LE MANOIR DU LANDREAU

 

 

Le manoir du Landreau a été acheté le 17 mars 1987 par la commune de Saint Léger sous Cholet pour en faire la nouvelle mairie.

 

 

"L'Hostel noble de Saint Léger" formait, avec le bordage de la Farinière y attenant, un fief compris dans la Baronnie de Mortagne et qui fut réuni au 17e siècle à la terre du Landreau.

La Farinière était un petit bordage, aujourd'hui disparu, qui joignait le Landreau. Il appartenait en 1539 à Hubert Torchard. L'ensemble formait le fief et la terre seigneuriale de Saint Léger et relevait de Mortagne. Il était entouré de murs, de douves et de charmilles, fermé par un portail monumental récemment restauré.

 

 

 

pierre de voûte aux armes de la famille Torchard

 

Cette famille aurait des origines angevines et devrait son élévation et sa fortune à Etienne de Torchard, procureur général de Marie de Bretagne, épouse de Louis d'Anjou, roi de Sicile (1401). Macé de Torchard, son successeur, traitait en qualité de procureur, avec les garnisons de Craon et Montjean. Une branche de cette famille habitait Grenoux près de Laval, une autre près de Cholet, enfin une troisième à Asnière sur Vègre qui portait le titre de seigneur de la Giraudière, paroisse de la Jubaudière en Anjou. Elle blasonnait "ivoire à cinq bandes de gueules et au franc quartier d'argent chargé d'un porc-épic de sable".

 

 

 

 

le blason de la commune

La vie aujourd'hui est représentée par :

  • un personnage stylisé d'allure sportive
  • une roue dentée : industrie, artisanat
  • un épi de blé : agriculture, mais aussi blé symbole de croissance et de fertilité
  • du feuillage : symbole d'une collectivité unie et de l'hospitalité
  • du chêne : symbole de sagesse et de force
  • les initiales entrelacées

 

 

Jean Torchard
Le 11 septembre 1413, il rendit hommage au seigneur de Montbault pour la métairie de la Touche Sauvageau (1), au devoir d'un gant blanc à chaque mutation de seigneur ou de vassal.

(1) Comme il était d'usage, cette famille aux nombreuses branches possédait des châteaux et des fermes dont ils prenaient le nom. Chaque seigneur ajoutait à son nom celui de ses propriétés, ce qui ressort dans les actes, notamment dans les registres paroissiaux, où pour un mariage noble, il fallait plusieurs pages pour inscrire les noms des mariés, des parents et des témoins, avec tous leurs titres de seigneuries ou dignités royales.

Thibault Torchard
Le 12 février 1429, il donna procuration pour faire hommage de la Touche Sauvageau au seigneur de Montbault, ainsi que le 23 mars 1437 où il le fit en personne au même seigneur pour la même terre. Jehan Torchard fit de même en mai 1470.

Michel Torchard
Le 18 décembre 1470, il figura à la montre des nobles d'Anjou tenue à Chemillé.

Thibault Torchard
Le 28 novembre 1480, il passa avec Arthur de Villequier, seigneur de Cholet, une transaction par laquelle il obtint comme seigneur de la Druère le droit de chasser dans la forêt et sur la terre de la seigneurie de Cholet.

Hubert Torchard
Escuyer, seigneur de la Rivière à Andrezé (1540) et de la Renolière à La Séguinière

Jean Torchard
"Le 3e jour de juin 1606, fut inhumé et enterré dans la dite église de la Jubaudière le corps de défunt noble homme Jehan Torchard, seigneur de la Giraudière"
Il avait eu deux enfants :
- Marguerite Torchard, épouse de François de Baubigné, seigneur de Chasnay à Grez en Bouère
- Jehan Torchard, écuyer, seigneur de la Giraudière, époux de Judith Lavasseur, qui eurent trois enfants qui suivent :

Jean Torchard, seigneur de la Panne, a épousé le 21 décembre 1641 Philippe de la Haye, fille de Philippe.

