à St Léger sous la Bussière, entre 1804 et 1830 |
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Elle doit probablement résider
alors dans la commune, car rien ne précise qu'elle habite
ailleurs. En dépouillant
systématiquement tous les actes religieux de 1804 à
1812 à St Léger, on ne retrouve qu'une fois un VALENTIN
avant 1807... et beaucoup plus après ! Claudine n'est certainement pas venue
exprès à St Léger en 1804 pour le baptême
! A 28 ans, elle est peut-être,
comme peut-être aussi Jean-Benoît son frère
âgé de 23 ans, "aide de culture" chez un cultivateur du
village. En janvier 1807 a lieu à
Tramayes, chef lieu du canton dont dépend St Léger, "le
conseil de recrutement". De façon certaine, nous savons
donc que le couple VALENTIN-CORGIER, avec leurs sept enfants,
habitent à St Léger sous la Bussière au
début du Premier Empire. Les époux VALENTIN
achètent des terres à La Garde en avril 1808. Toujours est-il que les VALENTIN font
souche dans ce village du Mâconnais. Michel Guironnet 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 vers St
Léger sous la Bussière
"Le parrain a été Jean PICOLET" et la marraine signe
"Clodine VALLENTIN" de façon bien appliquée.
Mais dans ces "registres de catholicité" tenus depuis 1804 par
le curé François AUCAIGNE, il n'est jamais
précisé le domicile des parrains et
marraines.
Ses frères et surs cadets vivent encore certainement
avec leurs parents, fermiers à St Léger, les aidant aux
travaux agricoles.
Jean-Pierre VALENTIN, le troisième garçon de la
famille, est convoqué pour "le tirage" de la classe 1806
(vingt ans).
Il est inscrit sur les listes du département de Saône et
Loire avec ceux de 1807.
Il est domicilié avec ses parents à St Léger.
Nous y reviendrons.
Sont-ils déjà à La Garde?
Sont-ils dans un autre hameau "grangiers" de quelque
propriétaire ?
janvier 2002