A
la première bifurcation, nous prenons à gauche
l'actuelle rue de France pour nous rendre vers le quartier du
même nom en remontant le cours du ruisseau de Pachin. Ce
quartier occupe le flanc occidental de la colline sur laquelle est
bâti Saint-Léger. Des documents de 1744 et 1763 donnent
à ce quartier le nom de" Petite France", dont le nom actuel
n'est que la forme abrégée. Il est probable que ce nom
est né pendant les troubles du 17e siècle qui
forcèrent tant de paysans à émigrer et qu'il est
dû à des ouvriers ou artisans français qui
seraient venus s'établir là. Ce quartier abrite
d'anciennes exploitations agricoles remarquables par leur structure
architecturale traditionnelle.
oblitération
de 1918
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la
France
"Les
quartiers de Choupa et de la France n'avaient pas bonne
réputation. Situés tous les deux dans des
dépressions par rapport à la rue principale
commerçante, ils accueillaient les marginaux et les
familles les plus pauvres de l'époque
(
)
(...) Une des rues du
quartier porte le nom de rue de Metzbogne. A-t-elle à
voir avec Metz ?
Le ruisseau du Pachin traverse le quartier de la France. Il
se jette dans le Ton au lieu dit Petit Pachin, sur la rive
droite.
Gamin, c'est dans ce ruisseau que j'allais pêcher avec
les copains du quartier les épinoches à trois
épines. Un bâton muni d'un mètre de fil
blanc dérobé dans le panier d'une maman nous
servait de canne à pêche. A
l'extrémité du fil, un ver de terre
noué en son milieu jouait le rôle
d'appât. Les mâles à gorge rouge
étaient les plus appréciés...
Nous gardions quelques semaines nos captures dans un bocal
avant de les rendre à la rivière si elles
n'étaient pas mortes entre-temps. Nous chassions
aussi à la fourchette les tchaquâs, les
chabots d'eau douce. Ils vivent cachés sous les
pierres... Il nous arrivait de les cuire sur un feu de
fortune comme les hommes préhistoriques du cours
d'histoire. Non vidés et trop cuits, ils finissaient
dans le ventre de l'un ou l'autre chat (...)"
Source : Joseph
Collignon in "Le Gletton, mensuel de la Gaume et d'autres
collines" - juillet/août 1999
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4.
le haufour
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La butte qui se
présente à notre droite et que nous allons gravir est
connue sous le nom de Chaufour depuis le début du 18e
siècle. Au pied, un lavoir tunnel à l'architecture
remarquable, comme il en existe un autre du même style au
Marache, est daté de 1851. Les quatre bacs à lessive et
à rinçage sont toujours alimentés par la source
dont une partie à été captée pour le
remplissage du lac de Conchibois.
Personne n'avait, il
y un siècle déjà, souvenance qu'il y ait eu un
four à chaux à cet endroit, mais tous les villageois
connaissent l'endroit par l'existence d'une chapelle dont le modeste
édifice, aujourd'hui une pauvre habitation privée,
porte encore la date de 1737.
Pour y
accéder, empruntons un petit sentier longeant maisons et
jardins en terrasses soutenues par des murs de pierres. Nous sommes
là au cur historique du village.
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ancien pensionnat
des religieuses de Ste Chrétienne, situé dans la rue du
Chaufour
à nouveau
l'école de la rue du Chaufour
toujours
l'ancienne école des religieuses
La vue est prise depuis le chemin longeant actuellement le lac de
Conchibois.
On voit encore le vestige de leur lavoir.
Voilà le
lavoir du pensionnat des surs. Il ne reste que les murs sur les
bords de la rivière le Ton.
carte ayant circulé en 1912
hiver
2010-2011
"Dans le cadre de la "quinzaine de leau", les
élèves de lécole libre
de St Léger sont allés à la
découverte des lavoirs de la
localité. Démarche patrimoniale et de
mémoire. Ils ont découvert comment on
faisait la lessive "avant". Ici, le lavoir du
Chauffour, où nous avons donc refait la
"buâye" (lessive). Malheureusement....,
il faisait froid et leau était
glacée. Conclusion : grosse grippe.
Mais bon, nous nous sommes bien amusées
!"
Francine
Gobert - mars 2011
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"Avec
sa une banette à carreaux, cest "la
Muriel" !
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"Avec
ses cheveux frisés - "crollés", comme
on dit chez nous - et ses lunettes, voilà
"la Francine" !
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