Henry de Torchard est connu, dans l'aveu de 1502 rendu pour Moulinvieux en Asnière sur Vègre, comme vassal. (Revue historique et archéologique du Maine)

 

 

 

 

 

 

Quelques extraits d’archives qui permettent
d’imaginer ce qui était le manoir du Landreau

 

"En 1616, le duc de Vendôme fit contre l'autorité royale une "levée de boucliers" et le seigneur de la Jousselinière embrassa son parti avec le régiment qu'il commandait. Peut-être le seigneur de Baubigné, neveu de Jehan Torchard, seigneur de la Giraudière, servait-il dans ce régiment lorsqu'il mourut. Il fut apporté à la Jubaudière et son inhumation donna lieu de la part du curé à des hésitations que reflète l'acte de décès.

La famille Torchard, qui avait peut-être compromis sa fortune dans les troubles de la minorité de Louis XIII, auxquels le duc de Retz, seigneur de Beaupréau, et le seigneur de la Jousselinière* avaient pris une grande part, cessa de posséder la seigneurie de la Giraudière* et dans le même temps la seigneurie du Landreau."

(d'après M. Spal, historien de l'Anjou)

A vrai dire, il est difficile de savoir précisément à quelles époques ces familles ont possédé le Landreau. Certains se disant seigneur du Landreau n'y habitaient pas, et les changements de propriétaires étaient fréquents.

Il paraît également difficile de parler des quelques familles connues sans évoquer toutes les autres moins connues, mais étroitement liées entre elles par les mariages.

En 1511, le seigneur de Saint Léger est François de Brie, également seigneur de la Sorinière (en Chemillé), époux de Marie Despierres, dame des Petites Sorinières (en Thouarcé). Leur fille Françoise de Brie avait épousé le 31 mai 1511 Jean d'Escoubleau, seigneur des Sourdis. La Sorinière en Chemillé était une maison noble avec une chapelle. En 1570, elle appartenait à René de Brie, puis en 1631 à René d'Escoubleau.

En 1567, Etienne du Tour est le seigneur de Saint Léger, paroisse du May, et de la Renolière en la Séguinière.

En 1682, François de Grimaudet, écuyer, seigneur de la Roche Bouet (en Chaumont d'Anjou), conseiller au parlement de Bretagne, achète le Landreau, conjointement avec François Gabriel de Grimaudet. C'est madame Paule Françoise Marguerite de Gondy, veuve du duc de Lesdiguières, qui leur vendit le Landreau. (d'après Jean Adrien Broque, châteaux d'Anjou, livre IV)

En 1687, Marin de Grimaudet est dit seigneur du Landereau lorsqu'il assiste au mariage de sa sœur Geneviève le 9 février 1687 à la Roche Bouet avec Charles de Villeneuve. Il demeure paroisse de Saint Michel du Tertre à Angers :

9 février 1687 - Mariage de Charles de Villeneuve et Geneviève de Grimaudet

Le 9e jour de février 1687, en la chapelle de la maison seigneuriale de la Roche Bouet, mariage de messire Charles de Villeneuve, seigneur du Cazeau, demeurant en son château paroisse du May, diocèse de la Rochelle, âgé de 27 ans environ, fils de messire Louis de Villeneuve, chevalier, seigneur du Cazeau, du Vivier et autres lieux, et de dame Marie Ambroise de Lestoile son épouse, d'une part et demoiselle Geneviève de Grimaudet, 25 ans environ, fille de messire François de Grimaudet, chevalier, seigneur de la Roche Bouet, conseiller du Roy en son parlement de Bretagne et de + dame Françoise Boislève.

Etaient présents :

  • Gabriel de Carion, chevalier, seigneur de l'Esperonnière, beau-père du dit seigneur époux à cause de défunte femme Catherine Françoise de Carrion sa fille, vivante femme du dit seigneur époux, demeurant en son château de l'Esperonnière, paroisse de Vezins
  • François de Létoile, chevalier, seigneur de Bourdigné et y demeurant paroisse de Gonnord
  • François Gabriel Camus, chevalier, seigneur de Villefort et y demeurant paroisse d'Yzerné (Yzernay), proche parent du dit seigneur du Cazeau époux

Plus en présence :

  • du dit seigneur de Grimaudet, père de la dame épouse
  • François Gabriel de Grimaudet, chevalier, seigneur de la Croiserie, demeurant à Angers paroisse Saint Michel du Tertre
  • Marin de Grimaudet, chevalier, seigneur du Landereau, demeurant paroisse Saint Michel du Tertre
  • François René de Grimaudet, chevalier. Ces trois derniers frères de la dite épouse
  • François de Grimaudet, chevalier, seigneur de la Roirie, y demeurant paroisse du Lion d'Angers, oncle paternel de la dite épouse
  • Charles de Grimaudet, chevalier, seigneur de Chauvrion (?) et y demeurant paroisse Saint Samson les Angers, cousin germain de la dite épouse
  • Joseph Christophe de Pincé, chevalier, seigneur de Séneré (?), demeurant paroisse et ville de Baugé

Cérémonie faite en la chapelle de la maison seigneuriale de la Roche Bouet, avec dispense de publications.

