la
arrière
audrux
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La
"Barrière Baudrux " est la dernière maison d'habitation
située en bordure de la grand-route en direction de Virton.
Actuellement inoccupée, elle servit de barrière
d'octroi après la construction de la route provinciale de
Virton à Mersch vers 1845. Plus récemment, entre 1892
et 1935, elle servait de point d'arrêt pour le village de
Mussy-la-Ville sur la ligne de chemin fer vicinal Arlon-Ethe.
C'était l'un des nombreux cafés de la commune.
les
usines de la aix
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Les usines de la Paix
sont situées le long de la rivière à quelques
centaines de mètres des dernières maisons du village en
direction de Virton.
Siège de petites industries depuis le début du l7e
siècle, elles furent successivement: affinerie, forge,
papeterie, moulin à farine, huilerie et, à partir de
1897, fabrique de tuyères en cuivre à usage des hauts
fourneaux du bassin sidérurgique lorrain. Elles
fermèrent leurs portes définitivement en 1965.
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le moulin de la
Paix
Au
début du 17e s. Jean le Grand Poncelet et son fils,
Jean le Grand Poncelet le Jeune, créèrent une
usine qui porta plus tard le nom de Petite-Forge et ne
comporta vraisemblablement quune raffinerie. En 1775,
cette Petite-Forge fut supprimée et remplacée
par une papeterie.
Au début du 19e
siècle, les Picard ajoutèrent un moulin
à farine et une huilerie à la papeterie.
Celle-ci cessa la fabrication en 1847. A cette date,
Eugène Lavaux ajouta un grand moulin à celui
qui existait déjà.
En 1897, Louis Herr installa
sur le site une usine de tuyères qui remplaça
le moulin à farine. Il installa également un
maka avec une roue hydraulique (...) Les tuyères
fabriquées à lusine de la Paix, en
cuivre rouge dune très grande pureté,
amenaient lair chauffé à une
température de lordre de 400 à 500
degrés dans les hauts-fourneaux alors nombreux dans
la région. Directement en contact avec la masse en
fusion, elles étaient refroidies en permanence au
moyen deau courante afin déviter que le
cuivre ne fonde, raison pour laquelle elles devaient
être parfaitement étanches (...)
Plus tard, une turbine hydraulique fut installée pour
obtenir de lélectricité. Un gros
ventilateur était branché sur celle-ci et
donnait la soufflerie pour les 8 à 10 forges
quil y avait dans latelier (...)
Lusine de la Paix ferma ses portes en 1965. Sur le
site demeurent une roue et ses roues dengrenage, une
turbine encore en état de fonctionnement, le canal
damenée de leau depuis le Ton et
plusieurs vannes.
Source : le site
communal http://www.saint-leger.be
vers 1938 - la famille
Herr - de gauche à droite, sont assis : Auguste Herr
et Lucie Lambert son épouse /
Thérèse et Rose Herr-Romeyer, de Monistrol
(France) / Joseph Herr et Rose Denis
debout : Antoine / Paul / Louis, son épouse
Aimée Lambert (sur de Lucie) et leur fils
Christian
l'usine Herr, forge, en
février 1950 - de gauche à droite : Joseph,
Paul, Antoine, Louis et Otto
pour voir un agrandissement, cliquez ici
pour visionner un film tourné en 1956 à la
forge des frères Herr, cliquez là
vers 1955-1958 : Auguste
Herr
1960 environ - chacun a
vieilli - de gauche à droite : Antoine, Paul,
Auguste, Otto, Louis et Joseph
pour un agrandissement, cliquez ici
pour visionner un autre film sur la forge Herr, à
l'usine de la Paix, cliquez là
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1907
l'usine de
la Paix - vers 1909 - pour
un agrandissement, cliquez ici
la
ferme du aillis
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La ferme du Taillis,
exploitation agricole isolée à
l'extrémité de la rue Perdue, fut
défrichée en 1865. Elle a été
partiellement reboisée depuis lors. Aux mains d'agriculteurs
depuis près d'un siècle et demi, elle a ét
récemment vendue dans l'attente d'un nouvel avenir.
la ferme des
Taillis
"Le
nom apparaît en 1756 (canton de bois dit "devant
taillis" ou "petit taillis").
