La famille VALENTIN au Hameau de La Garde et aux Lévriers
à St Léger sous la Bussière, entre 1804 et 1830
  

 

 

e mariage de Jean-Benoît (1811)

 

 

Au début de l'année 1811, le 16 février, après à peine 4 ans de mariage, Claudine, l'aînée des enfants de Claude VALENTIN et de Claudine CORGIER, meurt à 35 ans "au domicile de Léger BERTHOUX" son mari.

C'est son frère Jean-Pierre qui vient déclarer le décès en mairie.
Agé de 25 ans, il est maçon. Il est encore célibataire.

Son frère "Jean-Benoît VALANTIN, âgé de trante trois ans... profession de propriétaire..." se marie "le deux août mil huit cent onze, heure de deux du soir" à Dompierre les Ormes avec "Benoîte THOMAS, âgée de vingt six ans, née à Dompierre..."

En effet, dans les registres paroissiaux, on note: "Le quatre may mil sept cent quatre vingt cinq, est née et a été baptisée par nous soussigné, Benoîte, fille légitime de Jacque THOMAS et d'Antoinette PLASSARD, habitant de Poizolle, ses père et mère. Le parrain a été Josèphe MICHAUD, laboureur de Commerçon d'en bas, et oncle maternel de ladite Benoîte, et la marraine Benoîte THOMAS, femme de Vincent PASSOT, granger à la Garenne, lesquels ont déclaré ne savoir signer. PLASSARD, curé de Dompierre."

Poizolle, Commerçon d'en bas et la Garenne sont trois hameaux de Dompierre les Ormes, loin du bourg, sur la route qui relie Trambly à Dompierre.

 


une vue du hameau de Poizolle à Dompierre les Ormes

 

De St Léger, même en passant par "la Montagne", le hameau des beaux-parents de Jean-Benoît est à quelque dix kilomètres : deux bonnes heures de marche !

Benoîte THOMAS est plus jeune de sept ans que son époux et elle a, entre autres, deux frères, Jean et François, que nous retrouverons.

Les pères des mariés, "Claude VALANTIN... propriétaire... soixante ans" et "Jacques THOMAS.. propriétaire... cinquante six ans", sont témoins au mariage de leurs enfants, avec Jean NOLY, de Dompierre, "propriétaire" de 40 ans, et Antoine GUILLOUX, de Dompierre lui aussi, "propriétaire" de 39 ans.

AUDUC, adjoint délégué du maire, signe l'acte "avec les parties et témoins, excepté Jacque THOMAS, père de l'épouse, et les deux mères de l'époux et épouse qui ont déclaré ne pas savoir signer, interpellés ainsi que l'épouse qui a aussi déclaré ne pas savoir signer."

Les futurs époux ont établi un contrat de mariage le 27 mai 1811 chez maître ROYER, notaire à Dompierre.
Nous connaissons cet acte grâce à "l'inventaire après décès" fait après la mort de Jean-Benoît. Nous y reviendrons.

Michel Guironnet
mai 2002

 

01

Petite histoire de St Léger sous la Bussière

02

Les Valentin s'installent à St Léger

03

Marraine et conscrit Valentin

04

Mariages des enfants Valentin à St Léger

05

"L'Ogre et les conscrits" (1807) 

06

Achat du domaine de La Garde à St Léger (1808)

07

Revenus des paysans et valeur de l'argent

08

Les "dernières volontés" des époux Valentin

09

Partage de propriété à La Garde (juin 1809)

10

Claude Valentin, "illétéré, de ce enquis"

11

Le mariage de Jean-Benoît (1811)

12

Histoire d'un contrat de mariage "double" (1812)

13

Le prix de la terre (1817)

14

La mort du père Claude Valentin (1821)

15

La descendance est assurée (1821/1826)

16

Les malheurs de Jean-Benoît Valentin

17

La mort de Claudine, la grand-mère (1828)

18

La mort de Jean-Benoît Valentin (1830)

19

Inventaire au domicile de Jean-Benoît Valentin

20

Vente des biens délaissés par Jean-Benoît Valentin

 

vers St Léger sous la Bussière

 

  

 

 

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