 

 

En 1707, Charles Duplantis est dit baron du Landreau et seigneur des Herbiers lors de son mariage avec Suzanne Carion le 1er août 1707 à Vezins.

Vers 1720, Charles François de Villeneuve (+ le 25 décembre 1774) entreprit le rachat de la seigneurie du Landreau en Saint Léger, qui avait été vendue par la famille de Grimaudet au baron de Claye qui était resté débiteur d'une somme de 50 000 livres.

En 1731, Armand Constant René de Grimaudet, seigneur de la Noue, est dit chevalier de Saint Léger et de la Roche Bouet.

"Le 23 juin 1742 comparut aux assises de Montbault et fit foi et hommage simple pour raison de la moitié qui est d’Anjou, du dit lieu du Cazeau, du moulin du dit lieu, de la Gagnerie, de Gaubert, alias la Godelinière, relevant du dit fief de Montbault et du fief Papin, au devoir d’un cheval de service et d’une paire de gants blancs.

Le 30 août 1745 fut rendu à foi et hommage plain, baiser et serment de fidélité au duc de Villeroy comme tuteur de Gabriel Louis de Villeneuve, marquis de Villeroy son fils, seigneur baron de Mortagne, par Charles François de Villeneuve, seigneur du Cazeau, demeurant en son château du Cazeau pour :
1) son château de la Forêt en la Séguinière
2) la forêt de Mortagne près de la Séguinière, avec droit de chasse et défensable à toute personne
3) pour un autre hommage sa maison seigneuriale de Saint Léger, avec le Landreau, avec la chapelle du dit Saint Léger et présentation d’icelle : la dite maison composée d’un corps de logis, tour, pavillons, écuries, cour close de murs, jardin en verger entouré de douves
4) le bordage du Pré
5) son banc dans l’église du May, joignant le chœur, vis-à-vis le grand autel.

Pour laquelle maison du Landreau, bordage du Pré, banc à l’église du May, présentation en la chapelle de Saint Léger, je vous dois mon dit seigneur foi et hommage plain, baiser, serment de fidélité et une médaille pour tout rachat valant 17 louis et 6 deniers."

(Archives Départementales du Maine et Loire)

En 1756, Charles François de Villeneuve, seigneur du Cazeau, époux de Louise de Crespy, dame de la Mabillière (en Jarzé), est propriétaire du Landreau. A cette date, ils firent l'acquisition d'une partie de la forêt de Mortagne (Bois Lavau – Bois Laballe sur St Léger et la Séguinière), de deux métairies de la Séguinière et de la maison noble du Landreau.

Charles François de VILLENEUVE possède ainsi un grand nombre de propriétés et n’a qu’une fille, Louise Charlotte Geneviève, née de sa seconde femme. Il ne paraît pas éprouver de graves embarras financiers. Or il est contraint de vendre une grande partie de ses biens sous la pression de très nombreux créanciers. On ne connaît pas les raisons de sa ruine, peut-être la faillite du système monétaire de l’époque.

En effet, par acte du 28 août 1759, Charles François de Villeneuve et dame Louise Françoise Jeanne de Crespy de la Mabilière, son épouse, vendirent, quittèrent, délaissèrent à messire Pierre René Gibot, chevalier, seigneur de la Perrinière (en St Germain les Montfaucon), de Chavannes (au Puy Notre Dame) et de la Barboire (en la Séguinière), époux de Marie Pélagie d'Escoubleau :

1°) Le terre, fief et seigneurie de la Forêt, paroisse de la Séguinière et la forêt de Mortagne consistant en onze "bauchers" (?) 
2°) la métairie de l’Epinette
3°) celle de la Bergerie
4°) la maison noble du Landreau consistant en logements, cour et jardin, rues, issues, terres, terres labourables et prés avec trois bordages, paroisse du May, et le droit de banc dans l’église du May entre le champeau de la dite église et le banc du Cazeau, sous la réserve que firent les vendeurs d’occuper le dit banc pendant leur vie, concurremment avec le seigneur de la Perrinière. La dite vendition faite moyennant la somme de 41 900 livres.