Pour en savoir plus, penchons-nous sur un article de Guy
Albarre :
"Déjà, sur la
carte de Ferraris, dressée entre 1770 et 1777, la
parcelle figurait sous l'appellation de "Bois de Taillez".
C'est dans la même affectation que nous retrouvons le
terrain en 1845, lors de l'établissement du plan
cadastral primitif : il s'agissait, en
réalité, d'un bois assez médiocre et
exploité à courtes révolutions pour la
fabrication du charbon de bois nécessaire aux usines
sidérurgiques locales (...) Le "taillis" appartenait
de longue date à des propriétaires terriens
locaux lorsqu'il fut acquis en 1864 par un marchand de bois
originaire du Hainaut, Gustave Malaise.
Trois ans plus tard, la maigre forêt qui subsistait
encore était complètement
défrichée et Malaise entreprit
immédiatement la construction des bâtiments
d'une exploitation agricole. Ces derniers se trouvent encore
actuellement à leur emplacement primitif, au centre
de la parcelle (...)
En 1881, le "Taillis" se
présente alors comme une grande terre de plus de 66
hectares, au centre de laquelle se dresse une bâtisse
d'une dizaine d'ares (corps de logis, écurie et
grange en carré autour d'une place centrale). Gustave
Malaise conserva la propriété du domaine
durant près de quarante ans.
C'est en 1902 qu'il partagea le "taillis" entre deux
acquéreurs de conditions fort différentes. Le
premier, cultivateur originaire de la région de
Liège, recueillit une douzaine d'hectares de terres
et les bâtiments agricoles. Quant au second,
négociant et agent immobilier à Arlon, son
principal souci fut de diviser les 54 hectares restant en
petits lots qu'il se proposait de vendre aux agriculteurs
locaux encore nombreux dans le village au début du
siècle (...)
Quant à l'exploitation originelle, réduite,
nous l'avons dit, à moins de douze hectares, elle
continua à produire et récolter principalement
des pommes de terre. Elle resta très longtemps dans
un certain isolement que même les progrès
techniques ne parvinrent à forcer que très
récemment : raccordement électrique en 1966 !
(...)"
Source : Joseph
Collignon in "Le Gletton, mensuel de la Gaume et d'autres
collines" - juillet/août 1999
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le
hameau du aut
de la loche
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Le petit hameau du
"Haut de la Cloche" (4 habitations) est situé sur un des
points culminants de la commune en direction de Mussy-Ia-Ville :
magnifique panorama vers la côte bajocienne et la
frontière française toute proche.
Haut de la Cloche
- carte postale oblitérée en
1907
Cest le
café avec jeu de quilles de Palmyre Raoux,
répertorié dans les cafés antérieurs
à la guerre de 1914. La carte est effectivement signée
par Palmyre Raoux et entre autres par Georges Gaupin qui deviendra
bourgmestre de Saint-Léger de 1921 à 1926. Son
père, Camille Gaupin, docteur en médecine, fut
bourgmestre de Saint-Léger de 1870 à 1891.
Au Haut de la
Cloche
"D'après
Godefroid Kurth, l'appellation "Au haut de la Cloche", sur
la route qui conduit à Mussy-la-Ville, désigne
l'endroit où, pendant les guerres atroces qui ont
désolé notre pays depuis le commencement du
XVIIe siècle, les paysans cachaient leurs cloches
pour les soustraire aux pillards.
L'auteur ajoute que, déjà dans les
années 1880, les habitants n'avaient plus aucune
souvenance d'un évènement de ce genre.
Le lieu compte quatre maisons. On y a une belle vue sur la
campagne et sur la cuesta du Lias moyen en direction d'Ethe
et de Saint-Mard. Au loin, on aperçoit les
fumées de l'usine d'Harnoncourt.
A gauche, en descendant vers
le village, se dresse une ferme appartenant anciennement
à la famille Loriaux. Cette famille originaire du
Hainaut s'y est installée en 1885. Avant de se
tourner vers l'exploitation agricole, la famille Loriaux
possédait une briqueterie artisanale. L'argile
était extraite devant et derrière la ferme.
