Cette
demeure qui a appartenu au député maire de Saint
Léger Anatole Jovelet est appelée la Villa ou le Chalet
canadien.
vers 1910 - vue
générale depuis la place
publique
Le recensement de
population de 1906 indique qu'Antoine Jovelet, né à
Beauval en 1869, fait profession de négociant en spiritueux,
comme son frère Alfred, avec lequel il vit dans cette demeure,
rue de Bas. En 1911, son frère n'y est pas
recensé.
Anatole Jovelet
(1869-1954) fut député de la Somme de 1914 à
1923, sénateur de 1923 à 1944.
le Chalet canadien
- vue générale, depuis le sud
L'édifice
comprend un logis de plan massé, implanté en retrait
d'une cour plantée, avec jardin postérieur. Sur la rue,
la parcelle est délimitée par une clôture
formée d'un mur bahut surmonté d'une grille.
Le logis de plan
massé compte un étage carré et un étage
de comble. Il est ceinturé par une coursive couverte d'un toit
d'ardoises en appentis, interrompue par le porche d'entrée.
Chaque face du
pavillon présente un pignon semi-circulaire, au niveau du
comble. La toiture bombée, en double bâtière, est
couverte en zinc.
La demeure se signale
par la présence d'un décor abondant : frises en
métal embouti, épis de faîtage, reliefs des
pilastres de la façade principale
(rez-de-chaussée).
médaillon
du garde-corps de la coursive
médaillon
du garde-corps de la coursive
détail du
décor de la coursive
décor des
pilastres de la façade / vue d'ensemble vers
1910
Le conseil municipal
décida l'érection du monument par sa
délibération du 10 août 1919, approuvée
par décret du 12 novembre 1921. Les travaux furent
effectués en 1921 par Jules Bouldoduc, marbrier à
Wimille-Wimereux dans le Pas-de-Calais, pour le prix forfaitaire de
15 000 francs. Le coût total du monument fut de 18 700 francs,
entièrement à la charge de la commune.
Le monument se situe
sur une petite place aménagée à proximité
de la maison de l´ancien maire. La clôture qui isole le
monument de l´espace public est formée par des grilles.
Il présente la forme d´une statue en calcaire,
représentant un Poilu, sur piédestal et emmarchement.
D'après les sources municipales il n'y aurait que deux statues
de soldat en France à présenter cette attitude. Devant
le monument a été rajoutée une plaque en marbre
commémorant les victimes de la Seconde Guerre mondiale : cette
plaque signée O. Bouchez à Arras est ornée d'une
palme et d'une banderole tricolore polychromes.
le
village
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l'école
de garçons et la mairie
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le
château, devenu école de
garçons
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l'ancienne
école de filles
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l'ancienne
église - détruite - et le
cimetière
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la
nouvelle église
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l'ancien
presbytère, devenu poste
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la
cité Saint-Charles
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le
Chalet canadien
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la
salle des fêtes
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