg
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Ces 2 cloches ont été fondues par
M Morel, fondeur à Lyon, et financées par souscription
et par le conseil de fabrique.
Le parrain de la grande cloche était
François Bizouard de Montille, maire de St Léger, et la
marraine Marie Lavanturier. La petite eut pour parrain Louis
Bouillot et pour marraine Ernestine Baratin.
En 1952, le curé SCHMUCK nous dit dans
sa parution de Pâques du mensuel "Les Cloches de la
Dheune" que "la sonnerie des cloches fut
électrifiée pour en faciliter grandement l'usage et
financée grâce à la
générosité des habitants à travers les
animations et les fêtes organisées à St
Léger."
C'est en 1958 que fut installée la 4e
cloche. Elle fut baptisée le 13 mai, en présence
de l'Evêque d'Autun :
Le parrain a été le Dr Pierre
CHAMAGNE, maire de St Léger, la marraine Mme BEAUDEQUIN,
bienfaitrice. Cette cloche est déjà ancienne, elle a
été fondue sous Charles X en 1825.
Pendant des siècles, les cloches ont
joué un rôle important dans la vie de nos villages.
Elles ont été un instrument de communication
essentiel. Leurs sonneries, très codifiées,
constituaient un langage facilement reconnaissable pour les habitants
qui étaient ainsi parfaitement informés des
évènements essentiels de la vie de la
communauté. Elles avaient à la fois une fonction
religieuse, communautaire et familiale :
- Elles annoncent les offices, les grandes
fêtes religieuses, les événements heureux et
tristes.
- La sonnerie du glas annonce un
décès dans la commune.
- Elles rythment la journée par la
sonnerie de l'angélus : pour les paysans dans les champs,
l'angélus marquait surtout le début et la fin de la
journée et l'heure de la pause du
déjeuner.
- Elles alertent également les
populations en cas de catastrophe, d'incendie ou
d'invasion. En cas de péril, on sonnait le tocsin, ou
par exemple en 1914 la mobilisation
générale.
la
conférence du vendredi 30 novembre
2018
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origine de
l'église
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orientation - style
roman ou gothique ?
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travaux d'entretien
et agrandissements de l'église
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les dalles
tumulaires
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prêtres
citoyens ou réfractaires
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le coq de
l'église
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histoire de
cloches
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les clés du
clocher ou St Léger "Clochemerle"
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le
clocher
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les oeuvres
d'art
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ermez
l'agrandissement sinon. erci.
https://www.stleger.info