Les excavations sont en partie comblées. Les ouvriers
(une dizaine) recueillaient l'argile derrière la
maison, la plaçaient dans des moules de bois de deux
briques portés par des enfants, puis ils entassaient
les briques obtenues entre des rangées de charbon de
bois. Pour sécher l'ensemble, on y mettait le feu.
Mais le produit obtenu était de qualité
très irrégulière, ceci à cause
surtout du facteur temps qui a une importance primordiale
(...) Cette industrie n'a pas su faire face à la
concurrence des briqueterie modernes, elle a cessé
ses activités fin 1914.
Au milieu de la
montée, à gauche, on découvre une croix
de bois à demi cachée par les frondaisons.
Elle fut érigée en souvenir de deux personnes
qui, se mettant à l'abri des roches lors d'un orage,
furent frappées par la foudre. C'est à
l'endroit où elles furent découvertes que l'on
dressa la croix. Cet endroit est appelé "Au haut des
justices" ou "Le haut de la justice". C'est là que se
dressait le gibet de la seigneurie de Saint-Léger
(...)
Plus loin, à
mi-côte et au bas de celle-ci, deux exploitations
agricoles étendent leurs installations de chaque
côté de la chaussée.
A l'entrée du village, la route de droite mène
au sommet de la colline appelé le "Haut de Meix".
Chaque dimanche d'été, après le repas
de midi et juste avant les vêpres, j'allais avec
Hector Zintz rechercher les vaches pour la traite.
C'était pour moi le meilleur des desserts. Tout en
marchant derrière les bovidés aux lourdes
mamelles, nous avions l'habitude de déguster, selon
l'avancement de la saison, quelques poignées de
cerises juteuses, de prunes sucrées ou une poire
croquante chapardées dans un verger voisin.
De là-haut, nous dominions le paysage. Les haies et
la végétation des bords du chemin exhalaient
mille odeurs. Nous nous sentions libres comme le vent qui
courait sous nos chemises de coton. Parfois, l'un ou l'autre
animal, pris d'une envie soudaine, déversait sur le
sable du chemin sa tarte verdâtre dont nous
évitions de justesse les éclaboussures
malodorantes..."
Source : Joseph
Collignon in "Le Gletton, mensuel de la Gaume et d'autres
collines" - juillet/août 1999
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le
ourneau
avid
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Aux confins de
Châtillon, le site industriel désaffecté du
Fourneau David recherche, avec difficultés, une reconversion
dans des activités touristiques.
1908
1910
le Fourneau
David
Le
Fourneau David, "mentionné par les textes à
partir de 1602 seulement", eut souvent comme maîtres
de forges les propriétaires dautres usines de
la région (...)
Lusine déclina
au début du 19e siècle et cessa
complètement son activité en 1829. Un
clouterie y fut installée, mais lentreprise
saverra peu rentable.
Jean-Baptiste Glaesener
acheta le Fourneau David en 1871 pour y installer une
fonderie. Malgré la concurrence des usines plus
modernes qui souvraient à Athus, Rodange,
Longwy, Halanzy et Musson, Jean-Baptiste Glaesener parvint
à continuer à faire marcher son usine mais du
réduire son personnel et sa production.
A sa mort, ses deux fils dirigèrent et
développèrent lentreprise. Ils
produisirent les fameux poêles à colonnes de
Châtillon. Ils purent augmenter leur personnel et, en
1899, constituèrent la "Société Anonyme
des Aciéries et Fonderies de Châtillon et
Extensions". ils annexèrent à leur entreprise
une usine métallurgique dAuderghem.
Mais quelques années
plus tard, leur usine fut incorporée à la
Société Saint-Joseph de Couvin. Les usines de
Châtillon passèrent à
larrière-plan des préoccupations de
leurs exploitants et ce sont des bâtiments et du
matériel en mauvais état que les frères
Dominicy achetèrent en 1927, éliminant ainsi
une usine concurrente. On y produisait des fourneaux
à colonnes, des chaudières pour cuire la
nourriture des cochons, des fers à gaufres, des poids
en fonte, les pièces métalliques des batteuses
qui étaient assemblées à
Saint-Léger. Cette entreprise ferma ses portes en
1966.
Source : le site
communal http://www.saint-leger.be
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1911
1913
1914
1926
1931
feuillet
publicitaire 1929-1939
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