Ce prix paraît dérisoire, le Landreau ayant été racheté 40 ans plus tôt 113 000 livres, somme qui avait dû être payée en papier de la banque Law qui fit faillite en 1720.

Pierre René Gibot, veuf de Anne Louise d'Aubigné, avait épousé à 57 ans Marie Pélagie d'Escoubleau, 34 ans, le 1er juin 1739 à Gesté. Il décèdera à 79 ans à La Perrinière et sera inhumé dans la chapelle de la Barboire. Marie Pélagie mourra à 80 ans, en 1785, à Cholet.

 

cadastre de 1834 - - pour une vue agrandie, cliquez sur l'image
source :
http://www.archives49.fr/acces-directs/archives-en-ligne/plans-cadastraux-napoleoniens
Vous y trouverez tous les plans cadastraux de 1834 concernant Saint Léger.

 

 

Sources : archives de la SLA, registres paroissiaux du May, de St Germain sur Moine, d'Asnière sur Vègre, de Cholet, de Mazé, de Chaumont, d'Angers, etc.

Yves Meignan, le 26 juillet 2018

 

 

 

 

Un principal de collège au Landreau

 

Le manoir du Landreau a appartenu à Monsieur Prosper Louis Raimbault, principal du collège de Cholet. Pendant près de trente ans, de 1807 à 1835, année de sa mort, il a exercé ces fonctions au collège de Cholet, qui deviendra le collège Colbert. Bachelier es-lettres, il enseignait également la grammaire en 2e et 1re années (1814).

Il était né le 7 Novembre 1777 à la Poitevinière où son père Jean est dit sergent (de la ferme du roi ?) à cette date, puis huissier du roi à la généralité de Jallais en 1785. Il signait d'une belle écriture au bas des actes de naissance de ses enfants.

La légende dit que Monsieur Raimbault se rendait chaque matin du Landreau à Cholet dans sa voiture tirée par son cheval. Il consacrait le temps du voyage à contempler le paysage et à écouter le chant des oiseaux. Il s'amusait ainsi à donner des noms charmants aux lieux qu'il parcourait au pas de son cheval. Ainsi seraient restés les noms comme Chante-merle ou l'Aurore qui nous sont restés.

Ses contemporains n'ont pas été tendres avec lui, si l'on en juge par ce que nous en dit Elie Chamard dans son Histoire de Cholet, qui cite souvent le mémorialiste de l'époque Charles Loyer :

 

"En mars 1806, la municipalité de Cholet décide la création de deux maisons d'éducation. Monsieur Raimbault est nommé directeur du collège de garçons, choix qui paraît judicieux ; il a fait de brillantes études au collège de Beaupréau, est fort aimable. Mais il se révèle rapidement incompétent à diriger une maison d'éducation, s'entourant de professeurs trop jeunes et inexpérimentés. Aux distributions des prix, il faisait jouer des comédies par ses élèves et aux entr'actes des morceaux de musique par un orchestre d'amateurs. C'est le moment que choisissait Monsieur Raimbault pour parcourir les rangs de l'assistance et dire à tous des paroles aimables. Il comparait les femmes aux grâces immortelles, les enfants qu'elles tenaient (les futurs enfants de son collège) à l'amour assis sur les genoux de sa mère, les musiciens aux Amphion, Orphée, Apollon le maître de la lyre." (*)

(*) Amphion, fils de Zeus, poète et musicien - Orphée, poète et musicien - Apollon, dieu de la beauté, de la lumière et des arts

 

En 1813, Monsieur Raimbault obtient de rassembler sous sa direction tout l'enseignement masculin de la ville de Cholet. Le collège de Cholet eut sous sa direction des débuts difficiles avec une situation financière déficitaire. Il ne s'entendait ni avec son régent ni avec son recteur. C'était un homme naïf et confiant, très honnête, mais qui ne savait pas tenir une comptabilité "singulièrement flottante", ne voulant pas se plier aux usages ni accepter la tutelle de l'université. Sous sa direction, le collège a végété malgré ses efforts plus ou moins adroits.

