pour
revoir le plan et l'itinéraire
L'itinéraire
qui était proposé lors de l'Assemblée
Générale de l'Association des St Léger en 2004
permettait de faire "le tour du village" sans se préoccuper
d'un bon nombre d'écarts dont la visite aurait fortement
allongé le temps de parcours pédestre.
Magie de l'Internet :
en voici quelques-uns !
Du reste, les amateurs de longues marches ou de randonnées
pourront aisément les rallier en utilisant les chemins
agricoles ou forestiers qui sont nombreux et facilement accessibles
sur l'ensemble du ban communal.
l'rmitage
de achet
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L'ermitage de Wachet
est mentionné pour la première fois en 1559, mais il
est probablement antérieur à cette époque.
La chapelle actuelle
est millésimée "1678". Les ermites s' y
succédèrent jusqu'en 1783, date de l'interdiction des
ermitages par Joseph II. Laissée à l'abandon durant de
nombreuses années, la chapelle fut restaurée en 1838
pour retrouver sa vocation religieuse.
Le chemin de croix
sculpté en pierre du pays en a remplacé un autre, en
bois, bénit en 1842. Deux familles de Saint-Léger,
tailleurs de pierre, les Depienne et les Deveaux, sont les auteurs
des 14 stations, hautes chacune de 3 mètres. A chaque croix en
pierre surmontant une station était encastrée une
petite croix en bois disparue aujourd'hui.
La dévotion
à Notre-Dame du Refuge commence durant la première
moitié du XVIIe siècle. De nos jours, une grande
procession y a lieu le 15 août, lors de l'Assomption.
Cet ensemble
magnifique est aujourd'hui classé comme monument et site.
le site de
Wachet - carte écrite en 1902
pour lire correctement les
explications, cliquez ici et
là
la
procession du 15 août
les bois de
Saint-Léger
La
forêt communale de Saint-Léger s'étend
sur environ 800 hectares (...) On y trouve deux grands types
de peuplements: une futaie jardinée (arbres de tous
les âges) de hêtres d'une part, des plantations
de pins sylvestres datant du début du 20e
siècle en grande partie sous-étagés
d'autre part. Ce sous-étage est constitué
d'une mozaïque de plantations d'épicéas,
douglas, mélèzes, hêtres, chênes
d'Amérique et chênes pédonculés,
sans oublier un hectare de tsugas hétérophiles
et quelques ares de sapins pectinés. Outre le
hêtre majoritaire, on trouve dans la futaie
jardinée les chênes pédonculé et
sessile, l'érable sycomore, le sorbier et le bouleau.
la chapelle de Wachet vue
d'un angle inhabituel
à remarquer à l'avant-plan une plantation de
mélèzes
La forêt de
Saint-Léger a subi d'importants dégâts
lors des tempêtes de 1990, avec comme
conséquence de nombreuses mises à blanc. Il a
donc été nécessaire de remédier
à cette situation par de nombreuses plantations non
prévues dans l'aménagement, plantations d'une
superficie totale d'environ 100 hectares.
De nombreux chemins
sillonnant les bois de Saint-Léger offrent de
multiples possibilités de promenades aux amateurs ;
le syndicat d'initiative local a d'ailleurs balisé
quelques itinéraires (petites plaques rondes de
couleur bleue) en forêt. Deux sites sont
particulièrement attrayants : la chapelle et
l'ermitage de Wachet et la Cuisine Sauvage dans la superbe
vallée de la Rouge Eau.
Source : J-C Berguet
in "Le Gletton, mensuel de la Gaume et d'autres collines" -
juillet/août 1999
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les tailleurs de
pierre de Saint-Léger
Le
village de Saint-Léger connaît à la fin
du XIXe siècle deux familles de sculpteurs de pierre
dont une partie de leurs uvres nous sont parvenues
intactes. Ce sont les familles Deveaux et Depienne. Les
ateliers débutèrent vers le milieu du XIXe
siècle et fermèrent en 1935 pour la famille
Deveaux et avant 1914 pour la famille Depienne.
La matière
première arrivait par le train en gare de Ethe,
ensuite par le tram jusque dans le quartier Choupa. Le
travail s'effectuait sur de la pierre calcaire du bajocien,
la pierre de Grandcourt, le petit granit.et la pierre bleue
de Sprimont. Les monuments terminés partaient par
chariots dans les villages environnants, certains
jusqu'à Habay et Neufchâteau.
Les frères Deveaux et
Depienne ont taillé une quantité de monuments
: monuments funéraires, plaques et stèles
funéraires, sarcophages, les monuments patriotiques
de Chantemelle, Rachecourt et Rossignol (Deveaux), pierres
taillées pour les façades. Mais aussi les
superbes linteaux ouvragés, à feuillage et
millésimes des portes d'entrée de fermes : rue
du 5 Septembre n°33 et 41, Grand'Place n° 6, rue
du Fossé n° 11, rue du Château n° 8,
15, 22, 23 et 30, rue de France n° 34 et rue du
Chaufour n° 10, 30 et 32. Une de leurs uvres les
plus spectaculaires est le chemin de croix de l'ermitage de
Wachet.
Ce sanctuaire, situé
dans les bois dit Wachet fut érigé en 1678
dans le voisinage de l'ermitage et fut restauré en
1950. Quartorze stations d'un chemin de croix,
sculptées dans du grès, scandent le chemin
montant à la chapelle Notre-Dame du Refuge : les neuf
premières stations ont été
sculptées par la famille Depienne et les cinq
suivantes par les Deveaux (monuments et site classés,
3 janvier 1992). Elles comportent un socle quadrangulaire,
un pilier et une colonne engagée surmontée
d'une niche avec la représentation biblique.
Source : Fiche
éditée par la SAS, association pour la
sauvegarde des monuments et des sites archéologiques
de la Semois
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aquarelle de Jean-Benoît
Dominicy - août 1991
janvier 2021 - cliché de
Georges Dubois
janvier 2021 également -
cliché de Etienne Monhonvalle
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