Pourtant Monsieur Raimbault a tenu près de trente ans à travers trois régimes dans un pays où l'agitation régnait, endémique. Il est mort à la tâche, dans son collège, le 12 janvier 1835. Il avait manifesté le désir d'être enterré à St Léger, où il possédait la petite propriété du Landreau.

Un témoin a écrit : "Je suivis le cercueil de ce maître jusqu'à la sortie de la ville. Chose pénible à dire, j'étais presque seul à lui rendre ce dernier devoir, et cependant, depuis 1805, tous les habitants de Cholet avaient été ses élèves."

Source : "Histoire de Cholet" par Elie Chamard, d'après les écrits de l'historien Charles Loyer

 

 

 

 

Mystère au manoir du Landreau

 

Le Landreau aurait dû compter une âme de plus, mais c'est dans le plus grand secret que la petite Marie Joséphine y a vu le jour dans la nuit du 12 au 13 octobre 1834. Sa maman, qui habitait Paris, ne l'a pas abandonnée heureusement, mais a caché sa présence pendant plus de treize ans. Ce n'est que le 15 février 1848 qu'elle fera les démarches pour régulariser la situation de sa fille afin de lui donner une existence légale.

 

15 février 1848 - Registre des naissances du May sur Evre :

"Par devant nous Maître Chenuet, notaire à Cholet, assisté de monsieur Pierre Charrier, propriétaire, et Armand Laurent Tessier, demeurant à Cholet, témoins, a comparu Mademoiselle Marie Chevalier, propriétaire, demeurant à Paris, boulevard Poissonnière n°14, dont l'identité nous a été confirmée par M. Joseph Lemoine. Laquelle comparante, en présence des quatre témoins, m'a déclaré que dans la nuit du 12 au 13 octobre 1834, à cinq heures du matin, au manoir appelé le grand Landreau situé commune du May, section de Saint Léger des Bois, elle est accouchée d'un enfant de sexe féminin mais dont la naissance ne fut pas alors déclarée, mais que la comparante n'a jamais perdu de vue, l'ayant pendant les huit années qui ont suivi la mise au monde, tenue en nourrice sans interruption chez la femme Blanvillain de la commune de Maillé, l'ayant fait venir immédiatement à Angers où elle a demeuré, ainsi qu'à Paris depuis cinq ans avec la comparante dont elle a toujours porté le nom."

Ajoute la comparante que voulant s'acquitter d'un devoir qu'elle regarde comme faire taire enfin l'irrégularité qu'elle signale, assurer à l'enfant ainsi issu d'elle l'état qui lui appartient, fournir à celui-ci les moyens d'inscription d'acte de naissance juste et régulier d'état civil.

Son intention est de reconnaître comme une réalité et le reconnaître par les présentes pour son enfant naturel né dans les circonstances ci-dessus Marie Joséphine Chevalier, aujourd'hui âgée de 13 ans, 4 mois et un jour, demeurant à Angers cours Saint Laud et à Paris boulevard Poissonnière n°14 son nouveau domicile.

Déclare en outre la comparante en sa qualité de mère et tutrice maternelle de la dite Marie Joséphine, donner au porteur de présenter les pouvoirs nécessaires pour M. le Maire ou l'officier de l'état civil de la commune du May."

 

 

vue du Landreau en 1962

 

 

Plus près de nous, vers 1950, une ferme existait au Landreau, tenue par la famille Lefort. La bibliothèque actuelle servait de grange et d’étable. L’accueil actuel de la mairie était le logement des fermiers.

 

 

 

 

 

 

 

le bourg (avant 1863)

la commune (depuis 1863)

la carte de Cassini - le cadastre

les moulins à vent

la métairie de la Croix

le chemin de la Vacherie

le manoir du Landreau

le dernier seigneur du Pontreau

les chemins de la mémoire

les voies de communication dans la commune

le chemin de fer d'intérêt local

la route n°11 de de Beaupréau à Cholet

a-t-on voulu punir Beaupréau ?

le général Tharreau

 

Merci de fermer l'agrandissement sinon.

 

 

 

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